D esopiuginslear,nlueistrdeessstoeumrcpess,l’qhuoelmanmaetauarpepmriestàguétinléisreeru,speomuresnetàsadisposition. La« réparationdesos,desarticulations,desmusclesetdesnerfs fut, pendant des millénaires, le domaine réservé des rebouteux qui se transmettaient leurs secrets de père en fils. Par des manœuvres de massage, d’étirement, de mobilisations des zones blessées par des chocs ou des mouvements forcés, ils « remettaient en place »,débloquaientd’unemanièreempiriquemaisefficace.Certainsmême, à la fois chirurgiens et rebouteux à l’image d’Ambroise Paré (1509-1590, inventeur de la ligature des artères), réduisaient les fractures, opéraient,amputaientetcautérisaientlesplaies.
Plus tard, la profession médicale s’organisant, les chirurgiens furentenglobésauseinducorpsmédical,nepratiquantplusquela chirurgieetl aissantainsil apratiquedureboutement,j ugéesecondaire, auxrebouteux.
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1. Les premières preuves
O STÉOPATHIE
La première référence aux pratiques de médecine manuelle remonte à la haute Égypte où, sur une fresque découverte dans la tombe du pharaon Ramsès II (environ 1298 à 1235 av. J.-C.), une figurinemontreunpraticientraitantcequiparaîtêtreunelésiondu coude.