Recherches sur le polymorphisme des mollusques de France
240 pages
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Y RECHERCHES SUR POLYMORPHISMELE DE FRANCEDES MOLLUSQUES G. COUTAGNE ANCIEN ÉLÈVE DE L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE LICENCIÉ ES SCIENCES NATURELLE *«waï iihraty et Industrie dePrésenté à la Société d'Agriculture, Sciences Lyon 1894.dans sa séance du 9 novembre LYON ALEXANDRE REIMPRIMERIE 4RUE GENTIL,4, 1895 /-Ci- 2tt^_*-L-7 icJe RECHERCHES SUR LE POLYMORPHISME DES MOLLUSQUES DE FRANCE E IHV.NCE 5 échanges, les coquilles des autres reliions. Or, les échanges m'étaient complètement interdits. D'une part, je devais conserver, de chaque station explorée, le plus grand nombre possible d'individus, afin d'observer les passages, en d'autres termes les variations des caractères, et afin d'étudier les lois de ces variations. En second lieu, et ceci est la raison princi- pale, les échantillons qu'on reçoit par les échanges, et peut- on dire aussi par les achats, sans parler des erreurs ou des lacunes si nombreuses dans l'indication des stations originaires, sont des échantillons (fiés, choisis; tous les intermédiaires entre les formes qui ont été spécifiées sont soigneusement éliminés, le collectionneur qui échange, ou qui vend, ayant intérêt à posséder le plus grand nombre possible d' espèces« différentes », c'est à-d-ire, plus exacte- ment, le plus grand nombre possible de noms différents à mettre sur les coquilles qu'il adresse à ses correspondants.

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Y
RECHERCHES
SUR
POLYMORPHISMELE
DE FRANCEDES MOLLUSQUES
G. COUTAGNE
ANCIEN ÉLÈVE DE L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE
LICENCIÉ ES SCIENCES NATURELLE
*«waï iihraty
et Industrie dePrésenté à la Société d'Agriculture, Sciences Lyon
1894.dans sa séance du 9 novembre
LYON
ALEXANDRE REIMPRIMERIE
4RUE GENTIL,4,
1895/-Ci- 2tt^_*-L-7 icJe
RECHERCHES
SUR
LE POLYMORPHISME
DES MOLLUSQUES DE FRANCE<o<a-
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RECHERCHES
SUR
POLYMORPHISMELE
DES MOLLUSQUES DE FRANCE
G^ÇOUTAGNEy
ANCIEN KIHVK E 1" O II VD L'ÉCOLE LY TRC NIQ K
LICENCIÉ ES SCIENCES N ATU R Kl.LES
MollusktofDïvhâon
Présenté à la Société rVAgriculture, Sciences et Industrie de Lyon
dans sa séance du 9 novembre 1894.
MAY 1 9 1988
JIMMIV0L
LYON
IM P R I M ERIE A L B D R E R E YXA N
i RUE GENTIL, 4
,
i s 9 r»RECHERCHES
SUR
POLYMORPHISMELE
M« FRANCEDES MOLLUSQUES
COUTAGNEG.
présente à la Sociélé d'Agi iculturc, Sueiices el Industrie de LyonMémoire
du 9 novembre 1894.dans sa séance
INTRODUCTION
abordéde vingt ans, que j'aiC'est en 187*2, il a plusy
des mollusques français. Le travaill'étude du polymorphisme
donc le fruit de longues recher-que je publie aujourd'hui est
biennaturalistes voudrontches; j'espère, dès lors, que les
au moins avec une impartialel'accueillir et l'examiner tout
très révolutionnairesbienveillance, malgré ses conclusions
nomenclature.au point de vue de la
circonstances, et dans quelJe dois indiquer dans quelles
but, j'ai poursuivi ces recherches.
espèces a été, assurément,Le problème de l'origine des
de ce siècle, l'un des principaux,pendant la seconde moitié
natura-objets d'étude que leset l'un des plus intéressants
particu-Or, les mollusques, et pluslistes se soient proposé.
éininem-mollusques terrestres, sont des êtreslièrement les
'
0. c.2 RECHERCHES SUR LE POLYMORPHISME
ment propres à faire avancer l'élude de ce problème, par
suivantes :suite des trois particularités
1° variabilité d'un caractère, il évidem-Pour étudier la faut
grand nombre d'individus de provenancesment comparer un
Or il n'est pas d'être organisé dont il soit aussitrès diverses.
et de conserver en collection un nombrefacile de préparer
considérable d'échantillons. On verra, par exemple, dans la
sur Hélix striala,suite de ce travail, que mes conclusions, V
quelques auteurs), sont basées surDrap. (H. Heripènsis de
cent cinquante-quatre coquilles,l'examen comparatif de onze
quatre-vingt-dix stations différentes. Il suffitprovenant de
quelle somme de labeur et quels fraisde faire remarquer
préparation, la conservation, etexigeraient la récolte, la
d'un pareil nombre de plantes, d'insectes,l'étude comparative
animaux mous, cœlentérés, vers, ara-de vertébrés, ou de ces
qu'il faut conserver dans l'alcool. L'examenchnides, etc.,
recueillis à plusieurs années d'intervallecomparatif de sujets
souvent impossible, car bien des caractères,serait même très
chez les végétaux, ne peuvent être sérieusementpar exemple
sur des échantillons frais. Les caractères spéci-étudiés que
fiques des mollusques tcstacés, au contraire, sont de ceux qui
leur intégrité.conservent le plus facilement dans toutese
2° mollusques conservent admirable-Si les coquilles des
nos collections, elles lesment tous leurs caractères dans
dans ces autres collections si précieuses auconservent aussi
amas dede vue de l'histoire de notre globe, dans lespoint
auxfossiles que recèlent les terrains sédimentaires. C'est
grande majorité desmollusques, en effet, qu'appartient la
la paléontologie, etespèces cataloguées jusqu'à ce jour par
fossilifère qui donne deson peut dire que, pour un gisement
de plantes ou de vertébrés, on en ren-restes déterminables
trente donnant des coquilles de mollusquescontre vingt ou
quaternaires, enconservées. Les terrains tertiaires etbien

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