Œuvres - août 1937
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Léon Trotsky
La vérification des idées et des individus à travers l’expérience de la révolution espagnole
24 août 1937
Ce texte a paru pour la première fois dans leBulletin intérieurdu parti socialiste révolutionnaire belge, n° 9, novembre 1937, avec les mentions «A ne pas publier. Seulement pour les membres de l'organisation», et «A toutes les organisations adhérant à la Quatrième Internationale». Dans ce bulletin, le texte, signé Crux, est précédé d'une déclaration du C.C. du P.S.R. indiquant que le retard de sa publication est dû au fait que les éditeurs ont attendu la réponse de Vereecken - mentionné sous la forme abrégée de « Ver. », comme dans le texte - qui n'a pu en rédiger que la première partie. Celle-ci est reproduite à la fin du bulletin sous le titre «La Vérification des individus, des idées, des moyens et des méthodes pour faire triompher les idées, à travers l'expérience de la révolution espagnole». Nous l'avons largement utilisée dans les notes ci-dessous. A noter que Vereecken n'a jamais achevé la rédaction de sa réponse. Notes de P. Broué. La révolution espagnole revêt aux yeux des ouvriers avancés une signification énorme, non seulement en tant qu'événement historique d'une importance primordiale, mais aussi comme école supérieure de stratégie révolutionnaire. Les idées et les individus sont soumis à une vérification exceptionnellement importante et, pourrait-on dire, infaillible. C'est une obligation pour tout marxiste sérieux que d'étudier non seulement les événements de la révolution, mais aussi les positions politiques que divers groupements et des militants isolés prennent, dans notre sein même, face aux événements espagnols.
Le camarade Vereecken et le camarade Sneevliet[1].
Je voudrais dans cette lettre m'arrêter sur un exemple particulier mais au plus haut degré instructif, à savoir la position du camarade Vereecken, l'un des militants dirigeants de notre section belge. Vereecken fut rapporteur sur la question espagnole à la séance du comité central du parti socialiste révolutionnaire[2]de la fin de juillet de cette année. Le compte rendu de son rapport, reproduit dans le bulletin intérieur de la section belge de juin-juillet, est fort bref, dans les vingt-cinq lignes au plus, mais donne néanmoins un tableau suffisamment clair des erreurs du camarade Vereecken, erreurs très dangereuses tant pour notre section belge que pour toute l'Internationale[3].
Le camarade Sneevliet, chef du R.S.A.P. hollandais, s'est, comme on le sait, complètement solidarisé avec la politique du P.O.U.M.[4]et a ainsi clairement révélé combien il s'est éloigné du marxisme révolutionnaire. En ce qui concerne le camarade Vereecken, les choses sont quelque peu différentes. Vereecken est plus prudent. Ses raisonnements, tant passés que présents, sont parsemés de réserves : « d'une part... », « d'autre part... ». Il a à l'égard du P.O.U.M. une position « critique » qui emprunte de nombreux arguments à notre arsenal commun. Mais, au fond, sa position centriste risque beaucoup plus que celle du camarade Sneevliet d'apporter du trouble dans nos rangs[5]. C'est pourquoi il est nécessaire de soumettre les conceptions de Vereecken à une critique attentive.
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