Nicolas Ier et Napoléon III; les préliminaires de la guerre de Crimée, 1852-1854

Thouvenel Louis 1853-, Édouard Antoine Thouvenel

Sujets

• Russia
• Crimean War
• France

Informations

• Publié par: les_archives_du_savoir
• Nombre de lectures: 28
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 17 Mo

Extrait

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NICOLAS V"
ET
NAPOLÉON [IICALMAISN LÉVY, ÉDITEUR
Format in-S".
(Correspondance ThouvenelLa Grèce du roi Othon de M.
avec sa famille et ses amis), publiée par L. Thouvenel. 1 vol.
Le Secret de l'Empereur échangée entre
le FlahaultM. Thouvenel, le duc de Gramont et général de
1860-1863), publiée par L. Thouvenel (2' édition) . 2 vol.
—IMPKIMEriE ClUIX, RVE BERGÈRE, PARIS.20, 6310-i-F1.L. THOUVENEL
NICOLAS F"
E T
NAPOLEON III
LES PRÉLIMINAIRES DE LA GUERRE DE CRIMÉE
1852-1854
D APRES LES PAPIERS INEDITS
DE
M. THOUVENEL
PARIS
CALMANN LÉVY, ÉDITEUR
ANCIENNE MAISON MICHEL LÉVY FRÈRES
33, RUE AUBER,
1891
Droits de reproduction et de traduction réservés1113244AYAXT-PROPOS
Le public politique a ses engouements comme
le public artistique ou mondain. Ses préférences
s'affirment, on ne sait trop pourquoi, selon les
impressions du moment, tantôt pour une époque,
tantôt pour un personnage, tantôt pour un ordre
de faits. De nos jours, la Russie est à la mode;
lit livres,on ses on écoute sa musique on fait;
grand accueil à ses enfants on cultive soigneu-
;
lesement terrain sur lequel l'heureuse rencontre
a eu lieu. Tout cela est de bon augure pour l'ave-H AVANT-PROPOS.
nir, mais l'avenir ne peut effacer le passé, et le
passé mérite qu'on l'étudié, ne fût-ce qu'à titre
lad'enseignement. C'est donc des rapports de
Russie et de la France à la veille de la guerre
de Crimée qu'il va être question dans ce livre,
et l'histoire de ces rapports va être retracée à
l'aide d'une documentssérie de entièrement
nouveaux et inédits. Mais nous n'hésitons pas
à reconnaître qu'en touchant à ce grave sujet,
nous allons nous heurter à un obstacle redou-
table, c'est-à-dire aux sympathies qui semblent
unir aujourd'hui les deux nations ennemies il y
sentonsa quarante ans ! Et pourtant, nous nous
à l'aise pour parler des origines du con-presque
maintenantflit franco-russe, puisqu'il est avéré
que la guerre de déclarée par nous sans1854,
amertume, se poursuivit sans haine de race, et
se termina à la satisfaction non dissimulée des
deux adversaires. Toutefois, cette incontestable
vérité une fois établie, il est de première néces-
sité, pour comprendre les événements relatés
le présent volume, nedans de pas perdre de vue
nous sommes en 1852. Quatorze ans nousque
séparent de Sadowa ! Dix-huit ans, de Sedan ! Si