Nouvelles princesses de lettres

Tissot Ernest 1867-

Description

O) =o> :in gle. Elle reçut en naissant le don de style. C'est un Gon- ourt — un phénomène intellectuel.féminin PREFACEVI —voir la qxd écrit, avant tout etfemme surtout, cherche à plaire. Dès qu'elles ont ellesdiscerné dans lepublic un émoi, répéte- le beau ou tendre ou comiqueront à satiété^ intellectuel qui leur valut cettegeste fortune, et nous aurons les 50 volumes éperduement sentimentaux de Mme Serao, les 50 ou —100 volumes // en a tant qu'on ne saity —plus où le monde essaie d'êtrejoyeux etde T.filer ses trilles de Mlles Combe etZénaïde —Fleuriot 7ious ne parlerons pas de Mar- celle Tinayrel... Ce queje pourrais ajouter a été déjà dit avant moi,par l excellent cri- tique Paul Fiat. A quoi bon répéter avec d'autresparoles son idée; la voici : Plaire ! il n'est pour ces dames nulle autre raison les lointainesd'exister. Depuis époques où ce leur était l'unique moyen d'échapper à la mort en écartant, par Téveil du désir, les brutalités du mâle primitif, jusqu'aux temps d'extrême civilisation où ce devint leur meil- leur gage de domination sur le citoyen policé, elles ne poursuivent pas leursd'autre but; tous efforts vont à préparer les armes assure-qui ront leur pouvoir. Dès que l'on discerne cette intention ces li-y —vres perdent leur attrait.

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• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 14 Mo

Extrait

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Nouvelles
Princesses
de LettresOuvrages de M. ERNEST TISSOT
CRITIQUE LITTÉRAIRE ET VOYAGES :
Les Evolutions de la Critique française (épuisé).
Le (couronné par l'Académie fran-Drame norvégien
çaise).
Le Livre des Reines (épuisé).
Les sept plaies et sept beautés de l'Italie contempo-
raine (couronné par l'Académie française, épuisé).
Librairie Pcrrin et O^.
(épuisé) Librairie Juven.Le Monsieur qui passe
En préparation :
(TroisièmePrincesse de Lettres série). Les Senti-
mentales.
(Louisa Siefert, Isabelle Kaiser, Hélène Vacaresco, La Comtesse Lara,
Madame Bosemonde-Edmond Rostand.)
ROMANS :
La Dame de l'ennui. — Comme Librairieune rose.
Perrin et O^.
—Les cinq nuits de la Passion. Entre la Folie et
— —la mort. Le Guêpier. Ce qu'il fallait savoir.
Librairie Fasquelle.
En préparation :
— —Viviane. La Chercheuse d'incestes. L'Arc-en-
ciel.ERNEST TISSOT
c===o ^
Nouvelles
Princesses
de Lettres
JuLiA-Alphonse DAUDET
T. COMBE — Mathilde SERAO
Marcelle TINAYRE
- -Zénaïde FLEURIOT
LAUSANNE
FAYOT ET ÉDITEURSG*',
7, rue de Bourg, i88S93II .-^
A M. JACQUES ROUGHE
DIRECTEUR DE « lia Gtrand« f^cvue »
cher Directeur,Ce m'est unejoie, mon din-
votre sur premièrescrire nom la page de cet
ouvrage. Dans le périodique auquel votre
intrépidité après thiverstupéfiante où il
s engourdissait, rendit la vie vermeille du
printemps vous si bon pour mes petitsfûtes
travaux que cette dernière preuve de bien-
oeillance me permettre de vous offrir ce
livre sans ni étonner ni"enchante!...
Avec ce volume, ce sera donc le onzième
oortrait defemme que aurai essayédache-f
')er, —selon la méthode de Sainte-Beuve la
ieule, à mon avis, Il parait, 7ieefficace. Je
"ai su qu'après, qu'en suivant texemple au
"^rai grand critique de notre littérature, je
^aisais quelque chose d'audacieux, de (toutes
)roportio7is gardées) aussi iiitcïise que vos
plendides initiatives théâtrales.. . . Tout Pa-
is s émeut du Théâtre des Arts, ?nes modestes.
PRÉFACEII
études ontsuscité bien des iresdans leclan des
chaussures et chaussettes bleues,.., Edouard
discuter méthode laRod qui tenta de cette à
Hebdomadaire ne trouva aucun argu-Revue
péremptoire à lui opposer. . Chacun, siment .
qu'il ait vécu, se rend compteque les cir-peu
constances de la vie sur nos œuvres,influent
comme elles dirigent notre santé. L'inconvé-
peut-êtrenient de cette méthode doîit fai
en rendant plus cosmopo-élargi le cadre la
c'est la multiplicité des voyages qu'ellelite,
exige. Les Princesses de Lettres m'avaient
conduit de Paris à Genève et de Genève à
——Milan autant dire prendre le tramway
Nouvelles Princesses desmais ces exigèrent
Bretagne (car voulu voirexcursions en fai
les lieuxoù pria Zénaïde Fleuriot), à Naples
(car il fallait vivre sous le ciel oïi aime Ma^
—thilde Serao) je neparle pas de la Suisse
jurassique, mais je pense au Caire où je
trouvai la solutioîi de lintrépide croi-enfin
sade anti-alcoolique de Mlle T. Combe..,.
La plupart des Princesses de Lettres dont
je me suis occupé estimèrent cependant, je
dois l'avouer, mal à leur convenance, les
résultats demes investigations. , ,, Vousavezsu
les polémiques que soulevèrent mes articles
MmeArvèdesur Barine, Qu'importe;puisque