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S A N T E
PERFORMANCE & SANTE DIRECTEUR DE LA PUBLICATION: FranÁois MASSEY,Directeur rÈgional Jeunesse et Sports Paca R…DACTEUR EN CHEF: Jacques PRUVOST,mÈdecin conseiller du Directeur rÈgional Jeunesse et sports SECR…TAIRE DE R…DACTION: Isabelle ROBERT,chargÈe de communication CIRDD Paca COMIT… DE R…DACTION: Philippe AFRIAT,mÈdecin inspecteur dÈpartemental Avec treize millions de licenciÈs, le sport franÁais regroupeJeunesse et Sports 06 Henri AUBER,UNSS PACA despopulationspeucomparables.LeursdiffÈrencesti-en StÈphane BERMON,mÈdecin de la Lutte Antidopage, nent au type de sport pratiquÈ, au large Èventail des- gÈnÈ Nice Marie-Claude GALLAND,mÈdecin de l'AMLD Marseille rations de sportifs, ‡ lÕintensitÈ de leurs pratiques et enfin Jean-Claude GARDIOL,mÈdecin de la Lutte aux divers niveaux de compÈtition, avec une Èchelle qui Antidopage, Carpentras sÕÈtale des championnats dÈpartementaux aux JeuxYves JACOMET,mÈdecin responsable de l'AMLD Nice Jean-Pierre LARRUMBE,mÈdecin PrÈleveur, Velaux Olympiques. Laurent LOTTE,prÈsident de Ligue et vice-prÈsident Dans cette variÈtÈ, peu dÕÈtudes ÈpidÈmiologiques ‡ la CROS CÙte d'Azur mÈthodologie rigoureuse ont abordÈ le sport intensif dansPatrick MAGNE,mÈdecin inspecteur dÈpartemental Jeunesse et Sports 83 une population homogËne et spÈcifique. Aussi, pour p-our Didier MANDRILLY,professeur agrÈgÈ au CollËge la suivre et engager des actions pertinentes en matiËre de Tour dÕAigues Perrette MELE,pharmacienne inspecteur rÈgional, SantÈ Publique, la Direction RÈgionale de la Jeunesse et DRASS PACA des Sports et lÕObservatoire RÈgional de la SantÈ PACA o MERLIN,prÈsident de la Commission mÈdicale, CROS rÈalisÈ une Ètude auprËs des jeunes sportifs inscrits dansProvence-Alpes Sandrine ROFFINOT,UFRAPS Nice les pÙles France et Espoirs de la rÈgion. Serge TAVITIAN,avocat Centre de droit du sport, Aix-Les rÈsultats de cette Ètude montrent sans ambiguÔtÈ que en-Provence lÕusage dÈclarÈ dÕalcool, de tabac et de cannabis e-st beaMarc VALLI,mÈdecin responsable de l'AMLD Marseille coup plus rare parmi les sportifs inscrits en PÙle que dans ONT AUSSI COLLABOR… ¿ CE NUM…RO: la population du mÍme ‚ge. Le sport intensif, encadrÈ dan ThÈmis APOSTOLIDISde ConfÈrences en, MaÓtre des structures ministÈrielles ou fÈdÈrales, aurait donc un Psychologie Sociale de la SantÈ ‡ lÕUniversitÈ de Provence effet protecteur sur la santÈ de ses jeunes pratiquants. Par Marc EYRAUD, PrÈsident de lÕARPS. contre, cet effet serait moins visible dans les PÙles et les Dr Olivier MIDDLETO,NchargÈ de mission ‡ la MILDT, clubs o˘ lÕusage de produits psychoactifs existe et perdure.Rochanak MIRFENDERESKIdu Bureau, pharmacienne de protection des sportifs et du public du ministËre des DiffÈrentes stratÈgies de prÈvention doivent donc Ítre Sports mises en place pour les sportifs expÈrimentateurs ou -utili Dr Michel SPADAR,ICEIP Marseille. sateurs : information de qualitÈ, soutien psychologique, MAQUETTE: Isabelle Moreni IMPRESSION: imprimerie du Levant orientation vers une assistance spÈcialisÈe. Educateurs, entraÓneurs et dirigeants doivent aussi Ítre mieux formÈs auLettre ÈditÈe ‡ 4 000 exemplaires et diffusÈe gratuitement en rÈgion Paca gr‚ce au financement de la Direction RÈgionale repÈrage des problËmes de santÈ (consommations de - sub Jeunesse et Sports. stances psychoactives, blessures, maladies, mauvais rÈ-sul Pour recevoir ou collaborer ‡ ÒPerformance & SantÈÓ : tats scolaires ou sportifsÉ) et ‡ lÕorientation des sportifs en Dr J.Pruvost - TÈl : 04 91 62 83 20 difficultÈ vers des rÈseaux dÕexperts capables de les Email : jacques.pruvost@jeunesse-sports.gouv.fr ou Isabelle Robert - TÈl : 04 96 11 57 66 prendre en charge. Email : doc@ampt.org Enfin, le vÈritable challenge du ministËre des Sports et du Retrouvez ´Performance et SantȪ sur : mouvement sportif pour les annÈes ‡ venir est de prÈvoir ewww.mjspaca.jeunesse-sports.gouv.fr www.ampt.org et www.dopage.com dÕorganiser lÕaprËs carriËre sportive et notamment lÕ-inser tion dans le monde du travail. Pour cela, le dispositif de soutien social et psychologique mis en place pour les- sp tifs de haut niveau doit se prolonger au-del‡ de la ruptu douloureuse et dangereuse que reprÈsente lÕarrÍt du spo intensif.PrÈfecture de RÈgion Prove-Anlcp-CeeÙtsed'Azur FranÁois MASSEY Directeur RÈgional Jeunesse et Sports PACA.
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PERFORMANCE& SANTÉ- N° 4 -OCT.NOV. DÉC2003 -2
LISTES DÕINTERDIT
Les listes de produits interdits suscitent de nombreuses questions chez les sportifs et leur encadrement technique ou mÈdical. Rochanak Mirfendereski, pharmacienne du Bureau de la protection des sportifs et du public du ministË re des Sports, y rÈpond.
Actuellement, pour les sportifs Pouvez-vous nous expliquer laEn pratique non, car quand le -mou franÁais, quelle est la liste de notion de "substance appare-nv e m e n t s p o r t i f i n t e r n a t i o n a l a rÈfÈrencedessubstancesint-ertÈe"?adoptÈ une liste, il la propose aux dites ?Etats signataires de la conventionOn entend par "substances appa- La liste applicable en France en rentÈes ", les substances qui ont unedu Conseil de lÕEurope qui lÕa-dop 2003estcellefixÈeparlÕarrÍtÈstructurechimiqueoudespropri-Ètenttellequelledansunbutd'h-ar signÈ entre le ministËre des Sports tÈs pharmacologiques proches de monisation. et le ministËre de la SantÈ, publiÈe celles qui sont mentionnÈes dans la Le Conseil de lÕEurope nÕest pas a u j o u r n a l o f f i c i e l . C e t t e l i s t e liste. Cette notion est introduite pour autant inactif puisque son r e p r e n d celle du C onseil de pour plusieurs raisons : Groupe Science, auquel participe le l'Europe. Elle prÈsente de petites - Eviter l'ÈnumÈration de toutes les ministËre des sports, a ÈtÈ consultÈ diffÈrencesaveclalisteinternati-osubstancesquirendraitlalistepourl'Èlaborationdelaliste2004 nale de l Õ A g e n c e M o n d i a l e interminable. Les stimulants com- de l'AMA, conformÈment au Code Antidopagequineremettentnul-leportentparexempleplusieursce-nmondialantidopage.Ilaainsipu ment en cause sa conformitÈ. taines de substances et il serait faire parvenir ses observations dont difficiledetouteslesfaireappa-certainesontÈtÈprisesenconsi-dÈ En France la liste des produitsration comme, lÕajout du modafinilraÓtre sur le mÍme arrÍtÈ. interdits est-elle la mÍme pourproposÈ par la France. La dicho-to- Permettre des sanctions en cas tous les sports ?d'analyse positive ‡ une substance mie "liste du mouvement sportif O u i , c o n f o r m È m e n t ‡ l ' a r t i c l e apparue rÈcemment sur le marchÈ international/liste gouvernementa-L . 3 6 3 1 - 2 d u c o d e d e l a s a n t È et appartenant ‡ une classe dÈj‡ le" n'a donc plus de raison d'Ítre, publique.LedernierarrÍtÈrelatifmentionnÈe,sansdevoirpourpuisquecesdeuxlistesserontpr-o aux substances et aux procÈdÈs autant m o d i f i e r la liste. Par chainement identiques. interdits date du 31 juillet 2003. Lee x e m p l e , l a T H G ( T e t r a H y d r o textedecetarrÍtÈetlalistedesGestrinone),rÈcemmentutilisÈeAu niveau international xe i- s mÈdicaments interdits sont dispo- par les sportifs comme produitte-t-il des diffÈrences selon les n i b l e s sur le site m i n i s t È r i e l dopant, fait partie dÕune classefÈdÈrations ? www.santesport.gouv.fr et sur le m e n t i o n n È e depuis p l u s i e u r s Lors de compÈtitions de niveau site de la DRDJS : www. annÈes dans la liste au titre de-s stÈinternational, l'organe dirigeant m j s p a c a . j e u n e s s e r-oÔsdepsonaatlirbotnassgs.r..fuvoioatinnrnteioatf(rÈdÈ,apnaanelgordssyen)Ë. Une version papier peut Ítre ob-te peut dÈcider de rechercher systÈ-nue auprËs de la DRJS.E x i s Õtile-acttuellement deuxmatiquement certains produits listes de rÈfÈrence: une listeinterdits (alcool, cannabis, bÍta-Pourquoi le site du ministËre gouvernementale qui est cellebloquantsÉ). Il est donc possible des Sports ne propose que la du conseil de lÕEurope et uneque, pour des compÈtitions de "liste indicative et informative" liste du mouvement sportif quiniveau international, les sportifs des produits dopants ? est la liste commune ComitÈsoient confrontÈs listes‡ des Cette mention est une simple pr-ÈInternational Olympique /quelque peu diffÈrentes selon la caution juridique pour Èviter toutAgence MondialeAntidopage ?fÈdÈration internationale ‡ laquelle litige : En thÈorie oui : les FÈdÈrations ils sont affiliÈes ou selon leur pays ¥ en cas de dÈcalage entre l'ajout Internationales reprennent la liste de rÈsidence. ou le retrait d'une substance de la CIO/AMA. Quant aux Etats enga- P o u r e x e m p l e , l e s F È d È r a t i o n s liste internationale et la mise ‡ jourgÈs dans la lutte contre le dopage, Internationales qui souhaitent que de la base de donnÈes. ils adhËrent ‡ la convention contre l ' a l c o o l o u l e s b Í t a - b l o q u a n t s ¥ si la liste franÁaise (et donc lale dopage du Conseil de l'Europe. soient systÈmatiquement recher-base de donnÈes) comporte plus deUne annexe de cette convention chÈes sont ÈnumÈrÈes dans la liste substances citÈes en exemple que fixe la liste des substances dopantes2004 de l ' A g e n c e Mondiale la liste internationale. ‡ laquelle se rÈfËrent ces pays. Antidopage.
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SPORT INTENSIF : BIENFAIT POUR LA SANT… OU PRATIQUE ¿ RISQUE ?
Quels enseignements peut-on tirer de lÕÈtude rÈalisÈe par lÕORS et la 1 DRDJS PACA sur la santÈ des jeunes sportifs ? Deux experts nous livrent leurs rÈflexions et leurs recommandations en matiËre de prÈvention.
Pour leIDMETDLliOervirDO,Nune tendance ‡ la prise de risque en ÉQUÕIL FAUT PR…VENIR ET chargÈ de mission ‡ la MILDT, ladehors de leur activitÈ sportive ACCOMPAGNER mise en place dÕune politique de prÈ(-risques routiers notamment). Enfin, La prÈvention et lÕaccompagnement vention obÈit ‡ un certain nombre deils sont 85% ‡ envisager de faire car-de ces moments particuliers sont critËres, aussi bien dans la dÈfinition riËre dans le sport. probablement des axes dÕinterven-des publics et des objectifs ‡ Si on ne peut affirmer, au vu de cet e tions spÈcifiques ‡ renforcer. atteindre que dans le choix de laÈtude, lÕexistence de liens de causali-En amont, il est nÈcessaire de s-Õas mÈthode ‡ promouvoir. Elle doit tÈ entre ces phÈnomËnes et la pra-surer de lÕadÈquation entre la m- oti sÕappuyer sur des donnÈes validÈes tique sportive dans les filiËres dÕaccËs vation et le projet personnel du et sÕappliquer ‡ rendre les individusau haut niveau (dÕautres facteurs jeuneaveclesobjectifs,lÕenviro-nne plus compÈtents dans leurs choix et peuvent Ítre en cause), les facteurs ment et les moyens qui lui sont - pro dans leur capacitÈ ‡ demander de de vulnÈrabilitÈ liÈs ‡ cet investisse-posÈs. LÕinscription dans un pÙle, l Õ a i d e . ment particulier sont des ÈlÈments ‡ par exemple, ne doit pas rÈpondre LÕenquÍte de lÕObservatoire prendre en compte dans la mise en exclusivement ‡ des critËres sportifs. RÈgional de la SantÈ et de la DRDJSplace des actions de prÈvention. Cependant,lesentimentdÕappa-rte de la rÈgion PACA nous apporte des nir ‡ un groupe privilÈgiÈ est la-rge prÈcisions sur lÕimportance desDDPE ST E M SERUPTÉU R E ment remis en question dËs lors que conduites ‡ risque en fonction du Il apparaÓt que le jeune sportif sÕen-les rÈsultats ne sont plus l‡. La pert niveau de pratique sportive et sur lesgageant vers le haut niveau est d e l Õ e s t i m e d e s o i q u i p e u t e n dÈterminants de ces comportements. amenÈ ‡ vivre un certain nombre de dÈcouler et les remises en cause Les athlËtes inscrits en pÙle sont situations de "rupture" quÕil est nÈces-quÕellesuscite,amËnentsÕint-erro mo i n s c o n s o mma t e u r s d e s u b - saire de prendre en compte : ger sur la gestion individuelle de ce stances psychoactives (cannabis, ¥ rupture dÕavec lÕenvironnement temps dÕexclusion potentiellement alcool et tabac notamment) que les familial, socio-Èducatif et culturel, gÈnÈrateurs de conduites ‡ risque autres jeunes de leur ‚ge. Ils ont¥ rupture liÈe ‡ la blessure, (violences, consommation de cependant une moins bonne percep- ¥ rupture liÈe ‡ lÕabsence de perfor-"drogues", utilisation de substances tion de leur santÈ ; les difficultÈsm a n c e , dopantesÉ). recensÈes Ètant en partie associÈes ¥ rupture liÈe ‡ lÕarrÍt dÕune activitÈ Il importe Ègalement de diversifier es centres dÕintÈrÍt de ces adol-es entes et adolescents, afin quÕen val, toute interruption de la car-riË e sportive, souvent vÈcue comme n traumatisme, ne soit considÈrÈe ue comme une pÈripÈtie et que le ien de dÈpendance, qui sÕest nouÈ vec lÕinstitution sportive, nÕentrave as la capacitÈ ‡ "rebondir" de ces eunes en devenir.
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et usages de ps t rsoonptdeÕsautant omplexes que lÕactiEn parler, ortive recouvre de se faire aider tions trËs hÈtÈro-n(seposrt pratiquÈ, type adrement, niveau dDROGUESALCOOLTABAC í tition, appartenanceINFOSSERVICE(DATIS) e). Ainsi, il sembl¥ 113N∞ vert, anonyme et gratuit nt dÕanalyser les fa¥ www.drogues.gouv.fr dÕexposition et/ou dquestions/rÈponses anonymes ction vis-‡-vis de e de produits ‡ tr ECOUTE DOPAGE í fonction et les car ¥ 0800 15 2000N∞vert ques sociales de itÈ sportive. pulation des jeune Consulter, constitue pas un se soigner ogËne et ‡ risqu e recouvre des situ-a n vers e rovence,es usagesen fonction deons rentes ASSOCIATION í de psychotropes chez les jeunesquelles il convient de mettre en pl M…DITERRAN…ENNE sportifs renvoient ‡ des phÈno-desactions de promotion de la DEPR…VENTION ET DE mËnes multifactoriels. santÈ ‡ la fois spÈcifiques TRAITEMENT DESADDICTIONS Si la pratique sportive a longtempsd i v e r s,icafpaiblÈesedesprendr (AMPTA) ÈtÈ considÈrÈe comme un facteur de en compte les aspects psychosocia ¥ Consultation cannabis, protection vis-‡-vis des conduites ‡ des comportements (sens, fonctions, alcool, ecstasyÉpour les risque, des interrogations Èmergent, risques perÁus, contextes relationnel jeunes et leurs familles ‡ Marseille, depuis quelques annÈes, sur le bien- et sociaux É). LÕaction Èducativ Martigues, Aubagne et La Ciotat fondÈ de cette idÈe. LÕÈtude menÈe dans le domaine de la santÈ doit 0 800 36 54 7N8Vert parlÕORSetlaDRDJSmontreparguidÈeparlacomprÈhensiondel exemple que les jeunes inscrits en maniËre dont les individus et l …DICALE í PACA dans des circuits encadrÈs de groupes fonctionnent et explorer leANTENNESMS c o mp È t i t i o n o f f i c i e l l e d È c l a r e n t relations entre reprÈsentations eDELUTTE CONTRE LEDOPAGE beaucoup moins consommer de comportements. AMLD MARSEILLE produits comparativement au reste Au-del‡ des seuls indicateurs qu H‘PITALSALVATOR de la population du mÍme ‚ge. constituent les usages dÈclarÈs, Direction mÈdicale Centre Anti-poison Dans le mÍme temps, on observe serait utile dÕlesa n a l y s e r 249 Bd Ste Marguerite - BP 51 queconsommations de produitsplus le niveau de la com-pÈ 13 274 Marseille cedex 9 tition est Èl evÈ, plus les travers les motivationsen jeu TÈl : 04 91 74 00 65 consommations sont impor-(santÈ perÁue, rÈussite sportive et/o Email : marc.valli@ap-hm.fr tantessociale, stratÈgie active dÕadapt. Ce phÈnomËne est partic-u Consultations les lundis et mercredis liËrementvisiblepourlesusagesdetionÉ),lessituationsetlescircon-s aprËs-midis. tabacetdecannabischezlesfillesettancesquisÕyrattachent(carriË MÈdecin responsable : Dr Marc Valli les usages dÕalcool chez les garÁons.sportive et sociabilitÈ). De tels tr En fonction du type et du niveau de vaux sont dÈcisifs pour dÈfinir d la pratique sportive, les usages en objectifs et des dispositifs de sanAMLD NICE population gÈnÈrale sont tout aussi publique adaptÈs aux populationH‘PITALPASTEUR contrastÈs. auxquels ils sÕadressent. Service de pharmacologie-toxicologie LÕensemble des Ètudes suggËre que* Mission InterministÈrielle de Lutte contre 30 av. de la Voie Romaine les relations entrepratiques spor-les Drogues et les Toxicomanies. BP 69 Ð 06 002 Nice cedex 1 TÈl : 04 92 03 81 28 POUR EN SAVOIR PLUS Fax : 04 92 03 82 18 ¥ EnquÍte "Sport et sant:È"Guagliardo V., Peretti-Watel P., Pruvost J., Mignon P., ObadiaEmail : jacomet.y@chu-nice.fr Y.Tabac, alcool, cannabis et sport de haut niveau ‡ la fin de lÕado,lersÈceginocnePACA, 2002. Consultations tous les jours sur RV. Tous les rÈsultats surw:ww.mjspaca.jeunesse-sports.gouv.fretwww.orspaca.org MÈdecin responsable : ¥Beck F, Choquet M, Hassler C, Ledoux S, Legleye S, Peretti-WaAtleclooPl,.tabac, canna-Dr Yves Jacomet bis et autres drogues illicites parmi les ÈlËves de collËges et de lycÈes, Espad 99 France. OFDT 2002. ¥Beck S, Legleye S, Peretti-Wate.lSPantÈ, mode vie et usages de drogues ‡ 18 ans. Escapad 2001, OFDT 2002. ¥Apostolidis T, ReprÈsentations sociales et triangulatioinnMÈthodologie dÕÈtude des reprÈsenta-tions sociales.Abric J-C, Èditions Eres. PERFORMANCE& SANTÉ- N° 4 -OCT.NOV. DÉC2003 -5
SANT… SUR ORDONNANCEÉ
Il fallait y penser, la Fondationb i,stoujours illÈgale et qui peut SportSantÈlÕafait!EllearÈalisÈÍtruendÈtectÈependantdelongues protËge ordonnance si utile quesemaines aprËs sa prise. lÕon se demande comment les -sporLa vente de crÈatinqeui nÕest n tifs faisaient sans. pas autorisÈe en France et dont- uti Cette pochette plastifiÈe, conÁue lisation nÕest pas sans danger pour rÈsister ‡ la vie au fond dÕunLes vitamines et supplÈ-n sac de sport, permet ‡ lÕathlËte dÕmyents nutritionnelsqui peuvent ranger ses derniËres prescriptions contenir des produits dopants. mÈdicales et de pouvoir ainsi lesAu dos du protËge ordonnance, la prÈsenter ‡ toute demande dÕunrubrique "Ce que vous devez faire" mÈdecin contrÙleur. aurait pu Èviter ‡ Laura Flessel la De nombreuses informations des-ti mÈsaventure quÕelle a connu lÕ-an nÈes au prescripteur et au sportif,nÈe derniËre puisquÕelle explique La Fondation Sport imprimÈes ‡ mÍme le plastique,les rËgles ‡ suivre pour Èviter toute SantÈ peut Ítre fiËre de complËtent cet outil. consommation accidentelle de pr-o En couverture, elles expliquent lÕ-in duits dopants. son initiative : un tÈrÍt de faire Ètat de sa qualitÈ deEnfin, puisque nul nÕest censÈ les protËge ordonnance sportif et de prÈsenter ce protËgeignorer, "Ce que vous ne devez pas pratique et informatif.ordonnance lors de toute consul-ta oublier" rÈsume les responsabilitÈs tion mÈdicale et ‡ tout prescripteurdes prescripteurs et des sportifs face Gr‚ce ‡ lui, les athlËtes de mÈdicaments. Elles rappellent aux lois. et leurs mÈdecins lÕexistence des listes de substances prescripteurset procÈdÈs interdits. En mai 2003, la Fondation Sport Les deux volets intÈrieurs dÈtaillentSantÈ a distribuÈ 6000 protËges connaissent dÈsormais demaniËreclaireetconcrËtetoutceordonnancesauxathlËtesdeHaut les prÈcautions et quÕun athlËte et son mÈdecin presN- iveau. Devant la demande pres-obligations ‡ respectercripteur doivent savoir et doiventsante des FÈdÈrations sportives, faire en cas de traitement par des u:ne nouvelle Èdition ‡ 10 000 pour certains c o r t i c:oLÔesdinedicsations, exemplaires sera bientÙt destinÈe ‡ n mÈdicaments en cas de obligations et consÈquence sur latous les jeunes sportifs des pÙles pratique sportive sont prÈcisÈes espoir. Cette nouvelle version, qui contrÙles anti-dopage. selon les diffÈrents modes dÕab-verra le jour au premier trimestre Autre atout, la pochette sorption. 2004 gr‚ce au soutien financier de permet au sportif dÕyb r o n c h o d i:laQutelsa tlaeFounrdastion de la FranÁaise des n sont les sprays autorisÈs ? QuelsJeux, sera plus attractive et colorÈe. ranger ses ordonnances sont ceux qui doivent faire lÕobjeEtnfin, preuve que les grandes idÈes pour les fournir ‡ tout dÕunenotification?fontleurchemin,cetoutildepr-È moment ‡ la demandeanesthÈsiques locauxvention a retenu lÕattention de la: Leur n prescription peut Ítre autorisÈe commission mÈdicale du CIO qui dÕun mÈdecin prÈleveur. selon certains modes dÕadminist-ra envisage dÕen faire bÈnÈficier tous tion et modalitÈs de dÈclaration. les athlËtes des prochains jeux Ils rappellent Ègalement quelques olympiques dÕAthËnes. informations essentielles sur : Un beau succËs pour une initiative La consommation de cann-a‡ suivreÉ n
Fondation Sport SantÈ / CNOSF Contact : M. Patrick Magaloff - TÈl : 01 40 78 29 24 - Email : dopage@cnosf.org
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