Citations : Puissances de l’imagination Proust’’lui causait une sorte de répulsion physique. […] Pour lui plaire elle avait un profil trop accusé, la peau fragile, les pommettes trop saillantes, les traits trop tirés.’’’’sentir qu’on possède le cœur d’une femme peut suffire à vous rendre heureux’’’’Il avait distingu é nettement une phrase s’ élevant pendant quelques instants audessus des ondes sonores.’’’’Il reconnut, secrète, bruissante et divisée, la phrase aérienne et odorante qu’il aimait.’’’’cette ressemblance lui conférait à elle aussi une beauté, la rendait plus précieuse.’’’’le mot d’ « œuvre florentine » […] lui permit, comme un titre, de faire pénétrer l’image d’Odette dans un monde de r êves’’’’Ils (les artistes) avaient fait entrer dans leur œuvre, de tels visages qui donnent à celleci un singulier certificat de r éalité et de vie’’ ( Edgar Poe…)’’comme en un portrait d’elle en lequel son type devenait intelligible et clair’’’’Il admirait […], adaptant […], transformait en mérites physiques qu’il se félicitait de trouver r éunis dans un être qu’il pourrait poss éder’’ ’’il n’était plus le même, il n’était plus seul, un être nouveau était avec lui, adhérent, amalgam é à lui, duquel il ne pourrait peut être pas se d ébarrasser’’’’il fallait que notre goût pour lui devint exclusif’’ , ’’besoin insensé et douloureux de le poss ...
Proust -’’lui causait une sorte de répulsion physique. […] Pour lui plaire elle avait un profil trop accusé, la peau fragile, les pommettes trop saillantes, les traits trop tirés.’’
-’’sentir qu’on possède le cœur d’une femme peut suffireà vousrendre heureux’’
-’’Il avait distinguénettement une phrase s’élevant pendant quelques instants au-dessus des ondes sonores.’’
-’’Il reconnut, secrète, bruissante et divisée, la phrase aérienne et odorante qu’il aimait.’’
-’’cette ressemblance lui conféraità elleaussi une beauté, la rendait plus précieuse.’’
-’’le mot d’« œuvreflorentine »[…] lui permit, comme un titre, de faire pénétrer l’image d’Odette dans un monde de rêves’’
-’’Ils (les artistes) avaient fait entrer dans leur œuvre, de tels visages qui donnent àcelle-ci un singulier certificat de réalitéet de vie’’ (Edgar Poe…)
-’’comme en un portrait d’elle en lequel son type devenait intelligible et clair’’
-’’Il admirait […], adaptant […], transformait en mérites physiques qu’il se félicitait de trouver réunis dans unêtre qu’il pourrait posséder’’
-’’il n’était plus le même, il n’était plus seul, unêtre nouveauétait avec lui, adhérent, amalgaméàlui, duquel il ne pourrait peut-être pas se débarrasser’’
-’’il fallait que notre goût pour lui devint exclusif’’ , ’’besoin insensé et douloureux de le posséder’’
-’’Mais cette douleur, la pensée, rien qu’en se la rappelant, la recréait’’
-’’sa jalousie, comme si elleétait l’ombre de son amour’’
-’’Il s’habillait tout en songeantàOdette et ainsi il ne se trouvait pas seul’’