La méthode statistique utilisée

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Extrait

Benoît CAILLE

   

Douleurs et position du sacrum chez les navigants sur le Tour de France à la Voile

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Je tiens à remercier tous les navigants qui ont participé à cette étude en 2005 sur le Tour de France à la Voile, le docteur Michèle Tamisier, médecin sur cette épreuve, ainsi que véro et greg pour leur aide précieuse,

    Cette étude a fait l’objet d’un mémoire dont j’ai fait ici un résumé disponible pour les personnes intéressées. L’étude nous a permis de recueillir lesplaintes corporelles les plus fréquenteschez les utilisateurs du Mumm30 en compétition et de mettre en évidence les positions responsables de ces douleurs. Il ressort très vite que 92% des navigants interrogés se plaignent dela position de rappelcomme étant la position la plus inconfortable. La région corporelle la plus fréquemment douloureuse est la région lombo-sacrée. Nous avons fait des statistiques sur la globalité de la population, puis sur chaque poste à bord du Mumm30, illustrées ci-après par des graphiques. Une étude complémentaire a été effectuée surla position du sacrumchez certains navigants notamment dans sa position de lésion postérieur : Ceci nous a permis de nous interroger sur implication de celui-ci dans ces douleurs récurrentes. Nous avons ensuite essayé de mieux comprendre les implications mécaniques de la position de rappel sur les navigants.     Le Docteur C. H. DOWNING - M.D., D.O. (USA) souligne ce dernier point à propos des lésions postérieures du sacrum 1 : «manière avec laquelle ces deux pointes sontLa forme en double pointe du sacrum, et la mises en tension est significative et montre que de nombreuses lésions se produisent quand la ceinture pelvienne est relâchée ou quand la surcharge, ou la puissance mécanique de cette force, lorsqu'elle se propage à travers la courbure lombaire, est défectueuse. Dans de telles circonstances, un traumatisme, même modéré, peut produire des lésions des articulations sacro-iliaques. La condition pour un sacrum postérieur ou en flexion est caractérisée par un mouvement dirigé en haut et en arrière de la base du sacrum, ou une rotation en avant dirigée vers le bas des iliaques. Cela est considéré par quelques uns comme un blocage de flexion du sacrum. Cette condition de lésion n'est pas commune. Elle peut être la suite d'une manière de s'asseoir défectueuse, spécialement une extrême attitude affaissée, dans laquelle le poids repose sur l'apex du sacrum.»

                                                  1  Dr C. H. DOWNING - M.D., D.O. (USA) - Article paru dans la revue parOstéopathie Thérapies Manuellesn° 45-46, 3 ème trimestre 1992.

 

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Douleurs et position du sacrum chez les n

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avigants sur le Tour de France à la Voile

 

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 Cette étude a été effectuée sur la course du Tour de France à la Voile, ceci nous a permis, entre autre, d'accéder à une population composée de plus de 500 navigants sur tout le mois de juillet. En tout, 133 personnes ont accepté de participer au protocole.  

 

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L'échantillonnage 

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 Rappelons que les critères d'inclusion et d'exclusion de la population générale sont l'âge et le fait de naviguer. Ces critères ont éliminés trois personnes pour des raisons d'âge, ce qui correspond à 2% de la population totale.  

 Au sein de cette population, nous choisissons d'élaborer deux groupes avec pour seul critère de distinction la durée de navigation. Les deux groupes ainsi formés sont : •  un groupe dit « amateur » pour les participants naviguant moins de 50 jours de par an. •  un groupe dit « professionnel » pour les participants naviguant plus de 90 jours par an.

  Vingt-quatre personnes de la population participante à l'étude n'ont pas été intégrées dans ces groupes. Ces données sont récapitulées dans le Tableau 1 ci-après, et dans un diagramme (cf. Figure 1 page suivante).

  Tableau 1 : Échantillonnage de la population du Tour de France à la Voile (TFV) ayant accepté de participer à l'étude.

 

 

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ortifs participants au TFV :

ayant moins de 18 ans ou lus de 40 navigation entre 50 et 90 ours ar naviguant plus de 90 jours par an naviguant moins de 50 jours par an

18,05%

32,33%

2,26%

47

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    Figure 1 : Diagramme de l'échantillonnage de la population du Tour de France à la Voile (TFV) ayant accepté de participer à l'étude. On retrouve les trois participants (2,26%) ayant été exclus des tests par les critères d'exclusion.

Les sujets examinés

 Les échantillons sont donc formés à partir de la population testée de 130 personnes. Nous avons ensuite défini deux groupes, un groupe dit « amateur » et un groupe dit « professionnel », caractérisés par le nombre de jours de navigation effectués par an. Nous choisissons comme groupe témoin dit « global » la totalité de la population testée. On retrouve dans le Tableau 2 (page 3) les informations générales sur ces trois groupes.

 

•   130 personnespopulation totale : •   ans 26,02moyenne d'âge : •   kg 69,84poids moyen : •  taille moyenne : •  durée moyenne de navigation par an

177,06 cm :

71,68 jours

 

 

 

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Le groupe dit « professionnel »

Le groupe dit « amateur »

33,78 jours

Le groupe dit « global »

129,3 jours

•  population : 43 personnes •  moyenne d'âge : 27,19 ans •   kg 72,44poids moyen : •   cmtaille moyenne : 177,6 •  durée moyenne de navigation par an :

•   63population : personnes •   24,17moyenne d'âge : ans •  poids moyen : 68 kg   taille moyenne : 176,52 cm • •  durée moyenne de navigation par an :

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Tableau 2 : Récapitulatif des informations générales sur les trois groupes.

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¾  Le groupe global sera utilisé comme groupe témoin. ¾  » et « professionnel », présentent des caractères superposablesLes deux groupes, « amateur en dehors d'un seul critère : la durée de navigation. C'est donc cet unique critère qui différencie les deux groupes et l'échantillon est de petite taille. ¾  ont préférentiellement fait choisir un outil d'analyse simple :Ces deux paramètres nous le calcul des moyennes.

Analyse des régions douloureuses

 Le questionnaire donnait aux navigants la possibilité d'entourer la ou les régions douloureuses sur un schéma représentant le corps humain ci-joint page suivante (cf.,Questionnaire distribué aux navigants). Le recueil de ces données nous a permis de répertorier vingt régions douloureuses énumérées dans le Tableau 3 page suivante, ainsi que leur proportions pour les trois groupes, le groupe dit « global » ou témoin composé des 130 participants aux tests, le groupe dit « amateur » et le groupe dit « professionnel ». Toutes ces données sont récapitulées dans Figure 2 page 7.

 

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Tableau 3 : Récapitulatif des régions douloureuses, identifiées par les navigants dans le questionnaire, avec calcul des moyennes dans la population globale, le groupe amateur (<50 j) et le groupe professionnel (<90 j).  

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Nous constatons que les régions le plus souvent signalées comme souffrantes par les navigants sont : •  la région lombaire avec 42%, •  la région lombo-sacrée avec 52%; pour le groupe dit « amateur », les plus fortes proportions sont : •  la région lombaire avec 48%, •  la région lombo-sacrée avec 40%; pour le groupe dit « professionnel », les plus fortes proportions sont : •  la région lombaire avec 37%, •  la région lombo-sacrée avec 65%. Le graphique (cf. Figure 2) ci après permet de visualiser clairement la situation.

  Les résultats de l'échelle visuelle analogique de la douleur

 Les questionnaires nous ont permis de récupérer les résultats de l'échelle visuelle analogique de la douleur qui donne une moyenne à 4,27 avec moins de 5% de la population qui cote sa douleur entre 0 et 2, et moins de 20% de la population qui cote sa douleur entre 5 et 7.      

 

 

 

 

 

 

 

Benoît CAILLE

 

 

70%

65%

60%

55%

50%

45%

40%

35%

30%

25%

20%

15%

10%

5%

0%

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GLOBAL <50 j >90 j

Figure 2 : Récapitulatif des régions douloureuses, identifiées par les navigants dans le questionnaire, avec calcul des moyennes dans la population globale, le groupe amateur (<50 j) et le groupe professionnel (<90 j).

On peut donc admettre que les régions les plus douloureuses pour les navigants du Tour de

 

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France à la Voile sont la région lombaire et la région lombo-sacrée et ceci pour les deux groupes

que nous étudions.

Nous remarquons aussi que la proportion des plaintes pour le groupe « professionnel » est plus

importante dans la région lombo-sacrée.

 

Récapitulatif des régions douloureuses par postes à bord

     

 

Répartition de la douleur chez les équipiers d'avant

100%

90%

80%

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

GLOBAL

<50 j >90 j