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Dossier de presse erParis, le 1 avril 2011 Energies renouvelables : un groupe scolaire parisien chauffé grâce à la chaleur des égouts Contacts presse Ville de Paris, Damien Stéffan – damien.steffan@paris.fr – 01 42 76 49 61 CPCU, pour cette opération, Martine Cartier - martine.cartier@cartier-conseil.fr – 01 39 27 19 11 Visuels disponibles sur www.cartier-conseil.fr Autres contacts : CPCU : directeur de la communication, Hélène Baudoin - helene.baudoin@cpcu.cofely.fr Lyonnaise des Eaux - suez_env.pressoffice@suez-env.com 1 Sommaire pages Paris expérimente une nouvelle énergie renouvelable, locale et décarbonée Comment cela marche-t-il ? 3 Sans danger, sans pollution, sans nuisance 4 Une première dans un groupe scolaire 4 Plan Climat de Paris, vers le facteur 4 5 Le projet en chiffres et en dates 5 Les intervenants 6 Annexe : Schéma de fonctionnement Degrés Bleus® à l’école Wattignies 2 Paris expérimente une nouvelle énergie renouvelable, locale et décarbonée La Ville de Paris présente un mode de chauffage qui utilise une nouvelle énergie : la récupération de la chaleur des eaux usées circulant dans le réseau d’assainissement. Comment cela marche-t-il ? L’activité humaine en ville est naturellement productrice de chaleur. A Paris, toute l’année, le réseau des égouts reçoit des eaux usées dont la température est suffisante pour pouvoir être récupérée et réutilisée. Cette énergie est renouvelée : le rejet des eaux usées en ...

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Langue Français

Extrait

1
Dossier de presse
Paris, le 1
er
avril 2011
Energies renouvelables : un groupe scolaire parisien
chauffé grâce à la chaleur des égouts
Contacts presse
Ville de Paris
,
Damien Stéffan
damien.steffan@paris.fr
– 01 42 76 49 61
CPCU
, pour cette opération,
Martine Cartier
-
martine.cartier@cartier-conseil.fr
– 01 39 27 19 11
Visuels disponibles sur
www.cartier-conseil.fr
Autres contacts :
CPCU : directeur de la communication, Hélène Baudoin -
helene.baudoin@cpcu.cofely.fr
Lyonnaise des Eaux -
suez_env.pressoffice@suez-env.com
2
Sommaire
pages
Paris expérimente une nouvelle énergie renouvelable, locale et
décarbonée
Comment cela marche-t-il ?
3
Sans danger, sans pollution, sans nuisance
4
Une première dans un groupe scolaire
4
Plan Climat de Paris, vers le facteur 4
5
Le projet en chiffres et en dates
5
Les intervenants
6
Annexe :
Schéma de fonctionnement Degrés Bleus® à l’école Wattignies
3
Paris expérimente une nouvelle énergie renouvelable, locale et
décarbonée
La Ville de Paris présente un mode de chauffage qui utilise
une nouvelle énergie : la récupération de la chaleur des
eaux usées circulant dans le réseau d’assainissement.
Comment cela marche-t-il ?
L’activité humaine en ville est naturellement productrice de
chaleur. A Paris, toute l’année, le réseau des égouts reçoit
des eaux usées dont la température est suffisante pour
pouvoir être récupérée et réutilisée.
Cette énergie est renouvelée : le rejet des eaux usées en
égout est un phénomène permanent qui assure une source
de chaleur quasi constante.
En effet, les eaux usées qui coulent dans les égouts sont
toute l’année à une température située entre 12°C et 20°C
selon le moment de la journée et les saisons.
©-Mairie de Paris-DPE-STEA
Elles proviennent en partie des appareils électro-ménagers (lave-vaisselle et lave-linge) qui
utilisent de l’eau portée à haute température. Quand l’eau est évacuée, elle conserve une partie
de sa chaleur.
Le fonctionnement est assez simple. Il s’appuie sur la technologie Degrés Bleus® (brevet
Lyonnaise des Eaux). Le système peut être installé dans des égouts qui ont assez de débit
pour permettre la récupération thermique. L’efficacité du dispositif dépend en effet du débit
des eaux usées qui doit être suffisant pour assurer une température constante. On estime
que les eaux usées produites par 100 habitants permettent de
chauffer 10 habitants.
La récupération des calories s’effectue par le passage des
eaux sur la surface d’une plaque métallique posée dans la
partie en contact avec l’eau. Cette plaque d’inox intègre des
tuyaux parcourus par un fluide caloporteur (eau glycolée). Le
fluide circule en boucle fermée à l’intérieur des échangeurs.
Réchauffé au contact du métal, ce fluide alimente ensuite une
pompe à chaleur* qui va concentrer les calories, jusqu’à une
température de 60°C. Cette chaleur est alors transmise au
réseau habituel de chauffage de l’école.
* Une pompe à chaleur (PAC)
est un dispositif qui extrait et concentre
l'énergie (chaleur) contenue dans un milieu froid. Elle rend ensuite cette
chaleur disponible pour les besoins de chauffage. Pour y parvenir, la PAC
consomme elle-même de l'énergie, généralement de l'électricité. L'intérêt
de la PAC est qu'elle consomme trois fois moins d'électricité qu'un
chauffage électrique pour parvenir à la même température
.
©-Mairie de Paris-DPE-STEA – Pompe à chaleur
4
Sans danger, sans pollution, sans nuisance
Ce procédé est très sûr et non polluant. Il ne demande aucune combustion (ni flamme, ni
produit inflammable). Il assure uniquement la transmission de la chaleur, pas celle des
odeurs, car les trois flux sont physiquement séparés.
Ce système de récupération de chaleur peut être mis en place dans certaines zones, comme
les grands ensembles de bâtiments (écoles, complexes sportifs, bâtiments administratifs …)
ou dans des quartiers à forte consommation de chaleur.
Le bâtiment à chauffer doit être proche de l’égout (500 mètres maximum) pour éviter les
déperditions d’énergie.
Ecole Wattignies-©-Mairie de Paris-DPE-STEA
Une première dans un groupe scolaire
Le site retenu pour cette expérience proposée par le groupement CPCU/Lyonnaise des Eaux
est le groupe scolaire Wattignies dans le XII
ème
arrondissement.
L’école a été équipée d’une pompe à chaleur et 60 mètres d’échangeurs ont été installés
dans le collecteur des Coteaux. Le collecteur, qui est un égout de grande dimension, assure
le débit nécessaire.
Cette énergie nouvelle permettra de couvrir
plus de 70% des besoins annuels de
chauffage
de l’école et d’éviter ainsi chaque année
l’émission de 76,3 tonnes de CO
2
.
5
Plan Climat de Paris, vers le facteur 4
Depuis 2007, la Ville de Paris s'est dotée d'un Plan Climat, stratégie globale de réduction
des émissions de gaz à effet de serre. Un des axes principaux de ce Plan est le
développement des énergies renouvelables. A horizon 2020, la Ville se fixe comme objectif
d’atteindre une part de 30% d’énergies renouvelables dans sa consommation.
Le Plan Climat de Paris s’appuie sur la démarche de « facteur 4 » qui doit conduire à une
division par 4 des émissions de gaz à effet de serre (GES) avant 2050 par rapport à 2004.
Paris a décidé d’aller plus loin que les objectifs européens et nationaux et de réduire d’ici
2020 de 30% les émissions de GES de l’administration et de 25% celles dues aux activités
situées sur son territoire.
Pour y parvenir, il faut non seulement améliorer l’efficacité énergétique, mais aussi exploiter
toutes les potentialités de développement des énergies renouvelables.
Utiliser les énergies naturelles de la ville
Dans des agglomérations comme Paris, les énergies générées par l’activité humaine
peuvent être récupérées. CPCU est un opérateur public engagé de longue date dans
l’utilisation des énergies de récupération.
Le réseau de chaleur
de CPCU (440 km de canalisations sous la ville) est approvisionné, à
hauteur de 40% de ses besoins, par la valorisation énergétique des déchets ménagers qui
ne sont pas recyclables. Les réseaux de chaleur comptent parmi les leviers les plus efficaces
pour mutualiser et assurer le partage des énergies renouvelables et de récupération
(enR&R).
Cette nouvelle solution de récupération augmente l’efficacité énergétique et limite le recours
à des combustibles fossiles provenant de pays très éloignés.
Elle contribue à augmenter l’indépendance énergétique de la région. L’Ile-de-France ne
produit encore que 10% de l’énergie dont elle a besoin.
Le projet en chiffres et en dates
Montant des travaux : 400 000 €
Durée des travaux : octobre 2010 à janvier 2011.
Essais de mise en service de l’installation : de février à début mars
60 mètres d’échangeur installés dans le collecteur des Coteaux.
6
Les intervenants
Mairie de Paris
La direction de la Propreté et de l'Eau a deux missions principales : d’une part la propreté de
l’espace public et la collecte des déchets, d’autre part, l'eau et l'assainissement. Le Service
Technique de l'Eau et
de l'Assainissement (STEA), qui en dépend, assure la collecte des
eaux usées et pluviales et la mise en œuvre de la politique municipale dans le domaine de
l'eau et de l'assainissement.
La Section Technique de l’Energie et du Génie Climatique (STEG) assure au sein de la
Direction du Patrimoine et de l’Architecture les missions suivantes : l’exploitation de 2 000
centres thermiques, la modernisation des équipements de génie climatique et la gestion des
contrats d’énergie de la Ville de Paris. Le parc géré par la STEGC concerne tous les
bâtiments de l’administration parisienne.
www.paris.fr
CPCU, Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain
La Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain est un acteur majeur de l’aménagement
urbain durable de la Ville. Forte de plus de 500 collaborateurs, CPCU développe et exploite
des installations de production d’énergie. Elle est l’opérateur du réseau de distribution de
chaleur de la Ville de Paris.
La part des énergies locales, renouvelables et de récupération dans le bouquet énergétique de
CPCU est actuellement de 40 %, en grande partie grâce à la valorisation énergétique des
déchets ménagers non recyclables. L’objectif de CPCU est de dépasser rapidement les 50%,
avec des projets de géothermie, biomasse, co-combustion bois-charbon … mais aussi de
récupération de la chaleur des égouts.
Avec ces énergies renouvelables et de récupération produites localement, CPCU diminue la
part des combustibles fossiles importés.
En 2010, CPCU a produit 4 300 MWh thermiques, 1 TWh électrique et distribué 5 700 GWh
de chaleur. CPCU fournit de l’eau chaude et du chauffage à l’équivalent de 460 000
logements dans l’habitat et le tertiaire public ou privé de Paris et de la proche banlieue.
CPCU est une entreprise concessionnaire de la Ville de Paris, filiale de Cofely (groupe GDF
Suez).
www.cpcu.fr
Lyonnaise des Eaux
Lyonnaise des Eaux, filiale de SUEZ ENVIRONNEMENT, emploie 9 900 collaborateurs,
distribue l’eau potable à 12 millions d’habitants, et dépollue les eaux usées de plus de 9 millions
de personnes en France.
L’entreprise place ses clients au cœur de ses préoccupations et inscrit ses actions et projets
dans une perspective de développement durable. Lyonnaise des Eaux a lancé en septembre
2006 sa charte de 12 engagements pour une gestion durable de l’eau. Cette charte s’inscrit
dans la politique de développement durable de SUEZ ENVIRONNEMENT pour la protection
de l’environnement et la maîtrise des consommations énergétiques.
www.lyonnaise-des-eaux.fr
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