Renaus de Montauban, oder die Haimonskinder..., par H. Michelant.  ; n°1 ; vol.25, pg 382-384
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Bibliothèque de l'école des chartes - Année 1864 - Volume 25 - Numéro 1 - Pages 382-384
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Publié le 01 janvier 1864
Nombre de lectures 14
Langue Français

Extrait

Paul Meyer
Renaus de Montauban, oder die Haimonskinder..., par H.
Michelant.
In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1864, tome 25. pp. 382-384.
Citer ce document / Cite this document :
Meyer Paul. Renaus de Montauban, oder die Haimonskinder.., par H. Michelant. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1864,
tome 25. pp. 382-384.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1864_num_25_1_445976382
rette Église à la Bibliothèque royale au mois d'avril 1756, après la mort de
M. l'abbé Joly de Fleury, l'un des chanoines, chargé du soin de la bibli
othèque du chapitre, arrivée au mois de novembre 1755. Le roy, en r
écompense de ce don, leur a fait donner sur les économats cent cinquante
mille livres pour construire la nouvelle sacristie de leur église, et, en outre,
un exemplaire de tout ce qui s'imprimera au Louvre. »
La bibliothèque fut enlevée au chapitre en 1790; le catalogue avait été
imprimé en 1760. En 1811, le obtint du ministère de l'intérieur
d'être autorisé à faire des recherches dans les dépôts littéraires, « afin de
former une bibliothèque à l'usage du clergé de la métropole. » La permis
sion fut accordée, et le chanoine Coriolis fut délégué par le chapitre à cet
objet. C'est ici que s'arrête M. Franklin. Il n'a pas poussé l'histoire de sa
bibliothèque jusqu'à sa dernière et lamentable étape : nous voulons parler
du sac de l'archevêché, au sujet duquel M. de La Mennais écrivait dans
Y Avenir : « Nous avons eu pendant trois jours une sorte de vision de la vie
tartare, etc., etc. » Nous ne faisons pas à M. Franklin un reproche de son
omission, qui d'ailleurs l'eût entraîné bien loin de son calme horizon. A la
suite de son travail, il donne, comme pièces justificatives, les deux extraits
dont il a été question plus haut. 11 le termine par une bonne table des mat
ières. Son livre, bien écrit, est fait surtout avec ce soin et cette conscience
qui donnent de l'intérêt et de l'agrément aux matières les plus modestes.
Nous lui signalerons seulement une faute d'impression à la page 4, où le
nom de l'historien de Paris, Jacques Du Breul, est écrit Dubreuil. A la
page 13, Petrus Cambellanus ne saurait se traduire par Pierre de Cambe ;
il faut Pierre le Chambellan. Les trois tablettes d'ivoire, très tabulas ebur-
neas, de la page 16, sont des petits tableaux sculptés sur ivoire. Cela dit,
simplement pour notre acquit de conscience , et pour montrer à l'auteur
que nous avons lu son livre avec toute l'attention qu'il méritait.
D. D.
Renaus de Montauban, oder die Haimonskinder, altfranzôsiches
Gedicht nach den Handschriften zum ersten mal herausgegeben von
Dr H. Michelant, Stuttgart, 1862, in-8°. (Publié aux frais de la Société
littéraire.)
La Société littéraire de Stuttgart n'est point inconnue à nos lecteurs, et
nous aurons sans doute plus d'une fois l'occasion de les entretenir de ses
publications. Chaque année elle fait paraître cinq volumes de textes inédits,
parmi lesquels il s'en trouve toujours quelqu'un dont »os études peuvent
tirer avantage. Si vaste en effet que soit le domaine de la littérature germa
nique, la Société de Stuttgart ne s'y renferme pas exclusivement ; elle a
mis au jour des textes italiens., portugais, catalans, provençaux, français
surtout ; nous lui devons des éditions du roman d'Alexandre, des Mémoires
de Philippe de Vigneulles, des poésies de Jehan de Condé et de bien d'autres
ouvrages qui, selon toute apparence, seraient encore à l'état de manuscrits 383
si nos libraires français avaient dû faire les frais de leur impression. Il faut
bien le reconnaître, le gouvernement seul ou des sociétés peuvent se
charger de publications qui, maintenant encore, ne s'adressent qu'à un
public restreint. Aussi voit-on qu'en Angleterre les recueils de documents
anciens sortent en général des presses des clubs littéraires ; en France,
nous avons, comme équivalent des clubs anglais, la Société de l'histoire de
France, mais elle laisse en dehors de son cadre les publications qui n'ont
point un caractère purement historique, et la Société des bibliophiles fran
çais, à qui la modicité de ses ressources ne permet pas de faire beaucoup.
Nous devons donc savoir gré à la Société de Stuttgart de nous venir en
aide en publiant nos anciens monuments littéraires, concurremment avec
ceux des pays germaniques.
Le volume que j'annonce présentement est consacré à l'un des plus célè
bres de nos anciens romans ; il a été préparé par M. Michelant ; l'importance
du texte et le nom de l'éditeur recommandent également ce nouvel ouvrage
à notre attention. La légende poétique des Quatre Fils Aymon, qui trouve
encore maintenant chez les populations des campagnes l'intérêt que tous
autrefois lui accordaient, nous a été conservée dans trois rédactions diffé-
rentes. La première, représentée par le plus grand nombre des manuscrits,
contient plus de 17000 vers ; elle était demeurée inédite jusqu'à pré
sent 1, M. Michelant Га mise au jour. Une autre version, plus longuement
développée, est renfermée dans le manuscrit français 764 (Olim 7182);
M. Im. Bekker en a donné quelques extraits dans la préface de Ferabras.
La troisième rédaction enfin paraît jusqu'ici représentée par un manuscrit
d'Oxford; elle est de beaucoup la plus courte, puisqu'elle ne contient guère
plus de 13000 vers. Elle sera prochainement publiée dans le recueil des
Anciens Poètes de la France; mais dès maintenant on peut, jusqu'à un
certain point, l'apprécier grace aux fragments que M. Hippeau en a trans
crits à la suite d'un rapport adressé au Ministre de l'instruction publique,
en 1856 2. Ce n'est point assurément un abrégé de la version de
M. Michelant, c'est une rédaction plus courte et notablement différente.
Bien loin donc que ces divers textes fassent double emploi, ils se complé
teront et s'éclaireront mutuellement; nous pourrons étudier la légende de
Renaut de Montauban sous toutes ses formes, depuis les chansons de geste
du douzième siècle jusqu'à la populaire histoire des Quatre Fils Aymou,
qui se réimprime encore chaque année.
Il est un genre d'intérêt qui semble particulier au texte édité par
M. Michelant. Je veux parler des allusions nombreuses à diverses chansons
1. Tl est bien vrai qu'en 1861 quelques milliers de vers en ont été publiés dans la
Collection des Poêles de la Champagne antérieurs au seizième siècle , mais cette
édition partielle est faite avec trop peu de critique pour qu'on en puisse tenir aucun
compte.
2. Archives des missions, t. V, p. 157 et suiv. 384
de geste qui s'y rencontrent. Ainsi, on y trouve une mention expresse du *
poëme de Charlemagne et Basin, qui ne s'est conservé que dans une imita
tion hollandaise, Cari ende Elegast. On y lit aussi plusieurs passages qui,
joints à une courte analyse de Philippe Mousket et à quelques allusions
fournies par d'autres chansons de geste et notamment par Jye ď Avignon,
permettent de reconstituer les traits principaux du roman perdu de Doon
de Nanteuil *.
L'édition de M. Michelant est exécutée avec le soin dont il a donné la
preuve dans ses précédentes publications; elle contient un sommaire bien
fait qui suit le récit page à page, et sous le titre Schluszwort des Heraus-
gebers, une introduction où sont traitées en pleine connaissance de cause,
et toutefois avec brièveté, les principales questions que soulève l'examen
de la chanson de Renaut de Montauban.
P. M.
LITRES NOUVEAUX.
Février — Mai 1864.
212. Beaugué (Jean de). — Histoire de la guerre d'Ecosse^ avec un
avant-propos par le comte de Montalembert. — In-8°, lxxxviii-313 p.
Bordeaux^ impr. Gounouilhou.
213. Benoist. — Les lettres de Philippe de Comynes aux archives de
Florence. — In-8°, 12 p. Lyon, impr. Perrin. (
214. Bbehieb (de). — Chartes relatives au prieuré de Pont- Château
(diocèse de INantes). — In-8°, 24 p. Nantes, imprimerie et librairie Gué-
raud et Ce.
Extrait du Bulletin de la Société archéologique de Nantes.
215. Callot. — La Rochelle protestante, recherches politiques et rel
igieuses, 1126-1792. Origine de la commune et de ses privilèges; naissance
et progrès du protestantisme; guerres religieuses; décadence; lesreli-

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