P.-M. Duval. Les dieux de la Gaule  ; n°2 ; vol.193, pg 237-238
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Revue de l'histoire des religions - Année 1978 - Volume 193 - Numéro 2 - Pages 237-238
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Publié le 01 janvier 1978
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Langue Français

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Robert Turcan
P.-M. Duval. Les dieux de la Gaule
In: Revue de l'histoire des religions, tome 193 n°2, 1978. pp. 237-238.
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Turcan Robert. P.-M. Duval. Les dieux de la Gaule. In: Revue de l'histoire des religions, tome 193 n°2, 1978. pp. 237-238.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1978_num_193_2_6683Notices bibliographiques 237
[Augustorum et 'PcofxYjç) qu'on lit respectivement sur la mensa et sur
Tépitaphe de Gaionas (p. 87 ss.). Cette dernière raison ne me paraît
pas décisive, d'autant que Gaionas était Claudialis Augustalis, et
sur ce point l'appendice III (p. 92 s.) répond judicieusement aux objec
tions soulevées à propos du titre abrégé CL.AVG. Cistiber Augus
torum peut s'appliquer à un cistophore non pas nécessairement du
culte impérial, mais d'un culte lié au culte impérial : cistophore pour
le compte des Augustes dans le culte de Cybèle, par exemple, qui
faisait fort bon ménage — nous le savons — • avec la déesse syrienne,
sa « consœur » (Apul., Met., VIII, 25, 3 ; IX, 10, 3).
G. passe minutieusement en revue les explications proposées de
desmos, en liaison ou non avec le fameux desmophylax de Doura-
Europos ; il serait enclin (p. 104) à trouver « attractive » la thèse de
Ch. Bruston selon qui Gaionas avait contracté un « engagement » et
s'en était acquitté en faisant aménager la fontaine. L'interprétation
matérielle de P. Gauckler (desmos au sens de captation, canalisation)
n'a pourtant rien perdu de sa force et de son intérêt. L'épitaphe de
Gaionas (p. 111 ss.) n'affirme pas qu'il est exempt de la mort (grâce
à l'initiation) ; l'expression grecque précitée n'est qu'une variante
du lieu commun suivant lequel tout homme vivant est un débiteur
qui acquitte sa dette en mourant, tout simplement ! Quant au plan
complexe du temple III, a-t-il vraiment une hérédité persique ? La
communication de M. Dieulafoy sur ce sujet [CRAI, 1909) n'a guère
retenu l'attention des spécialistes. G. ne prend pas position ni pour
ni contre, mais souligne pour finir l'utilité de comparaisons éventuelles
avec l'architecture religieuse de l'Orient ancien.
La table des planches illustrées en fait un commentaire objectif
et ponctuel. Cette sobre et dense monographie, dont plusieurs points
sont résumés dans un article de Pacific Coast Philology, 10, 1975,
p. 29-34, devrait inciter l'administration des Scavi à recreuser le sol
de la Villa Sciarra.
Robert Turcan.
Paul-Marie Duval. — Les dieux de la Gaule, nouvelle édition mise
à jour, Paris, Payot, 1976, 169 p., in-12, 92 fig., index (Petite Biblio
thèque Payot, n° 298). — Le panthéon gaulois et gallo-romain est
un monde passablement touffu, disparate et déconcertant, malgré les
fausses clartés de Vinlerpretatio Romana. Et les historiens de la religion
gauloise, les celtomanes n'ont pas toujours contribué à décanter les
données du problème ! Aussi savait-on gré à P. -M. Duval d'avoir
publié sur Les dieux de la Gaule, en 1957, dans la collection « Mythes
et religions », un précis dépouillé, pédagogique et eoncis qui faisait
objectivement le point sur plusieurs questions épineuses ou mal élu
cidées. L'intérêt de cette réédition ne tient pas seulement à une mise
à jour bibliographique. Le texte en est en partie retouché, refondu
ici et là — parfois nuancé — et renforcé par des additions substan- 238 Revue de l'Histoire des Religions
tielles de pages ou de paragraphes entiers qui tiennent compte des
découvertes ou des publications récentes. Les illustrations de dessins
au trait sont rassemblées en fin de volume, enrichies de figures nou
velles et expliquées avec indication d'origine dans une table analy
tique. Enfin, nouveauté notable et précieuse, six index (des auteurs
et textes anciens, des noms de dieux ou de héros, des divinités ano
nymes — zoomorphes, naturistes — et des particularités cultuelles,
des anthroponymes et ethniques gaulois, des mots ou éléments de
mots gaulois, des noms géographiques) font de ce petit volume un bon
instrument de travail et d'enseignement.
Une plus grande part y est réservée au bestiaire et aux types
thériomorphes du monnayage gaulois que certaines extravagances du
siècle dernier avaient fait négliger. La préface met l'accent sur les
orientations et les acquis de la recherche actuelle. L'utilisation de la
littérature irlandaise doit désormais « être admise comme un dogme »
(p. 6). Mais la polyvalence des dieux celtiques est rejetée : il faut
« dépister et cerner » leur spécificité fondamentale (p. 7). Fidèle à
H. d'Arbois de Jubainville, l'auteur admet que Lyon doit son nom au
dieu Lug et ne cite pas l'article — d'ailleurs inégalement convain
cant — de P. Flobert : « Lugudunum », une etymologie gauloise de
l'empereur Claude, REL, 46, 1968, p. 264 ss. (cf. G.-Ch. Picard, dans
Bull. Soc. E. Renan, 1973, p. 19 = RHR, 185, 1974, p. 127). Dans la
série des représentations du dieu aux bois de cerf (Cernunnos ?), on
pourrait ajouter (p. 47 s. et 112) le relief d'Escolives : R. Kapps,
Escolives sainte-Camille gallo-romain, RAE, suppl. 1, Dijon, 1974,
p. 60 et pi. 40. Concernant le mithriacisme (p. 108 s.), je crois qu'il
faut tenir compte de certains cas d'acclimatation locale en liaison,
notamment, avec les cultes de sources : cf. maintenant V. J. Walters,
The Cull of Mithras in the Roman Provinces of Gaul, Leyde, 1974,
p. 42 ss.
Robert Turcan.
R. E. Brown, K. P. Donfried, J. Reumann. — Saint Pierre
dans le Nouveau Testament, Paris, Cerf, 1974, 223 p. — Ce livre est le
résultat d'un travail fait en commun par plusieurs exégètes luthériens
et catholiques des Etats-Unis en vue de dégager ce qui peut être
considéré comme historiquement certain sur la personne et le rôle
de Pierre avant et après la mort de Jésus et pour voir le développement
qu'a subi l'image de Pierre dans les écrits du Nouveau Testament.
Les auteurs étudient successivement ce qui est dit de lui dans les lettres
de Paul, les Actes des Apôtres, chacun des quatre évangiles et les
lettres attribuées à Pierre. Ils mènent leur enquête avec une bonne
connaissance des problèmes critiques qui se posent à propos de chaque
ouvrage et un souci de grande objectivité. Ce livre, de lecture facile,
permettra de prendre rapidement connaissance de l'état actuel de la
science. Faut-il cependant exprimer un regret ? Le nt parle plusieurs

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