Revue des études anciennes
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Annales de la Faculté des Lettres de Bordeaux et des Universités du Midi QUATRIÈME SÉRIE (iOnimiiDe aux l'niversiiés d'Aix, Itonleaux, lUoQtpeliier, Toulouse REVUE DES ANCIENNESÉTUDES Tome 1 1899 N.V.SWETS 6 ZEITLINGER -AMSTERDAM 1967 Réimprimé avec le consentement des propriétaires de la Revue LÀ QUATRIÈME SÉRIE DFS Annales de la Facullé des Lettres de Bordeaux I DES ÉTUDESREVUE AXCIE?^i\ES II LETTRESREVUE DES FRANÇAISES Et ÉTRANGÈRES Annales entrent dans leur vingt unième année.Nos et Fondées en par MM. Louis Liard et Auguste Couat", elles1879 proposèrent à l'origine un triple but : permettre aux profes-se seurs de la Faculté des Lettres de Bordeaux de manifester, par une publicité rapide et régulière, leur activité scientifique; larattacher d'une façon plus étroite le corps enseignant à faisant place aux études locales aifirmerfamille bordelaise, en ; l'esprit de solidarité dont vit la science en accueillant les communications venues du reste de la province, de Paris ou de l'étranger. C'était la première tentative de ce genre qui se nombreusesfaisait chez nous». Elle a, depuis, suscité de imitations. dernière-Gréées pour être avant tout, comme le rappelait l'intérêt des pro-ment M. Antoine Benoist, une œuvre dans l'exemple des recueils d'Académie,fesseurs, nos Jinnales, à jusqu'ici un aspect composite. Est-il possible.ont présenté oricriiics, ilo M. Antoine HenoisI parue1. Sur celte période des consuller la lettre Midi, I.

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Annales de la Faculté des Lettres de Bordeaux
et des Universités du Midi
QUATRIÈME SÉRIE
(iOnimiiDe aux l'niversiiés d'Aix, Itonleaux, lUoQtpeliier, Toulouse
REVUE
DES
ANCIENNESÉTUDES
Tome 1
1899
N.V.SWETS 6 ZEITLINGER
-AMSTERDAM 1967
Réimprimé avec le consentement des
propriétaires de la RevueLÀ QUATRIÈME SÉRIE
DFS
Annales de la Facullé des Lettres de Bordeaux
I
DES ÉTUDESREVUE AXCIE?^i\ES
II
LETTRESREVUE DES FRANÇAISES Et ÉTRANGÈRES
Annales entrent dans leur vingt unième année.Nos et
Fondées en par MM. Louis Liard et Auguste Couat", elles1879
proposèrent à l'origine un triple but : permettre aux profes-se
seurs de la Faculté des Lettres de Bordeaux de manifester, par
une publicité rapide et régulière, leur activité scientifique;
larattacher d'une façon plus étroite le corps enseignant à
faisant place aux études locales aifirmerfamille bordelaise, en ;
l'esprit de solidarité dont vit la science en accueillant les
communications venues du reste de la province, de Paris ou de
l'étranger. C'était la première tentative de ce genre qui se
nombreusesfaisait chez nous». Elle a, depuis, suscité de
imitations.
dernière-Gréées pour être avant tout, comme le rappelait
l'intérêt des pro-ment M. Antoine Benoist, une œuvre dans
l'exemple des recueils d'Académie,fesseurs, nos Jinnales, à
jusqu'ici un aspect composite. Est-il possible.ont présenté
oricriiics, ilo M. Antoine HenoisI parue1. Sur celte période des consuller la lettre
Midi, I. IV,dans livraison du i5 novembre 1898 {Revue des Univcrsilcs dunotre
p. :5G9-3G7).
I, i^-;<j,2. Voir Y.. Eggcr, dans les Annales de là l'ucullê des Lellrcs de Bordeaux, t.
j.. 78-80.
~ iBfjçj, iA F H.,V\' èi.RiF. liev. ICI. anr., 1.\iREVUE DES ETUDES ANCIE>'-VESi
utilitaire qui a présidéperdre de \ue l'idée pratique etsans
rendre homogènes? Nous en sommesleur fondation, de lesà
s'inspirer des efforts depersuadés. Il suffît, pour- cela, de
qui ont transformé peu à peu l'anciensolidarité généreuse
bordelais, premièrement en une revue com-périodique (1882)
en uneà Bordeaux et à Toulouse, secondement (1895)mune
concourent lesd'organe fédéral à la rédaction duquelsorte
but, aujourd'hui,quatre grandes Universités du Midi. Le
l'union la spécialisation.doit être d'arriver par à
monde, on rêverait une organi-Si la perfection était de ce
aussi étroitement que possible, sur la loisation fondée,,
la division du travail. Toulouse a ses Annales dumoderne de
il existe à Montpellier une Revue des Langues romanes:Midi;
—voilà deux vastes champs de recherches, philologie romane,
—histoire des pays méridionaux, cultivés dans deux des
publi-centres associés. Que Bordeaux limite ses ressources à la
objet voilà uncation des travaux qui ont l'Antiquité pour :
mis en Supposons qu'Aix-Marseille,troisième domaine valeur.
ne sache pas qu'on soit plus pauvre d'argent qu'ailleurs,où je
fasse, pour la littérature moderne, ce que nos fondateurs
k nous ont fait, en pour l'ensemble des études, et voici1879,
une quatrième branche, la plus attrayante, la plus vivante de
toutes, véritable rameau d'or de l'arbre intellectuel, qui prend
Relions périodiques entresève. maintenant ces quatre eux;
mettons-les en appuyons-les logiquement et chrono-contact;
logiquement les uns sur les autres : à la base, le recueil
d'érudition ancienne: plus haut, le recueil de philologie
romane: au-dessus, le recueil d'histoire médiévale etmoderne:
couronnant tout, le recueil de littérature française et étran-
gère. Il nous semble qu'il n'y a, dans un tel projet, rien
de chimérique. en sont empruntésLes éléments à la réalité
immédiate. Sauf en un point, celui qui offre le moins
de dillicultés, on ne fabrique aucune pièce neuve on
; se
contente d'utiliser ce qui est. On arrive ainsi, par l'union,
laà spécialisation, au progrès, à la force, la force résultant
partout de l'entente et de l'information réciproques.
Mais une nouveauté, si simple qu'elle soit, lèse toujoursAVAÏït-PROPOS â
quelques iniprèts particuliers, choque des habitudes prises, se
heurte la méfianceà ou à l'indifférence. Force nous est donc,
après quelques sondages qui ont abouti tantôt à l'argile
plastique, tantôt au roc vif, de ramener notre édifice à ses
proportions les plus modestes. Nos collègues de Toulouse,
MM. Jeanroy et Dognon, offrent, dans les Annales du Midi,
ceux deà nos collaborateurs dont les travaux ne rentreraient
plus dans notre cadre simplifié, une hospitalité cordiale.
D'ailleurs, si des recherches de valeur risquaient de demeurer
en souffrance, nous aurions toujours la ressource de les
insérer dans la Bibliothèque des Universités du Midi, dont deux
fascicules ont déjà paru, et qui ne demande qu'à en publier
d'autres.
Le corps du logis ayant dès lors ses architectes, il ne nous
reste plus qu'à nous occuper des ailes. Nous inaugurons
aujourd'hui, à cet effet, deux sections : une Revue des Études
anciennes, une Revue des Lettres françaises et étrangères,
groupées l'une et l'autre sous la rubrique Annales de la Faculté
des Lettres de Bordeaux et des Universités du Midi, qui mar-
quera le lien avec le passé, mais, quant au fond, indépen-
dantes, c'est-à-dire ayant chacune leur pagination spéciale,
leurs dates propres d'apparition, leur physionomie indivi-
duelle, leur clientèle particulière. Nous ne tracerons point
le programme de cette quatrième série du recueil. Les pro-
grammes sont ambitieux, gênants, et ils tiennent rarement ce
qu'ils promettent. Nous nous bornerons à donner quelques
indications succinctes, assez larges pour ne point nous empê-
cher de profiter ultérieurement des leçons de l'expérience.
La Revue des Études anciennes est à peine une innovation.
Depuis l'origine, nos Annales ont fait une place considérable à
l'érudition grecque ou romaine, et ce caractère hautement
philologique leur imprimait, en dépit de la diversité des
articles, sinon l'unité de substance, du moins l'unité d'esprit.
Qu'on parcoure la liste de nos premiers collaborateurs. Voici
quelques-uns des noms que fournit matièresla table des des
années de début : Gaston Boissier, Michel Bréal. Alaiime
Collignon, A. Ceuat, Alfred et Maurice Croiset, E. Egger,BEVUE DES 12TUDES ANCIENÎÎES.i
Th. Homolle, G. Maspero. Si nous àPaul Guiraud, avions
constituer un comité de patronage pour la Revue des Études
anciennes, il nous sulïirait de faire appel aux survivants de ces
amis de la première heure, et cette phalange d'honneur serait
aussi variée, aussi complète, aussi éminente que nous pour-
rions le souhaiter. Histoire, littérature, philologie, archéologie,
épigraphie, origines orientales, toutes les grandes zones du
trouveraientdomaine ancien s'y représentées. On le voit, il ne
las'agit nullement de rompre avec tradition et de se lancer en
il s'agit simplementterrain vierge : de ne plus panacher les
mêmes ouvriers d'art le mêmeéquipes et de réserver aux local
mêmes outils.et les
Avoir une revue de philologie classique, analogue a mainte
autre d'Angleterre ou d'Allemagne, cela nous semble con-
forme à nos intérêts. Mais nous désirons aussi qu'à coté des
traits généraux qui la rapprocheront des autres, elle ait ses
traits particuliers qui la différencient, Nous ne devons pas
oublier que notre recueil est un recueil méridional, et que, par
suite, l'histoire des pays méridionaux a droit à sa plus dili-
gente sollicitude. C'est pourquoi l'historien de Bordeaux,
M, Camille Jullian, nous donnera une série de Notes gallo-
romaines sur les régions qui lui sont familières. De même, le
futur historien de Marseille et de la Gaule narbonnaise,
M. Michel Clerc, que ses études antérieures ont si bien pré-
paré à celte tâche, nous fera part de ses découvertes sur
le- origines de la glorieuse colonie phocéenne et sur l'his-
toire de la Province. Enfin, sous l'allègre direction de
M. Georges Cirot, le Bulletin Inspaniquc prendra, dans chaque
fascicule, une ampleur nouvelle. Le goût du travail scien-
tifique, déjà si vif en Espagne au cours de ces dernières
années, a reçu, des catastrophes mêmes qui semblent devoir
retremper notre malheureuse voisine, une sorte de com-
motion. Bordeaux, intermédi

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