ces journées d’études s’intéressent à la fois au Parti communiste français et à la gestion publique elocale au xx siècle. Elles croisent des angles d’approche souvent dissociés – l’étude des partis po- litiques et l’analyse des politiques publiques – afn de contribuer à une meilleure connaissance des formes et des enjeux de la compétition politique locale. Les communications portent sur l’engage- ment militant et la formation du pouvoir local (municipal, interunal, départemental, etc.). Elles cherchent à mettre en perspective l’action militante aux prises avec les institutions publiques. A l’échelon local, les luttes politiques investissent différentes scènes (municipale, associative, syndi- cale, partisane, etc.). Saisir les formes changeantes de l’interdépendance entre ces différentes scènes epermet de mieux comprendre les transformations du pouvoir municipal au cours du xx siècle. Une telle démarche ancre l’action publique dans les réseaux sociaux et militants. La conception et la mise en œuvre des politiques publiques locales ne sont pas dissociables des rapports plus ou moins confictuels qui se nouent entre élus, agents administratifs (fonctionnaires territoriaux, représentants de l’État) et porte-parole des groupes de pression (partis, associations, syndicats).