Mémoires inédits de Madame la comtesse de Genlis, sur le dix-huitième siècle et la révolution françoise depuis 1756 jusqu'à nos jours

Genlis Stéphanie Félicité Comtesse De 1746-1830

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• France

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• Nombre de lectures: 6
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 14 Mo

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7 Q :2 MÉMOIRES DE MADAME LA COMTESSE IMPRIMERIE DE P. 3. DE MAT, MÉMOIRES IHÉDITS DE MADAME LA COMTESSE 5 W. cir. R LE DIX-HUITIÈME SIÈCLE ET LA RÉVOLUTION FRANÇAISE, DEPUIS 1^56 jusqu'à kos jours. TOME PRE>nER. m wv BRUXELLES, DE MAT, A LA LIBRAIKIB rSAVÇAISB ET ÏTEABCtliS, GRAMOS PLACB, X» ll88. K.occc. xxr. y. I , PRÉFACE. Tout auteur doit répondre de son ouvrage c'est une vérité incontestable puisqu'd est ,I qu'il de lalégalement reconnu a lâcheté ày écrit à la fois anonyme et criti-publier un I que; quelque fondée que soit la censure, lui ' laauteur ne peut se permettre avec autorité avec fruit, qu'en se nom-et par conséquent mant. Il est impossible qu'il n'y ait pas un • critiques (et souvent très-grand nombre de dans un ouvrage qui contient une])iquantes ) particulières le récitinfinité d'anecdotes , et arrivés successivement pen-des événemens demi-siècle. Laisser après soidant plus d'im PREFACE.VI qu'on eût craint de pulîlierdes mémoires, vie, c'est rendre suspecte leur vé-durant sa et c'est enquelque sorte profaner l'asileracité 5 de la tombe -, faiteinaccessible et sacré J)our^ le dernier refuge de Finnocence oppri-jêtre mée , elle ne doit pas l'être de la pusillani- écrivains quels qu'ils soientmité des qu , , mettre au jour leur liistoire que lortn'osent , qu'ils sont renfermés dans son sein. La pierre sépulcrale est muette." />

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MÉMOIRES
DE MADAME LA COMTESSEIMPRIMERIE DE P. 3. DE MAT,MÉMOIRES
IHÉDITS
DE MADAME LA COMTESSE
5 W. cir.
R LE DIX-HUITIÈME SIÈCLE
ET
LA RÉVOLUTION FRANÇAISE,
DEPUIS 1^56 jusqu'à kos jours.
TOME PRE>nER.
m wv
BRUXELLES,
DE MAT, A LA LIBRAIKIB rSAVÇAISB ET ÏTEABCtliS,
GRAMOS PLACB, X» ll88.
K.occc. xxr.y. I,
PRÉFACE.
Tout auteur doit répondre de son ouvrage
c'est une vérité incontestable puisqu'd est
,I
qu'il de lalégalement reconnu a lâcheté ày
écrit à la fois anonyme et criti-publier un
I
que; quelque fondée que soit la censure, lui
' laauteur ne peut se permettre avec autorité
avec fruit, qu'en se nom-et par conséquent
mant. Il est impossible qu'il n'y ait pas un
• critiques (et souvent très-grand nombre de
dans un ouvrage qui contient une])iquantes )
particulières le récitinfinité d'anecdotes , et
arrivés successivement pen-des événemens
demi-siècle. Laisser après soidant plus d'imPREFACE.VI
qu'on eût craint de pulîlierdes mémoires,
vie, c'est rendre suspecte leur vé-durant sa
et c'est enquelque sorte profaner l'asileracité 5
de la tombe -, faiteinaccessible et sacré J)our^
le dernier refuge de Finnocence oppri-jêtre
mée , elle ne doit pas l'être de la pusillani-
écrivains quels qu'ils soientmité des qu
, ,
mettre au jour leur liistoire que lortn'osent
,
qu'ils sont renfermés dans son sein. La pierre
sépulcrale est muette. Puisqu'on ne peut l'in-
ne doit retentir que pour êtreterroger elle,
touchant des vœux de la religion etl'écbo
regrets de l'amitié. L'authenticité desmé-des
lesmoires surtout dans temps de troubles(
factions n'est incontestable à tous leset de )
yeux, que lorsque l'auteur se décide à voir
paraître de son vivant ces récits contempo-
rains alors même que les écrits posthumes5
sont parfaitement exacts et fidèles, le public
peut toujours croire qu'ils sont falsifiés.