Procès-verbaux des séances du Conseil de régence du roi Charles VIII pendant les mois d'aout 1484 à janvier 1485 : publiés d'après les manuscrits de la Bibliothèque royale

France. Sovereign (1483-1498 : Charles Viii), Adhelm Bernier

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COLLECTION Di; INEDITSDOCUMENTS i)i: rirvNCESI H i.iiisTOiliK PCBI.IKS PAT^ 1)1 l!()l()|{|)|;e KT l'Ail t.HA 3IIII«> DU MIMSTRi: r)R I.INSTFUrriON ITRLIQUK 1» !•:Il E M [ K II E S Il I K iiiSToiiiK roi.n loEE p«^^. PROCÈS-VERBAUX SÉANCESDES DE RÉGENCEDT CONSEIL VfDU ROI CHARLES II PENDANT D'AOUT A JANVIEI!LES MOIS 148^ 1^80 DAPRES LES MANUSCRITS DE LA RIIMJOTHEQIJE ROYALE PAR A. BERNIER AVOCAT A COIR ROYALE DE PAR IS^ PARIS IMPRIMERIE P.OYALE M DCCC XXXVI AVANT-PROPOS. jointes au Journal desDans les notes que nous avons l'occasionÉtats de Tours, de Masseliu', nous avons eu citer desde Procès-verbaux séances du Conseil dedes Charles MIT, en i484, advocatz du roy en parlementM" ; M' Robert Thiboult ) M' Jehan de Nanterre procureur du roy en parlement. , Sur la matière mise en termes par mons"' le chancellier, tou- chant l'évocacion des procès des offices. Pour ce que combien que par cy-devant ait esté conclut ou conseil ladite évocacion auroit lieu , et que le grant con-estroit du roy, que seil dudit s'"' congnoistroit desdits procès et matières d'offices et président en la court de parlement,que le roy, lui estant et eust lait dire à ladite court , en sa présence qu'il vouloit et entendoit, f[ue ladite lieu comme dit est , et que néantmoinsévocacion eust , icelle court n'a obtempéré à ladite conclusion.

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COLLECTION
Di;
INEDITSDOCUMENTS
i)i: rirvNCESI H i.iiisTOiliK
PCBI.IKS
PAT^ 1)1 l!()l()|{|)|;e
KT l'Ail t.HA 3IIII«>
DU MIMSTRi: r)R I.INSTFUrriON ITRLIQUK
1» !•:Il E M [ K II E S Il I K
iiiSToiiiK roi.n loEEp«^^.
PROCÈS-VERBAUX
SÉANCESDES
DE RÉGENCEDT CONSEIL
VfDU ROI CHARLES II
PENDANT D'AOUT A JANVIEI!LES MOIS 148^ 1^80
DAPRES LES MANUSCRITS DE LA RIIMJOTHEQIJE ROYALE
PAR A. BERNIER
AVOCAT A COIR ROYALE DE PAR IS^
PARIS
IMPRIMERIE P.OYALE
M DCCC XXXVIAVANT-PROPOS.
jointes au Journal desDans les notes que nous avons
l'occasionÉtats de Tours, de Masseliu', nous avons eu
citer desde Procès-verbaux séances du Conseil dedes
Charles MIT, en i484, <jui contiennent des renseigne-
ments sur des faits dont avait parlé Masselin. L'étendue
de ces procès-verbaux n'a pas permis de les imprimer dans
l'Appendice à la suite du journal de Masselin comme nous,
en avions d'abord eu le projet; mais la citation que nous
enavions faite et la nature des matières qui sont traitées, ety
qui , réunies aujournal de Masselin , donnent des mémoires
sur le gouvernement et fadministration de la France, pen-
dant l'année i484 presque tout entière, ont décidé mon-
sieur le Ministre de finstruction publique à nous per-
mettre de publier, pour la première fois, un document
jusqu'à ce jour presque entièrement oublié, et dont les
s'étaient encorehistoriens ne pas servis.
peut être considéréCe nouveau volume donc comme
celui qui contient desle complément de le journal états
Tours. Il s'y rattache à la fois par la date et parde la na-
ture des documents qu'il renferme.
' Journal des Etats Généraux de à la note; et la note, à lai48i, p. 617,
fin l'Appendice,de p. 745.n AVANT-PROPOS.
On remarquera , d'ailleurs que ces procès-verbaux sont
,
par eux-mêmes un morceau historique assez intéressant
pour que la publication en soit utile , indépendamment de
toute autre raison. Ce sont des actes authentiques rédigés
par le secrétaire du conseil privé du roi. Ils ne peuvent
manquer de fournir, par leur rédaction même quelques,
lumières précieuses sur ce conseil , sur la nature de ses
attributions, sur ses formes de procéder, sur la manière
dont était entendue et conduite la haute administration de
toutes chosesla France après le règne de Louis XI ; fort
connues ou tout à fait ignorées jusqu'à présent.mal
Les documents authenticpes relatifs au conseil privé
des rois de France sont fort rares , et il en a peu dey
publiés. Tout ce que fon en peut découvrir est fort bon
à mettre au jour, et c'est fun des points sur lesquels les
recherches dans les dépôts d'archives et les publications de
manuscrits inédits peuvent apporter encore le plus de lu-
toutes les personnesmières. Nous croyons donc que qui
fhistoire de France nouss'occupent de cette partie de
avoir fait jouir du fragment quesauront quelque gré de les
nous publions aujourdhui.
document ressort avec une telleL'authenticité de ce
évidence de sa forme même et de sa nature, qu'il nous
semblerait inutile de chercher à fétablir mieux par des
discussions. Nous nous contenterons de faire observer que
deuxdes manuscrits quenous avons eus sous lesyeuxappro-
actes etchent du temps même de la rédaction de ces , que
part, la per-fun d'eux paraît être foriginal; et, d'autre
la moins con-dont fautorité est la plus grande etsonne