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I: 97SBN 84558-2--118-960orVs 0ueE IRTAOLEYRNFEÀ 2-9571 , iS «900iaedp sanon  em grand t on aura ruoiam.trop tEt au lmer de fil .E»iaerref iassom dau n59, n 17tloV ,ecèin as ef ontieev dreaitéireria ed s alie cemllt enoppren.yI  lerrctu eeigneurie de Fer ruop sniurtsnoc ensçomasatiart re sebgrbauotel on cre sau, hâteom dneaierison sv rurolaruerop s« coïonnaît une ivrep ra .nEj naurtoe  lôtitssau tiaf iuq » eirepressem il donte  torepluEd  eo loue meisimptiam nE .bac ua ,e nise da paer lti éetnrdndi :aCe ap ldeveaurnted eav ssehc ed aret de Louis Zi,no  nir tossuc ediD ed eidépolcermbleA dett ro .uPnesiemD amadEncys l danbliésed gav f à eriairtane s.ueol Vciel« G ,tl atrcontinueenève »  segetrusif enov-on. dit pas Lesér as à ,noitcads pat eserngraét ,amlii  laftuc épondit Can-didetse eib id nr ,tmiulntne- . laCee encrééion ciatsaos»  ,nrye àeFe irtaol V.«inrdaj erton revitlu, a déciVoltaireetuad  e eudc âha  lntveiè p àcef rueria991 op 9c 25 aveier,publlagad cé sed 0naidérémph ées le, ud eiv al ed se08 de sedé en 20adsnu enl naec re is ldent eprreniel : eugnoah etga v ni s ànneér.Puveni avebliéuos el c ed neitleil VlarnFee  dhplisopoehà F reney (1758-1778). uD niaprus  al anple churpoes leir
Fondation Voltaire à Ferney
1759 - 2009
ney
Voltaire à Fer 250 ans
-Veytaol
Vous seriez enchanté de mon château, il est d’ordre dorique et durera mille ans. Je mets sur la frise «Voltaire fecit».
Voltaire à la comtesse d’Argental, 20 juillet 1759
Lucien Choudin (LC) Alex Décotte (AD) Jacqueline Forget (JF) André Magnan (AM) Avec la participation d’Andrew Brown (AB), Alain Gégout (AG) et Olivier Guichard (OG)
Voltaire à Ferney 1759-2009
« Si on ne m’aide pas on aura grand tort. Et pour m’aider il faut me laisser faire »
Illustrations : Garry Apgar, Hugh Bulley, Alain Gégout (Lutopic), Aline Rohrbach Centre international d’étude du XVIIIe siècle Photos : Jean-Robert Comte, Alex Décotte, Etienne-Paul Maquet
Fondation Voltaire à Ferney Sous l’égide de la Fondation de France 26 Grand’rue, 01210 Ferney-Voltaire www.fondation-voltaire.net info@fondation-voltaire.net
Dimanche au cabaret
Les vaches de madame Denis Au cabaret de Louis Zin, vigneron de surcroît, on riait sous cape mais on riait. Et comment ! Mieux : on se gaussait. Pensez ! Entre le seigneur qui faisait la chasse aux voleurs de bois et son inénarrable nièce qui courait jusque derrière les cuisinières pour leur expliquer comment éplucher les pommes de terre sans en perdre un gramme de chair – elle qui n’en manquait pas – chacun des villageois se mettait peu à peu en tête que le château et ses nouveaux propriétaires illustraient désormais, pour l’édification de tous, les vertus de la probité, de la fraternité, du respect et d’une organisation sans faille. Or, quatre jours plus tôt, le mardi vingt-huit mai de l’an de grâce 1759, le messier de Moëns, Catherin Thomas, qui ne dédaignait pas la fréquentation du cabaret, faisait ses courses ordinaires sur les six heures de relevée lorsqu’il surprit dans une pièce de vigne haute appartenant au sieur Bellami, citoyen de Genève, vingt six bêtes à cornes, tant vaches, génisses que mogeons, où elles avaient déjà fait un dégât considérable. Lesdites bêtes n’étant gardées par personne, il s’en saisit, à l’aide de Jean-Louis Alliod et de Bernard Gaillard, et les conduisit dans la cour dudit sieur Bellami où, peu de temps après, un berger et un autre do-mestique les vinrent réclamer. Si les vingt-six carnes n’avaient pas pu être identifiées, les deux hommes venus à leur quête l’étaient davantage, même par des moineaux – c’est ainsi que les irres- pectueux écorchaient les habitants du hameau de Moëns, voisin et néanmoins ennemi. Les deux larrons appartenaient à madame Denis, la nièce et dulcinée de Voltaire. Les vingt-six vaches aussi. Comme son nom l’y prédisposait, le sieur Bellami fut bon prince et beau joueur. Il permit aux vachers de repartir avec le cheptel, sous condition que la
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