Notes bibliographiques  ; n°181 ; vol.68, pg 273-315
44 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Notes bibliographiques ; n°181 ; vol.68, pg 273-315

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
44 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1982 - Volume 68 - Numéro 181 - Pages 273-315
43 pages

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1982
Nombre de lectures 27
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

Notes bibliographiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 68. N°181, 1982. pp. 273-315.
Citer ce document / Cite this document :
Notes bibliographiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 68. N°181, 1982. pp. 273-315.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1982_num_68_181_1704NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
INSTRUMENTS DE TRAVAIL
Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastiques, sous la dir. de R. Aubeht,
assisté de J.-P. Hendrickx et de J.-P. Sosscm. T. XIX, fasc. 113, Garcia- Gatia-
nensis. Paris, Letouzey et Ané, 1981. (19 X 27), col. 1169-1407. — Cette livraison
termine le T. XIX. Nous signalerons en particulier trois notices qui intéressent
tous les historiens de l'Église. Il s'agit de celles concernant Gabriel Garcia Moreno
(1822-1875), homme politique de la République de l'Equateur, qui passa toute
sa vie à rechercher un droit chrétien; le cardinal Pietro Gasparri (1852-1934),
secrétaire d'État de Benoît XV et de Pie XI, dont on connaît le rôle, entre autres,
dans la préparation du Code de droit canonique ; le cardinal Gasquet (1846-1929),
dont l'action spirituelle, diplomatique et historique occupe une place importante
dans l'histoire de l'Église ; les deux cardinaux bénéficient chacun d'une étude
remarquable du chanoine Aubert. A côté de ces très grands noms, il y en aurait
une foule d'autres à signaler. Relevons au moins l'article signé de Mgr Poupard
sur le nonce à Paris Antonio Garibaldi (1797-1853) ; celui sur Lucien Garrelon
(1827-1873), Carme déchaussé, connu sous le nom de P. Marie-Ephrem, vicaire
apostolique de Mangalore, dans l'Inde, dont la vie et l'œuvre méritaient cette bonne
étude. Signalons encore le philosophe thomiste Joseph Gardair (1846-1911), et le
musicologue religieux Amédée Gastoué (1873-1943). On pourrait enfin s'attarder
à l'étude sur l'abbaye du Gard dans le diocèse d'Amiens et à l'histoire de la congré
gation des Gardistes (xvne siècle-1913), dont la connaissance n'est pas négligeable
pour comprendre la vie religieuse de la Provence. ,
— Dictionnaire de spiritualité ascétique et mystique. Doctrine et histoire. Fondé
par M. Viller, F. Cavallera, J. de Guibert, S. J., continué par A. Rayez,
A. Derville et A. Solignac, S. J., T. XI, fasc. LXXII-LXXIII : Nabinal-Ochino.
Paris, Beauchesne, 1981. In-4°, col. 1-576. — Dans cette livraison, l'article consacré
au cardinal Newman (1801-1890) occupe évidemment une place centrale. Il permet
de pénétrer sa vie spirituelle, et d'en dégager les grandes lignes. L'article sur saint
Norbert (1080-1134), fondateur de l'ordre des chanoines réguliers de Prémontré,
est lui aussi de grande utilité, car le personnage demeure jusqu'ici mal connu du
public ; il ne manquera pas de retenir l'attention. Plusieurs Jésuites ont fait l'objet
d'études indispensables. Je retiendrai celle dédiée à Jérôme Nadal (1507-1580),
un des compagnons d'Ignace. Dans cette évocation de personnalités, il faut souligner
toute la place qui a été donnée à des auteurs grecs et arméniens. Il serait quasiment
impossible de trouver sur certains d'autres informations accessibles en langue
française. J'indiquerai entre autres Nersès de Lambron (1152-1198), archevêque
et docteur de l'Église arménienne; IV Snorhali (1102-1173), Catholicos
et de la même Église, dont l'ouvrage sur le Pasteur est capital ; ou encore
Nicétas Stéthatos (xie siècle), moine byzantin. Je devrais m'arrêter également sur
la longue liste des personnages divers portant le nom de Nicolas. Je me bornerai
à signaler le nom d'Auguste Nicolas (1807-1888), bordelais, auteur des Études 274 NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
philosophiques sur le christianisme, qui eurent 26 éditions, et valurent à son auteur
d'être un des plus grands apologistes du xixe siècle.
Si nous passons à des domaines plus larges, il faudrait faire remarquer la valeur
de l'article Églises nordiques, et celle des études consacrées à des sujets spirituels
ou dogmatiques : Nature et contemplation ; Néant ; Nuit ; Obéissance. Ce dernier
mériterait de retenir spécialement l'attention, comme aussi l'excellente monograp
hie relative à l'ouvrage mystique anglais de la fin du XIVe siècle : Nuage de l'incon-
naissance. Le Père James Walsh en a fourni une présentation équilibrée et très
nuancée. Je ne veux pas terminer sans renvoyer à l'article Noé, signé de l'abbé
P.-M. Guillaume, qui connaît si bien la spiritualité de l'Ancien Testament.
R. Darricau.
— Martin de Framond. Sceaux rouer gats du Moyen âge. Étude et corpus. Avant-
propos par Jean Delmas. Préface par Robert-Henri Bautier. Rodez, Archives
départementales de l'Aveyron, 1982. (21 X 30), 422 p., £11. — Corpus et catalogues
ont en général mauvaise presse parmi les travaux universitaires. La thèse d'École
des chartes de Martin de Framond apporte une fois de plus un démenti à cet état
d'esprit. Ce jeune érudit a eu le courage d'entreprendre et de mener à bien le corpus
des sceaux rouergats médiévaux. C'est dire la masse de répertoires et de documents
dépouillés. Le résultat est là : quelque 538 sceaux retrouvés pour le seul Moyen âge,
et le Rouergue n'est ni la Flandre ni la Lorraine...
Précédé d'une importante introduction historique construite en trois parties :
t les sigillants », c diplomatique », c décor », le corpus a été construit selon la méthode
traditionnelle en usage dans l'École française : sceaux laïques, sceaux ecclésiastiques.
Seule cette seconde partie nous retiendra. Elle n'est pas la plus importante (n08 407-
538), et est divisée en plusieurs séries : ,
3e série : c Les évêques », de 1161 à 1481, où l'on voit le sceau épiscopal devenir
progressivement un véritable objet d'art, passant de la simple figuration d'un évêque
bénissant à une représentation de la Vierge, assise, dans une architecture composite,
entourée de divers personnages, dont l'évêque ;
8e série : c Chapitre et clergé séculier » ; plus tardive, elle va de 1220 au xive siècle.
Le sceau du chapitre cathédral suit une évolution semblable, et il faut noter l'exi
stence de sceaux émanés de simples chanoines ou clercs, au xive siècle. Notons le
remarquable sceau de Jean de Cardaillac, patriarche d'Alexandrie et administra
teur perpétuel de l'évêché (1371-1378) ;
9e série : « Abbayes et clergé séculier », où l'on retrouve toutes les grandes abbayes
du diocèse : Beaulieu, Bonnecombe, Conques, Loc-Dieu, Nant, Sylvanès, Nonenque,
Le Monastère, ainsi que quelques prieurés. Il s'agit dans la plupart des cas du sceau
abbatial.
10e série : < Autres établissements religieux », où sont regroupés quelques sceaux
provenant de la Chartreuse de Villefranche, des Frères mineurs de Rodez, des Frères
prêcheurs de la même ville, de Templiers, d'Hospitaliers (Aubrac et Saint- Jean-de-
Jérusalem).
11e série : « Omcialités », avant tout celle de Rodez ; celle de Vabres n'est repré
sentée que par deux numéros et celle de Saint-Antonin par un seul numéro.
Le sceau ecclésiastique est apparu très tôt en Rouergue : vers 1120 pour l'évêque,
1123 pour l'abbé de Vabres. Puis c'est au tour de Conques et des abbayes cister
ciennes récemment établies de se munir d'un sceau. Antériorité donc du sceau
ecclésiastique sur le sceau laïque : 1187 seulement pour le premier sceau de ville,
celui de Millau. Dès la fin du xne siècle, c'est au tour du chapitre cathédral et de
ses principaux dignitaires de posséder un sceau. On verra même un moine, Gaillard
de Mirabel, sacristain de Bonnecombe, en posséder un dès 1248. L'emploi du sceau NOTES BIBLIOGRAPHIQUES 275
ecclésiastique comme sceau de juridiction dès le xme siècle, face aux sceaux laïques,
est bien mis en valeur dans l'introduction, et matérialisé par une carte. L'ofncialité
de Rodez et les grandes abbayes, Bonnecombe et Conques en particulier, ont fait
face aux sceaux royaux et seigneuriaux.
L'histoire ecclésiastique n'occupe qu'un cinquième environ de ce gros volume,
mais c'est là une nou

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents