CHRONIQUEdeMICHEL LE SYRIENPARIS. � IMPRIMERIE CAMIS ET C", 172, QUAI DE JEMMAPES,.section orientale a. BURD1N, a angersImprimeurs du Minist re de l'Instruction publique et des Beaux-Arts. �CHRONIQUEdeMICHEL LE SYRIENPATRIARCHE JACOBITE D'AINTIOCHE(1166-1199)�dit�e pour la premi re fois et traduite eu fran ais � �PARJ.-B. CHABOTOuvrage publi avec Vencouragement et sous le patronage de ------- �l'Acad mie des Inscriptions et Belles-Lettres.�TOME PREMIERPARISERNEST LEROUX, �DITEUR28, RUE BONAPARTE, 281899� LJBRARY?AVANT-PROPOSLe premier volume de la Chronique de Michel le Syrien aurait d �para�tre depuis plusieurs mois. Une s rie de difficult s mat rielles � � �tout fait inattendues en a retard� l'apparition jusqu' ce jour. � � �Les dispositions n cessaires ont t prises pour que ces difficult s� � � �ne se renouvellent pas, et nous avons confiance de pouvoir donnerdans quelques mois le second fascicule d j en majeure partie im- � �prim�.Notre dessein tait de mettre en t te de ce premier volume une� �Introduction d velopp e; mais les nombreux renvois que cette� �introduction comporte aux diff rentes parties de l'ouvrage ne nous �permettent pas de l'achever utilement avant la publication int grale �de la Chronique. Elle para tra donc avec le dernier fascicule et les �Tables. On y trouvera les explications voules sur la m thode que nous �avons suivie pour l' dition de Michel. Nous nous bornerons ici � �quelques observations pr liminaires. ...
CHRONIQUE
de
MICHEL LE SYRIEN
PARIS. � IMPRIMERIE CAMIS ET C", 172, QUAI DE JEMMAPES,.
section orientale a. BURD1N, a angers
Imprimeurs du Minist re de l'Instruction publique et des Beaux-Arts. �
CHRONIQUE
de
MICHEL LE SYRIEN
PATRIARCHE JACOBITE D'AINTIOCHE
(1166-1199)
�dit�e pour la premi re fois et traduite eu fran ais � �
PAR
J.-B. CHABOT
Ouvrage publi avec Vencouragement et sous le patronage de ------- �
l'Acad mie des Inscriptions et Belles-Lettres.�
TOME PREMIER
PARIS
ERNEST LEROUX, �DITEUR
28, RUE BONAPARTE, 28
1899
� LJBRARY?
AVANT-PROPOS
Le premier volume de la Chronique de Michel le Syrien aurait d �
para�tre depuis plusieurs mois. Une s rie de difficult s mat rielles � � �
tout fait inattendues en a retard� l'apparition jusqu' ce jour. � � �
Les dispositions n cessaires ont t prises pour que ces difficult s� � � �
ne se renouvellent pas, et nous avons confiance de pouvoir donner
dans quelques mois le second fascicule d j en majeure partie im- � �
prim�.
Notre dessein tait de mettre en t te de ce premier volume une� �
Introduction d velopp e; mais les nombreux renvois que cette� �
introduction comporte aux diff rentes parties de l'ouvrage ne nous �
permettent pas de l'achever utilement avant la publication int grale �
de la Chronique. Elle para tra donc avec le dernier fascicule et les �
Tables. On y trouvera les explications voules sur la m thode que nous �
avons suivie pour l' dition de Michel. Nous nous bornerons ici � �
quelques observations pr liminaires. �
Nous citons toujours le Chronicon d'Eus BE d'apr s l' dition de � � �
Sch ne, Berlin, 4866-1875. Quand nous renvoyons aux dates des�
Canons chronologiques, H d signe la version latine de S. J r me; � � �Arm., la version arm nienne; lorsque les deux versions sont d'ac- �
cord pour la date nous mettons simplement E.
La Chronique syriaque de Bar-H breus (BH. Chr. syr.) est cit e � �
d'apr�s l' dition de Bedjan, Paris, 1890; et sa Chronique eccl� sias- �
tique (BH. Chr. eccl.) d'apr s l'unique dition d'Abbeloos et Lamy, � �
Louvain, 1872.
La version arabe (carsouni) de la Chronique de Michel, renferm e �
h'
Il
CHRONIQUE DE MICHEL LE SYRIEN
dans le ms. Orient. 4402, du British Mus um, est d sign e par � � �
l'abr�viation : Arab. ou Ar. ; la version arabe de la Biblioth que �
Vaticane, qui commence seulement vers la fin du Livre V, sera cit e �
sous cette rubrique : Ar. Vat.
Les chiffres en caract res gras ins r s dans la traduction r pon- � � � �
dent aux pages du texte syriaque.
Nous avons conserv autant que faire se pouvait, dans les cinq �
premiers Livres, la distribution du texte marginal, par rapport au
texte principal ; mais il tait impossible de toujours reproduire �
exactement la disposition du manuscrit, sans laisser inutilement de
grandes lacunes.
Comme les Canons chronologiques ne sont pas dispos s r guli - � � �
rement au milieu du texte qui devait primitivement les encadrer,
comme chez Eus be, il a paru pr f rable de faire simultan� ment la � � �
transcription de tous les tableaux. Cette transcription, qui est plut t �
une restitution, eu gard au grand nombre de fautes de copiste qui �
se sont gliss es dans les chiffres, sera imprim e � la fin du VI0 Li- � �
vre, l'endroit o� s'arr tent les canons d'Eus be, continu �s ensuite � � �
par ceux de Jacques d'Edesse.
Au lieu de multiplier, dans les notes, les restitutions des noms
propres tir s d'Eus be, qui ont �t estropi s maladroitement par � � � �
les copistes syriaques, dans cette premi re partie de la Chronique, il �
nous a sembl qu'il valait mieux donner simplement la forme grecque�
originale. La restitution du syriaque sera facile pour les Orienta-
listes d'apr s la comparaison avec le grec ; elle aurait � t sans int - � � �
r�t pour ceux qui ne consulteront l'ouvrage qu'au point de vue his-
torique. Pour le m �me motif nous nous sommes abstenu de donner �
des notes purement philologiques.
Les noms de lieu qui demandent tre identifi s se pr sentant � � � �
fr�quemment dans la suite de la Chronique, j'ai pris le parti, pour
�viter les renvois et les r p titions, de r server ces identifications, � � �
et en g n ral toutes les notes g� � ographiques, pour l'Index topogra- �
phique.
Nous n'avons pas toujours signal les erreurs l g res de copiste � � �
qui ne portent que sur la confusion habituelle de quelques lettres
AVANT-PROPOS
ni
en syriaque, et que les lecteurs les moins familiaris s avec cette �
langue redressent sans difficult ; par exemple : o pour ? au commen- �
cement des mots; > pour >, ^ pour\ > pour j, et r ciproquement. �A partir de l'endroit o la Chronique cesse d' tre une simple tra- � �
duction pour devenir un document vraiment syrien, soit par son
originalit�, soit par ses sources, c'est- -dire partir du VIe Livre, � �
nous employons une tout autre m thode tant dans la disposition �
des textes que dans le syst me d'annotations ; nous comparons �
soigneusement le texte de Michel avec ses sources et avec les autres
historiens syriens ou trangers. Mais ce travail de critique nous a �
paru superflu pour la partie qui r pond la Chronique d'Eus be. � � �
Toutes les questions, d'ailleurs assez compliqu es, relatives la � �
chronologie, seront trait es simultan ment dans un chapitre sp - � � �
cial de l'Introduction. Un autre sera consacr l' tude des sources � � � �
de Michel et renfermera de br ves notices sur tous les auteurs qu'il �
cite.
Nous ne pouvons livrer ce premier fascicule la publicit sans � �
exprimer ici nos remerc ments les plus sinc res l'Acad mie des � � � �
Inscriptions et Belles-Lettres pour son g' n reux et bienveillant � �
encouragement, et particuli rement aux Membres de la Commis- �
sion des Travaux litt raires qui ont bien voulu proposer l'Acad - � � �
mie de prendre cette publication sous son patronage.
Que toutes les personnes qui nous ont aid et encourage divers � �
titres, sp cialement M. Barbier de Meynard et M. le Mis de Vogu� , �
re�oivent aussi l'expression de notre gratitude.
Paris, le 15 d cembre 1899.�
J.-B. CHABOT.
CHRONIQUE
DE
MICHEL LE SYRIEN
PR�FACE DE L'AUTEUR1
Fr �res d vots et studieux, comme je consid � rais dans le grand nombre des �
Chroniques les faits qu'il en importait de conna tre, je me suis abstenu �
d'entrer
dans le d tail de ceux qui peuvent �tre connus gr ce au grand nombre des � �
r�cits [existants], et j'ai compil , en recueillant, des crivains � �
eccl�siastiques
et profanes, ce qui tait utile et convenable ; afin de r veiller par l la� � �
paresse
mortelle de beaucoup, et d' claircir les t n bres de l'ignorance, levant le