Recherches sur le sphinx du Louvre CA 637 - article ; n°1 ; vol.101, pg 383-421
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Recherches sur le sphinx du Louvre CA 637 - article ; n°1 ; vol.101, pg 383-421

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Description

Bulletin de correspondance hellénique - Année 1977 - Volume 101 - Numéro 1 - Pages 383-421
39 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1977
Nombre de lectures 30
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

Marie-Françoise Billot
Recherches sur le sphinx du Louvre CA 637
In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 101, livraison 1, 1977. pp. 383-421.
Citer ce document / Cite this document :
Billot Marie-Françoise. Recherches sur le sphinx du Louvre CA 637. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 101,
livraison 1, 1977. pp. 383-421.
doi : 10.3406/bch.1977.2029
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1977_num_101_1_2029RECHERCHES SUR LE SPHINX DU LOUVRE CA 637
du de et pour CA pièces Louvre, Jadis la 657 plupart similaires, publié bis le sphinx qui trop par s'y un E. brièvement de rapportent1, nouvel Pottier terre examen* cuite qui exposées. a en inv. permis de avait CA la Éclairé tête de fait 637 réunir et l'acquisition a par des suscité des deux les publications informations depuis fragments en 1895 maintes pour d'ailes plus complémentréflexions le récentes CA musée 637
aires sur la facture et l'attitude du sphinx; on peut tenter d'en approcher de plus près
le style ou du moins l'inspiration, et de proposer une date plus étroitement justifiée ;
enfin, la question de la fonction du sphinx se pose en termes nouveaux. Il n'a donc pas
paru inutile — si longue que puisse sembler la démarche — de présenter d'abord la
bibliographie dont le résumé dresse l'état des recherches sur le sphinx du Louvre,
puis d'établir la liste de tous les sphinx de terre cuite qui ont été publiés, afin de
simplifier d'emblée le jeu des comparaisons.
Bibliographie et état de la question
a. Les fragments du Louvre.
1. M. Collignon dans Monuments grecs publiés par l'Association des Études grecques,
Paris (1897), p. 60, n. 3 : à propos d'un vase janiforme, mention de GA 637 pour comparaison.
2. E. Pottier, «Tête archaïque de terre cuite (Musée du Louvre) », MonPiot 6 (1899),
p. 133 à 144, 4 figures, pi. XII : publication détaillée des trois pièces. Selon le vendeur et
donateur, elles appartiennent à la même statue et ont été trouvées dans une nécropole de
(*) M. N. Duval m'a donné l'occasion de réexaminer ces pièces lorsqu'il m'a confié en 1975 la préparation
du catalogue des terres cuites architecturales de Grèce et d'Asie Mineure que possède le Musée du Louvre.
M. Fr. Villard m'a permis de publier cette étude indépendamment du catalogue. Au Louvre encore,
Mlle B. Tailliez m'a apporté toute son aide amicale et M. Chuzeville a fait les prises de vue. En m'indiquant
que le sphinx devait tourner la tête à 90°, c'est-à-dire plus que je ne pensais initialement, M. J. Ducat m'a
mise sur la voie des recherches qui ont abouti au recollage de l'aile GA 657 à la tête CA 637. Enfin, M. J. Marcadé
m'a fait de nombreuses suggestions. Je prie chacun de bien vouloir trouver ici l'expression de ma profonde
reconnaissance.
(1) L'antiquaire qui avait vendu GA 637 a donné au Louvre, en 1895 ou 1896, les fragments d'aile
CA 657 et CA 657 bis comme provenant du même sphinx. Dans le développement qui suit, la droite, la
gauche, l'avant et l'arrière seront toujours ceux du sphinx, sauf précision contraire. MARIE-FRANÇOISE BILLOT [BCH 101 384
Thèbes; l'auteur confirme la première affirmation par l'identité des argiles, de la technique et
des couleurs; après le don de CA 657 et GA 657 bis, il accepte la seconde sans hésitation. D'après
la configuration générale des ailes, la statue était un sphinx, plutôt qu'une nikè : d'ailleurs
«un sphinx trouve place tout naturellement dans une nécropole, soit posé sur le tombeau
même, soit associé à l'architecture d'un édicule : c'est une figure essentiellement funéraire ».
Œuvre corinthienne où les influences ioniennes, insulaires et attiques sont particulièrement
accusées. Début du ve s.
3. H. Lechat, « Bulletin archéologique », REG 1900, p. 403-404 : rappel de la publication
précédente.
4. W. Deonna, Les statues de terre cuite en Grèce [ci-après : Statues] (1906), p. 26, 46 et
52-53 : sphinx de fabrication corinthienne. « Ces différents fragments, trouvés dans une
nécropole de Thèbes, appartenaient sans doute à une statue funéraire qui décorait un tombeau
de la fin du vie s. ».
5. E. Pottier, Diphilos et les modeleurs de terres cuites grecques (1909), p. 55 : le sphinx
est cité comme un exemple des « terres cuites destinées à orner des monuments, sanctuaires,
trésors de temples ou tombeaux ».
6. M. Gollignon, Les statues funéraires dans l'art grec (1911), p. 42-43 : l'auteur accepte
les conclusions de Pottier et souscrit à ses hypothèses sur la destination de GA 637 qui n'est
d'ailleurs plus cité dans le chapitre consacré au sphinx en général, p. 81 à 88.
7. W. Deonna, « Quelques conventions primitives de l'art grec », REG 1910, p. 387-388
et 400 : à propos de la forme triangulaire de l'œil, et de l'oreille placée de face.
8. P. Jamot, «Tête archaïque de terre cuite, musée du Louvre», MonPiot 19 (1911),
p. 43-47 et pi. XI : à propos d'une tête féminine archaïque provenant de Sicile et faisant partie
d'un décor architectural, références fréquentes à GA 637 et aux interprétations qui en ont été
données jusqu'alors.
9. E. D. Van Buren, Greek fictile revetments in the archaic period [ci-après : GFR] (1926),
p. 63 et p. 173-174 (17) (n° 186), fig. 120 : la découverte et la publication des sphinx de Thermos,
Halae, Galydon et Gorinthe permettent de classer GA 637 parmi les acrotères latéraux, mais la
pièce est à la fois trop volumineuse et trop fine pour avoir décoré un édifice funéraire. La
« nécropole » pouvant être le cimetière moderne voisin du téménos d'Apollon Isménios, il est
possible que le sphinx provienne du temple. Il date de la fin du vie s. et a peut-être été fabriqué,
étant donné sa provenance, dans un atelier thébain.
10. H. Payne, Necrocorinthia (1931), p. 238-240 et 261, pi. 49, 3 et 4. C'est assurément
un acrotère, provenant probablement du temple d'Apollon Isménios. Il est de fabrication
corinthienne et date du milieu du vie s.
11. J. Gharbonneaux, Les terres cuites grecques (1936), p. 9, pi. 21 : acrotère fabriqué dans
un atelier corinthien.
12. Ch. Picard, Manuel d'archéologie grecque, La Sculpture, I, Période archaïque (1935),
p. 468, n. 1 : la tête provient du temple d'Apollon Isménios; l'origine corinthienne est douteuse
(à cause de la provenance ?).
13. G. M. A. Richter, « A Greek terracotta head and the « corinthian » school of terra
cotta sculpture», AJA 52 (1948), p. 331-335 : à propos d'une tête du Metropolitan Museum
datée de 490-485, l'auteur examine l'ensemble des sculptures de terre cuite de l'archaïsme LE SPHINX DU LOUVRE GA 637 385 1977]
tardif (à partir de 530 av. J.-G.) traditionnellement attribuées à Gorinthe; elle y inclut le sphinx
du Louvre qu'elle date donc plus tard que ne le fait Payne. La tradition littéraire qui fait gloire
à Gorinthe d'avoir inventé les antéfixes figurées et peut-être des statues tympanales en terre
cuite, ne peut s'appliquer à la phase de déclin que connaît cette cité à la fin du vie s. ; les argiles
des différentes pièces sont variées ; en revanche l'identité de technique est due à l'invariabilité
des méthodes de travail d'un atelier à l'autre. Loin d'être l'œuvre des seuls ateliers corinthiens,
ces pièces ont été produites dans différents centres de fabrication, par des artisans locaux ou
ambulants.
14. G. M. A. Richter, Archaic Greek art against its historical background (1949), p. 92 et
n. 191 : dans la perspective hypercritique ouverte par l'étude précédente, l'auteur cite GA 637
dans un chapitre consacré à l'art en Béotie, et le date après le milieu du vie s. ; elle rappelle que
l'attribution au temple d'Apollon Isménios n'est qu'hypothétique.
15. S. Mollard-Besques, Catalogue raisonné des figurines et reliefs en terre cuite grecs et
romains, I, Époque préhellénique, géométrique, archaïque et classique [ci-après : Catalogue I]
(1954), p. 22, В 131 et В 132, pi. XVII : reprend l'hypothèse d'une attribution au temple
d'Apollon Isménios; importation corinthienne datée de 540-530 av. J.-G.
16. N. Hi

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