Les enfants et la fête de la présentation
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La fête de la Présentation au Temple est un sujet particulièrement riche. Plusieurs thèmes sont à développer, tous importants. Comment les aborder avec les enfants ? Une recommandation essentielle : avec de jeunes enfants (4-7 ans), il faut surtout ne voir qu’une seule idée à la fois, un seul thème, sous peine d’embrouiller leur esprit. Sinon, ils ne retiendront rien. Selon l’âge et le niveau de formation de votre auditoire, vous choisirez l’un ou l’autre de ces aspects : lumière - offrande - annonce du sacrifice. On peut aussi parler de l’obéissance (sacrifice de notre volonté). Pour les plus petits (4 ans), l’aspect lumière, le plus immédiat, sera le plus facile.
Pour des 6-7 ans, on insistera davantage sur l’aspect offrande, sa relation avec l’offertoire de la messe, mettant en relief l’importance de notre participation à l’offertoire par notre offrande personnelle, ce qui nous conduira à l’aspect sacrifice.
On réservera le développement de ce 3ème thème pour des enfants plus grands (7-8 ans) avec le dernier épisode de ce récit : la prédiction de Siméon sur le glaive de douleur qui annonce le rôle de Marie comme coopératrice de la Rédemption. Dans le cas d’une formation familiale (un peu chaque soir…), vous aurez plus de facilité pour étaler votre enseignement sur plusieurs leçons au cours de la semaine. Quel que soit l'âge des enfants, deux éléments vont assurément les "accrocher" : d'abord le récit
évangélique, si possible la veille au soir, pour les y préparer ; ensuite les en faire vivre avec la liturgie : les cierges et la procession de la Chandeleur sont en eux-mêmes un enseignement.
C'est ensuite seulement que trouvera sa place l'un ou l'autre des thèmes de méditation.

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Publié le 03 octobre 2011
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Langue Français

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LES ENFANTS ET LA FETE DE LA PRESENTATION
La fÍte de la PrÈsentation au Temple est un sujet particuliËrement riche. Plusieurs thËmes sont ‡ dÈvelopper, tous importants. Comment les aborder avec les enfants ? Une recommandation essentielle: avec de jeunes enfants (4-7 ans), il faut surtout ne voirquÕune seule idÈe ‡ la fois, un seul thËme, sous peine dÕembrouiller leur esprit. Sinon, ils ne retiendront rien. Selon lÕ‚ge et le niveau de formation de votre auditoire, vous choisirez lÕun ou lÕautre de ces aspects : lumiËre - offrande - annonce du sacrifice. On peut aussi parler de lÕobÈissance (sacrifice de notre volontÈ). Pour les plus petits (4 ans), lÕaspectlumiËre, le plus immÈdiat, sera le plus facile. Pour des 6-7 ans, on insistera davantage sur lÕaspectoffrande, sa relation avec lÕoffertoire de la messe, mettant en relief lÕimportance de notre participation ‡ lÕoffertoire par notre offrande personnelle, ce qui nous conduira ‡ lÕaspectsacrifice. Ëme On rÈservera le dÈveloppement de ce 3thËme pour des enfants plus grands (7-8 ans) avec le dernier Èpisode de ce rÈcit : la prÈdiction de SimÈon sur leglaive de douleurqui annonce le rÙle de Marie comme coopÈratrice de la RÈdemption. Dans le cas dÕune formation familiale (un peu chaque soirÉ), vous aurez plus de facilitÈ pour Ètaler votre enseignement sur plusieurs leÁons au cours de la semaine. Quel que soit l'‚ge des enfants, deux ÈlÈments vont assurÈment les "accrocher" : d'abord lerÈcit ÈvangÈlique, si possible la veille au soir, pour les y prÈparer ; ensuite les en faire vivre avec laliturgie: les cierges et la procession de la Chandeleur sont en eux-mÍmes un enseignement. C'est ensuite seulement que trouvera sa place l'un ou l'autre des thËmes de mÈditation. Le rÈcit er A la priËre du soir du 1fÈvrier (la veille de cette fÍte), nous mettrons en valeur cet aspect de la lumiËre en faisant une jolie dÈcoration (fleurs, branches de sapin, rubans...) autour du cierge quÕon allume habituellement ‡ la priËre. Tout de suite, lÕenfant sent quÕil y a quelque chose dÕimportant. Quelques instants de silence complËteront cette prÈparation. Puis nous ferons lerÈcitde la PrÈsentation : le rÈcit lui-mÍme est simple, il peut se faire sans difficultÈ ‡ partir du texte mÍme de l'Evangile, au besoin en expliquant les mots un peu difficiles. Pour le rendre plus solennel, nous le lirons dans un livre saint : Bible ou Evangile :Luc 2, 22-32, ou Missel,Èvangile du 2 fÈvrier. Nous le lirons sur un ton trËs recueilli : nous sommes en prÈsence dÕunmystËrede Dieu et il est bon de faire vivre aux enfants le respect et la soumission que l'on doit ‡ la Parole de Dieu. La liturgie Cette fÍte tombe souvent en semaine, mais elle peut Ítre solennisÈe le dimanche suivant : nous prÈparerons la Messe en expliquant la signification de la procession de la Chandeleur et des cierges. Avec les petits cierges de la Chandeleur que nous tenons allumÈs pendant la procession et la lecture de lÕEvangile, la liturgie met trËs en valeur l'aspectlumiËrede la fÍte de la PrÈsentation. Mais il sera bon dÕy prÈparer les enfants avant : cela leur permettra de mieux suivre la liturgie et dÕen go˚ter toute la richesse. Ces signes sont par eux-mÍmes un enseignement de la foi. Plus tard, nos enfants en dÈcouvriront progressivement toute la signification. DËs maintenant, posons les jalons indispensables.
Nous avons lu l'histoire de la PrÈsentation de JÈsus au Temple. A la messe, nous allons faire une belle procession avec des cierges allumÈs. Pourquoi ? La processionreprÈsente levoyageque la Sainte Vierge et saint Joseph ont fait pour aller jusqu'au Temple de JÈrusalem pour y prÈsenter l'Enfant-JÈsus. Les cierges, que nous tiendrons allumÈs dans notre main pendant la procession, reprÈsententJÈsus, la LumiËre du monde.On les allume encore au moment de lÕEvangile, parce que lÕEvangile, cÕest la Parole de JÈsus : cÕest par cette Parole quÕIl Èclaire notre ‚me. On peut encore les rallumer depuis la ConsÈcration jusquՈ la communion, parce que, aprËs la ConsÈcration, JÈsus est rÈellement prÈsent parmi nous dans lÕEucharistie.
Pendant la procession, nous penserons ‡ dire merci ‡ JÈsus d'Ítre la LumiËre de nos ‚mes, et merci ‡ la Sainte Vierge de nous avoir donnÈ JÈsus. A la fin de la messe, chacun emporte son cierge bÈnit : cÕest une protection pour la maison, on peut lÕallumer sÕil y a un gros orage, ou encore si quelquÕun est trËs malade.
Suivant l'‚ge et le niveau de votre auditoire, vous pourrez rajouter l'explication suivante : Lecierge allumÈ, tout naturellement, reprÈsente JÈsus, venu illuminer nos tÈnËbres. Il est composÈ de trois ÈlÈments : la cire - la mËche - la flamme. La cire reprÈsente le corps du Christ : ce qu'on voit ‡ l'extÈrieur. La mËche, qui est ‡ l'intÈrieur, reprÈsente son ‚me. La flamme, qui brille en la partie supÈrieure, reprÈsente sa DivinitÈ.
Un exemple de liturgie familiale pour la fÍte de la PrÈsentation
Voici le tÈmoignage d'une rÈalisation, dans une famille, pour la priËre familiale du 2 fÈvrier, avec trois jeunes enfants (de 4 ans 1/2 ˆ 3 mois). Les enfants ont grandi, d'autres les ont rejointsÉ DÈsormais cette "liturgie familiale" est devenue une "tradition" !
"NoÎl et l'Epiphanie sont dÈj‡ bien loin, et pourtant une nouvelle fÍte nous plonge encore dans le mystËre du Fils de Dieu fait homme pour sauver et Èclairer tous les hommes. Eclairer : oui, c'est bien la fÍte du Christ LumiËre du monde que nous offre aujourd'hui l'Eglise. Saint Jean souligne cette caractÈristique du Verbe incarnÈ :En Lui Ètait la Vie, et la Vie Ètait la LumiËre des hommes(Jn 1, 4) Nous avons vÈcu en famille cette fÍte du 2 fÈvrier. Les deux ou trois jours prÈcÈdents, nous avons racontÈ l'histoire de la PrÈsentation, en nous servant de l'Evangile de la messe, ainsi que de dessins, en expliquant que JÈsus est la LumiËre, qu'Il vient nous Èclairer, nous guider, nous aider ‡ faire le bien, nous rÈchaufferÉ Afin de matÈrialiser cette lumiËre, nous avons dessinÈ, puis peint et dÈcorÈ des bougies que nous avons disposÈes, ainsi que de nombreux lumignons, tout autour de la crËche. L'Eglise nous propose ce jour-l‡ une grandeprocession. Nous avons voulu y associer la famille, Eglise domestique.
Ainsi, la veille du 2 fÈvrier, pour la priËre du soir, les lumiËres Ètant Èteintes, seuls ont ÈtÈ allumÈs les lumignons, pour bien signifier combien le Christ luit dans l'obscuritÈ, combien, sans Lui, nous ne sommes que tÈnËbres. Chacun tenait en main un cierge allumÈ (pour les enfants, celui de leur baptÍme), rappelant que, depuis notre baptÍme, JÈsus est l'unique lumiËre de nos ‚mes. - Nous sommes arrivÈs ‡ la crËche en chantant le refrain"Il est nÈ, le Divin EnfantÉ"entre chaque verset du cantique de SimÈon :"Maintenant, Ù MaÓtre souverain, Tu peux, selon ta parole, laisser ton serviteur s'en aller en paixÉ"(Lc 2, 29-32) - Nous avons lu le Chant d'entrÈe de la messe du 2 fÈvrier - Un temps de silence nous a permis d'adorer JÈsus et nous imprÈgner plus intÈrieurement de cette joie apportÈe par le Fils de Dieu, LumiËre de nos vies. - Nous avons ensuite rÈpÈtÈ l'antienne lue par le pËre de famille :"LumiËre pour Èclairer les paÔens et gloire d'IsraÎl ton peuple". - Puis l'alleluiachantÈ par tous, encadrant le verset "Le vieillard portait l'Enfant, mais l'Enfant conduisait le vieillard". - La lecture de l'Evangile a suivi - et la priËre s'est achevÈe sur le chant "Les anges dans nos campagnes". Nous avons repris cette mÍme priËre le soir du 2 fÈvrier.
Les enfants ont ÈtÈ trËs marquÈs par cette priËre solennelle et pleine de joie. L'aÓnÈe parle encore de la "priËre de la lumiËre". L'Eglise nous offre de trËs beaux textes pour nourrir cette priËre : oraisons de bÈnÈdiction des cierges pour les plus grands, textes de la messe. Il nous semble important de prÈparer la fÍte ‡ l'avance, entre Èpoux : lire, mÈditer (LIEN175). pour nous imprÈgner de ce grand mystËre, afin de disposer nos ‚mes ‡ recevoir toutes les gr‚ces que l'Eglise nous propose en ce jour. Et, tout naturellement, nos enfants bÈnÈficieront de notre prÈparation intÈrieure".(J-D. et I. Aldebert - Grenoble).
Cette formation liturgique est ˆ la fois un enseignement et un support ˆ la formation de la vie intÈrieure. Elle dÈbouche tout naturellement sur un enseignement et lÕattitude dÕ‚me correspondante.
er 1 thËme
La lumiËre (Ce thËme pourra Ítre dÈveloppÈ devant un cierge allumÈ)
La liturgie nous le montre : la fÍte de la PrÈsentation est par excellence une fÍte de la lumiËre. Or, nous le savons bien, dËs leur plus jeune ‚ge, les petits sont toujours trËs attirÈs par la lumiËre. Ce thËme est donc particuliËrement indiquÈ avec les plus petits, dËs 3 ou 4 ans. Enseignement La liturgie est dÈjˆ, en soi, un premier enseignement. Mais le rÈcit de lÕEvangile demandera ˆ Ítre complÈtÈ par un commentaire - adaptÈ ˆ lÕ‚ge des enfants et ˆ leurs questions - destinÈ ˆ enraciner en profondeur cet enseignement de la foi dans le cÏur de nos petits.
Dans le rÈcit de la PrÈsentation de JÈsus au Temple, vous vous en souvenez : le vieillardSimÈona reÁu dans ses bras l'Enfant-JÈsus, il a bÈni Dieu et qu'est-ce qu'il a dit ? "Maintenant, Seigneur, Vous pouvez laisser aller votre serviteur en paix, car mes yeux ont vu JÈsus, le Sauveur, la lumiËre du monde, venu pour Èclairer tous les peuples." Cette phrase de SimÈon nous apprend plusieurs choses : JÈsus est le Sauveur - Il est la lumiËre du monde- Il est venu pour Èclairer tous les peuples. Comment JÈsus va-t-Il nous sauver ?- En Ètant la lumiËre de nos cÏurs. Depuis le pÈchÈ originel, les hommes avaient perdul'amitiÈ de Dieu, le ciel leur Ètait fermÈ. C'est comme si leur cÏur Ètait dans le noir : ils ne voyaient plus clair pour savoir et pourfaire ce qui est bien. JÈsus va nous sauver en Ètant la lumiËre de nos cÏurs :Il Èclaire notre ‚me sur lemalqu'il y a en nous, et sur lebienque nous devons faire. Il va nous rendre cette amitiÈ de Dieu, qui est notre plus grand trÈsor, lalumiËre du cÏur.
(N'oublions pas, en filigrane, cette autre idÈe fondamentale contenue elle aussi dans le mystËre de la PrÈsentation: si JÈsus nous sauve en Ètant la lumiËre de nos cÏurs, c'est par son Sacrifice sur la croix.Nous n'en parlons pas encore avec les plus petits pour ne pas les embrouiller, cette idÈe est simplement "mise en rÈserve" momentanÈment). Ëme Voir 3thËme : le Sacrifice
Formation ˆ la vie intÈrieure Cette fÍte de la LumiËre est particuliËrement propice ˆ dÈvelopper chez les enfants, mÍme trËs jeunes, cette idÈe fondamentale :JÈsus est la LumiËre de nos ‚mes. Il est venu sur la terre pour nous conduire au ciel, et cÕest Lui qui "Èclaire" notre chemin vers le ciel.
Comment JÈsus est-Il la LumiËre du monde ? SimÈon a dit que JÈsus est la LumiËre du monde. Mais JÈsus aussi l'a dit Lui-mÍme : Je suis la LumiËre du monde.Celui qui me suit ne marche pas dans les tÈnËbres, mais il aura la lumiËre de la vie.(Jn 8, 12) Lorsqu'on dit que JÈsus est la lumiËre du monde, cela ne veut pas dire quÕIl nous Èclaire, au dehors, comme fait le soleil. CÕestau-dedans de notre cÏurque JÈsus nous Èclaire, en nous faisant comprendre ce qui est bienpour que nous puissions le faire. CÕest aussi sa LumiËre qui nous montre tout ce qui est mal dans ce que nous faisons : ce sont les tÈnËbres de notre ‚me. Nos tÈnËbres, ce sont la mÈchancetÈ, la dispute, le mensonge, la dÈsobÈissance, la colËre, la gourmandise, se croire meilleur que les autres, etc. Tout cela, cÕest comme la "nuit" de lÕ‚me, ce qui nous empÍche de recevoir la LumiËre de JÈsus. Pour que la LumiËre de JÈsus puisse entrer dans notre ‚me, il faut chasser ces choses de notre cÏur. Ouvrons-Lui tout grand la fenÍtre de notre ‚mepour nous laisser Èclairer par sa LumiËre. Et comme cÕest quelquefois bien difficile, il nous donne le courage, la force de le faire. Surtout lorsque nous allons nousconfesser, et communier. Etla priËreaussi met en nous la LumiËre de JÈsus.
QuÕest-ce que nous allons choisir: la LumiËre ou les tÈnËbres ? Si nous aimons vraiment JÈsus, nous ferons toujours bien attention de garder prÈcieusement sa LumiËre dans notre cÏur. Si nous pouvons aller ‡ la procession de la Chandeleur (ce n'est pas toujours facile si ce n'est pas un dimancheÉ), voil‡ ‡ quoi nous pourrons penser, tandis que nous aurons ‡ la main ce cierge allumÈ qui reprÈsente JÈsus, la LumiËre du monde. Nous Lui demanderons de toujours bien rester dans notre ‚me pour nous Èclairer, nous aider ‡ faire le bien. Nous Lui demanderons de nous aider ‡ toujours bien lÕÈcouter et Le suivre, puisquÕon ne peut entrer au Ciel quÕen suivant JÈsus.
PrÈsence de JÈsus au tabernacle JÈsus nous Èclaire-t-il encore maintenant ? N'a-t-il pas promis de rester toujours avec nous ? O˘ est-il, o˘ pouvons-nous Le trouver ? - Au tabernacle. Et comment sait-on que JÈsus est prÈsent au tabernacle ? -Par une petite lumiËre allumÈe, ‡ cÙtÈ.
Cette petite lumiËre est le signe que JÈsus est bien l‡, prÈsent au tabernacle. Lorsque nous allons dans une Èglise, allons lui faire une visite quelques instants, L'adorer, rester prËs de Lui, simplement en silence, Lui dire : "JÈsus je Vous aime", Lui demander sa force pour faire ce qui est bien, et aussi pour lutter contre nos dÈfauts. Si nous avons une peine, une difficultÈ, offrons-Lui, Il nous aidera, Il nous donnera sa lumiËre Peut-Ítre verrez-vous aussi d'autres personnes qui sont l‡, devant le tabernacle : elles prient, elles parlent ‡ JÈsus. Elles aussi viennent prËs de Lui pour savoir ce qu'elles doivent faire pour bien faire la VolontÈ de Dieu. Et JÈsus les Èclaire, Il met la lumiËre dans leur cÏur. Et quand elles sortent de l'Èglise, elles se sentent en paix, plus heureuses.
Quelques citations dÕEcriture Sainte sur ce thËme de la LumiËre enrichiront votre leÁon et la priËre des enfants
Seigneur mon Dieu, Tu es infiniment grand ! Tu es revÍtu de majestÈ et de splendeur, la lumiËre T'enveloppe comme un manteau. (Ps 103, 1)
BÈni soit Celui qui vient au nom du Seigneur ! Le Seigneur est Dieu et Il a fait briller sur nous sa lumiËre.(Ps 117, 26-27)
Je suis la LumiËre du monde, nous dit JÈsus : celui qui Me suit ne marche pas dans les tÈnËbres, mais il aura la lumiËre de la Vie. (Jn 8, 12)
Heureux celui qui Ècoute la Parole de Dieu, et qui la garde.(Lc 11, 28) Cette "Parole de Dieu", c'est JÈsus Lui-mÍme : Ècoute-Le bien au fond de ton cÏur.
Autrefois vous Ètiez tÈnËbres, mais maintenant vous Ítes lumiËre dans le Seigneur : marchez donc comme des enfants de lumiËre. Et le fruit de la lumiËre, cÕest tout ce qui est bon, juste et vrai. Cherchez donc ce qui plaÓt au Seigneur et ne prenez aucune part aux Ïuvres mauvaises des tÈnËbres.(Ep 5, 8-11)
Approche-toi du Seigneur, et sa lumiËre resplendira sur toi.(Ps 33, 6)
Ta parole est une lampe devant mes pas, une lumiËre qui Èclaire mon chemin. LÕexplication de ta parole illumine mon ‚me, et les plus petits peuvent la comprendre.(Ps 118, 105 et 130)
La lumiËre de ton visage, Seigneur, a brillÈ sur moi, comme un signe. Tu as mis la joie dans mon cÏur, bien plus que n'en donne la richesse
. (Ps 4, 7,8)
CÕest Toi, Seigneur, qui fais briller ma lampe. ‘ mon Dieu, illumine mes tÈnËbres.(Ps 17, 29)
Ëme 2 thËme LÕoffrande Cette leÁon est trËs importante, car elle permet dÕintroduire et dÕexpliquer lÕOFFERTOIRE de la messe. Cette idÈe de lÕoffrande montrera ˆ lÕenfant lÕimportance et mÍme la nÈcessitÈ de sa participation personnelle au sacrifice de JÈsus. Nous repartons du rÈcit ÈvangÈlique. La PrÈsentation de JÈsus au Temple Marie et Joseph offrent l'Enfant-JÈsus ˆ Dieu Pour obÈir ‡ la loi juive (‡ l'usage de leur temps), la Sainte Vierge et saint Joseph portËrent JÈsus au Temple de JÈrusalem, quarante jours aprËs sa naissance, pour L'offrir au Seigneur. On devait en mÍme temps donner en sacrifice un agneau ou une paire de tourterelles ou de colombes. Marie et Joseph qui n'Ètaient pas riches, ont offert deux colombes. C'est de tout leur cÏur, avec tout leur amour, qu'ils ont fait cette offrande : car ils savent bien que ce petit Enfant, que Dieu leur a confiÈ, ce sera Lui, plus tard, qui sera le Sauveur du monde.
JÈsus, tout petit dans les bras de Marie, s'offre ˆ Dieu dans son cÏur Mais en mÍme temps, tout petit dans les bras de Marie, sans parler, mais de tout son cÏur, JÈsus sÕoffre ‡ lÕavance ‡ Dieu son PËre pour sauver tous les hommes. Car cÕest bien pour cela quÕIl est venu sur la terre et s'est fait homme : c'est pour nous sauver.
Cette offrande annonce le Sacrifice de JÈsus sur la Croix Cette offrande, JÈsus ne va pas l'accomplir maintenant : Il est bien trop petit ! En rÈalitÈ, c'est plus tard, lorsquÕil mourra sur la Croix pour nous sauver, qu'Il va la faire : c'est le sacrifice de la Croix. Ensuite, ce Sacrifice de JÈsus, Il va le renouveler tous les jours ‡ la messe, par les mains des prÍtres.
L'Offertoire de la messe, c'est le moment de l'offrande A la messe, justement, ce moment de lÕoffrande, on l'appelle lÕoffertoire. C'est le moment o˘ le prÍtre offre ‡ Dieu lÕhostie(posÈe sur la patËne) qui deviendra le corps de JÈsus ; puis levin(dans le calice) qui deviendra le sang de JÈsus(la prochaine fois, nous regarderons bien). Mais avez-vous dÈj‡ remarquÈ, ‡ ce moment-l‡, quelque chose de tout petit et pourtant dÕimportant : la petite goutte dÕeauque le prÍtre met dans le vin, dans le calice. Pourquoi ? Cela signifie, justement,notre offrande,que JÈsus attend de nous pour l'offrir avec la sienne ‡ Dieu son PËre.JÈsus veut nous offrir avec Lui ‡ son PËre: vous voyez comme c'est important !
Et nous ? Quelle sera notre offrande ? Alors, pouvons-nous rester seulement ‡ regarder, sans rien offrir ? Mais que pouvons-nous offrir ‡ JÈsus ? QuÕest-ce qui pourra Lui faire plaisir ? - Ce qui Lui fera le plus plaisir, cÕest que nous Lui offrionsÉ?notre cÏur,cÕest tout ce quÕIl dÈsire! Une petite goutte dÕeau mÈlangÈe au vin du calice, est-ce qu'on peut encore la voir ? Non : on ne la voit plus, on ne peut plus voir la diffÈrence entre l'eau et le vin. Est-ce qu'on peut la retirer ? Non, l'eau estunieau vin. C'est important pour nous de bien comprendre ce qu'elle reprÈsente :notre cÏur uni ‡ celui de JÈsuspour nous offrir avec Lui ‡ Dieu son PËre Cette goutte d'eau, c'est trËs peu de chose, noyÈe dans le vin. Elle reprÈsente pourtant tout ce que nous, nous offrons ‡ Dieu pour nous unir au Sacrifice de JÈsus. Mais ce qu'on offre ‡ Dieu, il faut que ce soit vraimentde tout notre cÏur: sinon, cela n'a pas de valeur.
Notre offrande du matin DÈj‡, tous les matins, en nous rÈveillant, nous faisons notre priËre dÕoffrande :"Mon Dieu, je Vous offre mon cÏur, je Vous offre toute ma journÈe." A partir de cette offrande si simple, Dieu bÈnit votre journÈe et vous aide ‡ vivre comme un bon enfant de Dieu.
A lÕoffertoire de la messe, qu'allons-nous offrir ? Ensuite, ‡ la messe, ‡ lÕoffertoire, cÕest aussi pour nous le moment de fairenotre offrande‡ Dieu. Nous Lui offrons notre priËre, notre travail, nos joies, nos peines, nos efforts, tout ce que nous avons fait debien... et tout ce que nous aurons ‡ supporter de difficile : ce sont nos "sacrifices". Mais puisque JÈsus est venupour sauver les pÈcheurs, mettons aussi dans le calice tout ce que nous avons fait demal, et que nous regrettons, nos pÈchÈs : tout ‡ l'heure, JÈsus les lavera dans son Sang et cela va purifier notre ‚me, la garder dans sa LumiËre. Pour nous sauver, JÈsus a donnÈ sa vie, tout son sang... Il a tant souffert pour nous ! Il ne faudrait pas que nous arrivions ‡ la messe les mains vides, en nÕayant rien ‡ Lui offrir : est-ce quÕIl serait content, Lui qui a tout donnÈ pour nous ? Chaque semaine, pensons donc ‡ faire un sacrifice, quelque chose qui nous co˚te, mais que nous aurons fait de tout notre cÏur, avec le sourire, pour lÕoffrir ‡ JÈsus.
Prier pour les autres Et puis, on peut encore Èlargir son offrande ‡ Dieu en pensant aux autres, en offrant les ‚mes de ceux qui oublient Dieu ou qui lui font de la peine. Mettez ces ‚mes dans le calice, Dieu sera content. Il dÈsire tant leur faire du bien : mais il faut que quelqu'un pense ‡ eux.
Marie, qui est lˆ, nous offre avec JÈsus Et puis, prËs de l'autel, ‡ chaque messe, la Sainte Vierge est l‡. Par les mains du prÍtre, elle prÈsente encore son Fils JÈsus ‡ Dieu, comme le jour o˘ elle Le prÈsenta au Temple. Et elle prÈsente aussi ‡ Dieu tous les enfants qui ressemblent ‡ JÈsus. Offrons-nous ‡ JÈsus par Marie, notre maman du Ciel.
Certains penseront peut-Ítre quÕune telle formation, ˆ des enfants si jeunes (6 ans), est prÈmaturÈe, quÕils ne sauraient comprendre, que, tout de mÍme, cÕest trop leur demander... Mais nÕest-ce pas plutÙt nous qui sous-estimons ˆ la fois les capacitÈs spirituelles de nos petits et leur gÈnÈrositÈ ? Voici un tÈmoignage parmi bien dÕautres, il vient dÕune catÈchiste chevronnÈe qui travaillait en milieu dÈchristianisÈ (1943). Pour situer le fait dans son contexte, il sÕagit dÕune messe pour les enfants du catÈchisme. Une maman nous confie son fils de 6 ans : "Je suis trËs mÈcontente, il nÕa pas voulu manger sa soupe, aussi il nÕa rien mangÈ." LÕenfant Ètait de mauvaise humeur, Èvidemment. Au moment de lÕoffertoire, je me penche vers lui : "As-tu quelque chose ˆ offrir au bon Dieu ?..."Pas de rÈponse.
"Si tu voulais manger ta soupe, tu pourrais lÕoffrir, mais il ne faut lÕoffrir que si tu veux la manger, tu es libre, on ne trompe pas le Bon Dieu." Un instant aprËs, lÕenfant me tire par la manche :"Áa y est !".Je ne dis rien, ce quÕil venait de faire est le geste normal dÕun chrÈtien. La formation rÈclame de ne pas faire dÈvier par des compliments les intentions si pures, si droites de nos enfants. Dans la semaine, je rencontre la maman."Savez-vous,me dit-elle, que dimanche, en rentrant de la messe, le petit a demandÈ sa soupe et lÕa mangÈe entiËrement." StupÈfaction de cette maman qui, elle, nÕavait pu obtenir la chose. Tout naturellement, je lui ai dit : "Cela ne mÕÈtonne pas, votre fils est intelligent, il sait quՈ la messe, il offre le sacrifice de JÈsus qui sÕest laissÈ clouer sur la croix pour lui. Il sÕest dit : Tout de mÍme, cÕest un peu trop facile dÕoffrir JÈsus qui a donnÈ son sang pour moi, et je ne suis pas capable de faire quelque chose pour Lui ! Et voilˆ pourquoi il a offert sa soupe." En quelques mots, le sens de la messe Ètait donnÈ ‡ la maman, son esprit Ètait ouvert, parce quÕelle avait vu vivre ce que je lui disais.(Mme DAMEZ Comment faire jaillir la vie p. 51. Ed. TEQUI)
Dans ce mÍme ouvrage, voici encore une autre rÈflexion de cette grande Èducatrice : Il est important de donner aux tout-petits le sens complet du sacrifice, de ne pas en diminuer la doctrine. Ne dites pas : ils sont trop petits pour comprendre. Les ‚mes pures ont une ouverture splendide, cÕest prËs dÕelles que lÕon se rend compte de la richesse de lÕorganisme surnaturel mis en elles par le baptÍme, organisme qui leur permet dÕaccÈder aux plus hautes vÈritÈs. Et pourtant, ‡ nos regards humains, ces petits paraissent parfois bien peu douÈs intellectuellement.(Mme DAMEZ Comment faire jaillir la vie p. 48. Ed. TEQUI)
Ëme 3 thËme
Le sacrifice
La fÍte de la PrÈsentation est l'annonce du Sacrifice de la Croix. SimÈon n'a pas seulement dit ‡ la Sainte Vierge ces paroles sur la LumiËre, qui lui ont causÈ tant de joie. Il lui a dit aussi autre chose : il lui a annoncÈ que, plus tard, elle aurait beaucoup ‡ souffrir. Qu'est-ce que cela annonce ? Nous savons dÈj‡ que JÈsus est notre LumiËre et notre Sauveur. Mais comment va-t-Il nous sauver ? - Par son sacrifice sur la Croix : c'est l‡ qu'Il nous arrache au mal et au dÈmon. Et, pour nous sauver, Il a d˚ accepter de beaucoup souffrir, ‡ notre place. Voil‡ ce que SimÈon a prÈdit ‡ la Sainte Vierge : c'est la prÈdiction duSacrificede JÈsus lorsqu'il mourra sur la Croix. Marie sait maintenant que son Fils JÈsus doit mourir pour sauver les hommes, et elle accepte de souffrir avec Lui pour nous sauver. Elle dit au Bon Dieu :Seigneur, je veux tout ce que Vous voulez.
Vous voyez : dans cette offrande de JÈsus, le 2 fÈvrier au Temple, on trouve dÈj‡ lÕannonce du grand Sacrifice que JÈsus fera plus tard pour sauver tous les hommes. Lorsque l'Enfant-JÈsus a ÈtÈ offert au Temple, par les mains de Marie, cÕest bien commelaVictimedestinÈe ‡ sauver le monde.
Marie nous donne l'exemple du sacrifice Cette offrande que Marie fait de son Fils est pour nouslÕexemple‡ suivre : nous aussi, nous avons toujours ‡ offrir au Seigneur un effort, un sacrifice, quelque chose qui nous co˚te. Alors, nous allons demander ‡ la Sainte Vierge de nous apprendre ‡ vivre, comme elle, en Òesprit de sacrificeÓ, c'est-‡-dire : prendre l'habitude detout donner ‡ Dieu, nos joies comme nos peines : tout ce que nous faisons, et mÍme tout ce que nous sommes. Et soyons bien s˚rs de deux choses : 1 - le Seigneur nous donnera toujours la force de faire ce qui nous co˚te, si nous Lui demandons. 2 - Il ne nous demandera jamais des sacrifices aussi grands que celui de JÈsus. Enfin, il faut aussi savoir que tout offrir et s'offrir soi-mÍme ‡ Dieu, gÈnÈreusement, de tout son cÏur, cÕest le chemin de la joie : de la vraie joie, celle d'un cÏur uni ‡ Dieu. Et c'est Dieu qui nous la donne.
L'obÈissance de Marie La Sainte Vierge nous donne l'exemple d'une parfaiteobÈissance : toujours accepter la volontÈ du Bon Dieu, mÍme lorsque cela nous co˚te beaucoup, que cela nous fait souffrir. Pensons seulement que nous ne souffrirons jamais autant que JÈsus et Sa MËre. L'obÈissance, c'est le sacrifice de notre volontÈ: si souvent, cela nous co˚te d'obÈir ! Mais si nous voulons Ítre de vrais amis de JÈsus, est-ce que nous pouvons Lui refuser de suivre son exemple, de faire comme Lui : chercher ‡ toujours faire la volontÈ du Bon Dieu ? C'est comme cela que notre cÏur restera dans laLumiËreet dans la paix : en faisant toujours la volontÈ du Bon Dieu.
Demandons ‡ la Sainte Vierge de nous aider.Elle est notre MËre et elle nous aime comme ses enfants. A notre tour, il faut, nous aussi, l'aimer comme notre vraie Maman du ciel. Voulez-vous que nous lui demandions de nous offrir au Bon Dieu, comme elle a offert son Fils, JÈsus ?
PRIERE: O Marie, avec JÈsus offrez-moi ‡ Dieu notre PËre, je veux que toute ma vie soit pour Lui, je veux L'aimer toujours, je veux rester toujours son enfant, je veux vivre pour Lui. Mon Dieu, je Vous donne mon cÏur ; toute ma journÈe est pour Vous.
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