La psychiatrie légale dans l hôpital
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La psychiatrie légale dans l'hôpital

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PRISON ET PSYCHIATRIE : MALADE MENTAL OU CRIMINEL ?
Tiré de la revue "Face à la justice", Vol. VIII, No. 3, maijuin 1985. La reproduction totale ou partielle des articles de "Face à la justice" ainsi que leur diffusion à la radio et à la télévision sont non seulement permises mais fortement encouragées, à la condition que la source soit mentionnée. Dépôt légal Bibliothèque National du Québec et du Canada. ISSN 070101090
Pourquoi un dossier sur l’institution psychiatrique?
D’abord parce que l’ODD a toujours été directement concerné par les multiples plaintes dont l’ont saisi les détenus de l’institution LouisPhilippe Pinel, que l’on qualifie pudiquement de "bénéficiaires". Aussi, parce que l’ODD a toujours lutté pour les droits et libertés des enfermées, même si son action s’est surtout portée sur les prisons. Egalement, parce que notre position abolitionniste, qu’on le veuille ou non, nous force à prendre en compte tous les milieux fermés, qu’ils concernent les jeunes et les personnes âgées, les handicapées physiques ou mentaux. Finalement, notre réflexion sur les pouvoirs de l’Etat et les abus qui souvent en découlent ne peut que nous mener à nous intéresser à l’institution psychiatrique. Le scandale de l’Hôpital Rivière des Prairies crée un choc qui nous offre l’occasion de dresser un premier dossier, si modeste soitil, si naïf soitil. 1 Quand le directeur général de l’Hôpital Rivière des Prairies déclare"qu’on rebaptise la prison du nom d’asile, l’asile du nom d’hôpital psychiatrique, l’hôpital psychiatrique du nom de centre d’accueil, le centre d’accueil du nom de pavillon rien ne doit nous faire oublier que la question fondamentale demeure celle de l’exclusion par la société. C’est aussi la question du prix qu’une société dite civilisée sera prête à payer pour mieux tolérer ce qu’elle a tendance à exclure ou pour donner un vécu plus humain à ceux qu’elle ne peut réussir à intégrer", il est impossible de rester indifférent. Voici donc le point de vue de quelques personnes impliquées dans l’institution psychiatrique, en attendant une réflexion plus formelle de notre part. Jean Claude Bernheim ,Coordonnateur 15 octobre 1985 (1) Extrait du Mémoire de l’Hôpital Rivière des Prairies à la souscommission des affaires sociales sur les ressources alternatives, tenue à Québec, du 5 au 9 août 1985.
La psychiatrie légale dans l’hôpital
Ce texte est tiréd’Artère,publication de l’Association des hôpitaux du Québec, Vol. 3, n°4, Mai 1985. par Suzanne Blanchet
Dr Lionel Béliveau,Institut Philippe Pinel de Montréal
Après avoir brossé un tableau assez complet de l’évolution des services à l’institut Philippe Pinel de Montréal,qui célèbre cette année son quinzième anniversaire, le docteur Lionel Béliveau, directeur général et directeur des services professionnels, déplore : " Malgré la construction de Pinel et le développement d’un réseau de services de psychiatrie légale des plus complets qui fait d’ailleurs l’envie non seulement des autres provinces du Canada, mais également d’autres pays, on se dirige progressivement vers une situation aussi inacceptable que dans les années 60". Le nombre des patients psychiatriques augmente en effet chaque année dans les divers établissements de détention, de même que le nombre de patientes ayant besoin d’hospitalisation en milieu psychiatrique à Tanguay : "Àla demande du CRSSS de Montréal, l’institut a accepté de mettre sur pied, à compter de septembre prochain, une unité de 20 lits pour admettre en expertise et en traitement les femmes ayant besoin d’hospitalisation en milieu psychiatrique et ne pouvant être traitées dans d’autres établissements du Québec parce qu’ayant présenté un comportement violent, dangereux et/ou criminel. Nous développerons également pour cette clientèle féminine tous les services de consultation en externe y compris au Centre de détention Tanguay. Il existait une lacune importante en terme de service de psychiatrie légale pour cette population qui sera donc comblée.’) Le docteur Béliveau ne croit pas, par ailleurs, qu’il soit nécessaire de construire d’autre Pinel au fur et à mesure de l’augmentation des cas psychiatriques qu’on judiciarise dans les prisons. D’après lui, le mouvement de dés institutionnalisation a continué à faire baisser le nombre de lits des grands hôpitaux psychiatriques et à libérer ainsi des patients dont le fonctionnement social était de plus en plus difficile à
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