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PROJET D'ETUDE DE LA TORTUE CISTUDE DANS LA RESERVE NATURELLE DE BIGUGLIA (CORSE). 1. Contexte général. La cistude d'Europe, Emys orbicularis, constitue l'unique représentant du genre Emys. Cette tortue d'eau douce possède à l'échelle mondiale une répartition géographique assez étendue, qui va de la péninsule Ibérique à l'ouest jusqu'à la mer d'Aral à l'est et s'étend de la Pologne au nord jusqu'au Maghreb au sud (cf. carte). Plusieurs sous-espèces ont récemment été reconnues dans les limites de cette aire de répartition, sur la base de critères à la fois morphologiques et génétiques (Fritz 1996). En Europe, le déclin de l'espèce est un constat quasi général (Corbett 1989, Podloucky 1997). Elle a ainsi totalement désertée la Suisse, la Belgique et les Pays-Bas, et ne possède plus que des populations relictes en Autriche, Allemagne, Pologne et Tchécoslovaquie. Certains pays comme la France, la Hongrie, l'Italie, l'Espagne et le Portugal possèdent encore d'assez belles populations mais dont l'avenir n'est pas toujours assuré. Ce déclin est essentiellement dû à l'action de l'Homme, tout spécialement l'assèchement généralisé des zones humides, l'aménagement des cours d'eau et l'apport d'agents polluants. En France, la situation de l'espèce est considérée comme préoccupante. Elle occupait semble-t-il la majeure partie du territoire à l'époque historique, comme en témoigne sa présence dans les sites archéologiques et dans plusieurs écrits anciens ...

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PROJET D'ETUDE DE LA TORTUE CISTUDE DANS LA RESERVE NATURELLE DE BIGUGLIA (CORSE).   1. Contexte général.   La cistude d'Europe, Emys orbicularis , constitue l'unique représentant du genre Emys . Cette tortue d'eau douce possède à l'échelle mondiale une répartition géographique assez étendue, qui va de la péninsule Ibérique à l'ouest jusqu'à la mer d'Aral à l'est et s'étend de la Pologne au nord jusqu'au Maghreb au sud (cf. carte). Plusieurs sous-espèces ont récemment été reconnues dans les limites de cette aire de répartition, sur la base de critères à la fois morphologiques et génétiques (Fritz 1996). En Europe, le déclin de l'espèce est un constat quasi général (Corbett 1989, Podloucky 1997). Elle a ainsi totalement désertée la Suisse, la Belgique et les Pays-Bas, et ne possède plus que des populations relictes en Autriche, Allemagne, Pologne et Tchécoslovaquie. Certains pays comme la France, la Hongrie, l'Italie, l'Espagne et le Portugal possèdent encore d'assez belles populations mais dont l'avenir n'est pas toujours assuré. Ce déclin est essentiellement dû à l'action de l'Homme, tout spécialement l'assèchement généralisé des zones humides, l'aménagement des cours d'eau et l'apport d'agents polluants.  En France, la situation de l'espèce est considérée comme préoccupante. Elle occupait semble-t-il la majeure partie du territoire à l'époque historique, comme en témoigne sa présence dans les sites archéologiques et dans plusieurs écrits anciens (Parent 1983, Cheylan 1997). Actuellement, elle n'occupe plus que de façon ponctuelle la région centre, l'Aquitaine, certaines parties de la vallée du Rhône et du littoral méditerranéen (Camargue, massif des Maures) (cf carte). Dans le Midi de la France, son déclin est documenté par de nombreux restes archéozoologiques qui indiquent qu'elle occupait jusqu'à une période assez récente l'essentiel des étangs et cours d'eau des départements méridionaux (cf carte). De nos jours, elle ne subsiste plus dans cette région qu'en deux points déterminés : la Camargue au sens large et certaines parties du littoral varois (Cheylan 1997).  Les actions entreprises pour sauvegarder ces populations sont encore peu développées. Plusieurs projets d'élevages et de réintroduction sont actuellement à l'étude ou en voie de réalisation (région Rhône-Alpes notamment). Des études sont par ailleurs en cours dans plusieurs régions de France (Marais de Brouage en Charente, marais d'Orx dans les Landes, Etangs de la Brenne, Camargue). Le Plan d'action Reptiles-Amphibiens élaboré par le Ministère de l'environnement (anonyme 1996) accorde une place importante à cette espèce considérée comme fortement menacée sur le territoire national. Les projets développés dans les régions devraient donc pouvoir bénéficier du soutien du Ministère.   2. Statut de l'espèce en Corse.   La tortue Cistude possède actuellement d'assez belles populations en Corse, inégalement réparties dans l'île (Delaugerre et Cheylan 1992, Cheylan 1995). Elle est présente à basse altitude (< de 600 mètres) dans la plupart des cours d'eau de l'île, dès que ceux-ci possèdent des parties d'eau calme, et relativement abondante dans les marais d'eau douce de la côte orientale. On la rencontre également dans les mares et les retenues d'eau artificielle. De façon générale, on peut dire que l'espèce n'est pas menacée dans l'île, mais, du fait de sa faible extension, un principe de surveillance et de précaution mérite cependant d'être appliqué. Hormis sa répartition géographique, aucune étude a été menée sur l'espèce. On ne sait donc rien sur son écologie, sur l'évolution passée et à venir de ses effectifs et sur les menaces qui pourraient se manifester dans les
années qui viennent. Compte tenu des évolutions qui se font jour en Corse depuis une dizaine d'années, spécialement sur la façade orientale de l'île (extension de l'urbanisation et de certains types de cultures), il semble donc opportun d'améliorer les connaissances sur l'espèce en Corse.   3. Mesures réglementaires, statut de protection.  Du fait de son déclin, la tortue cistude fait l'objet de nombreuses mesures de protection réglementaires, tant à l'échelle européenne que nationale.  Au niveau européen, elle est inscrite à l'annexe II de la Convention de Berne du 19 septembre 1979 relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe (JORF du 28/08/1990 et du 20/08/1996) (espèce strictement protégée) et aux annexes II et IV de la Directive Habitats (JOCE du 22/07/1992) (espèce animale d'intérêt communautaire dont la conservation nécessite le désignation de Zones Spéciales de Conservation, et espèce qui nécessite une protection stricte). C'est donc une des 7 espèces de reptiles français dont la protection est jugée prioritaire à l'échelle européenne.  Au niveau national, l'espèce est inscrite sur la liste des amphibiens et des reptiles protégés sur l'ensemble du territoire (JORF du 09/09/1993) et est classée dans la catégorie vulnérable dans le livre rouge des espèces menacées de France (MNHN, WWF 1994).   4. Intérêt d'une étude dans la réserve naturelle de Biguglia.  1) Intérêt scientifique.   Comme il a été dit, aucune étude a été conduite en Corse sur la Cistude, ni d'ailleurs sur aucune île méditerranéenne. On ignore donc à peu près tout de sa biologie en Corse et des particularismes des populations insulaires. Sur le plan de la connaissance scientifique, il serait donc très enrichissant de pouvoir disposer dans les années qui viennent d'une étude portant sur le "fonctionnement" d'une population. Les points forts de cette étude pourraient porter sur la cinétique démographique, l'âge à la maturité et les processus de croissance, la fécondité et l'espérance de vie. Une telle étude pourra permettre, en retour, de mieux comprendre la dynamique des populations continentales et d'enrichir le débat sur les causes de régression qui touchent bon nombre de populations continentales.  Il sera par exemple instructif de voir comment l'absence de certains prédateurs (fouine, putois, blaireau) se répercute sur la dynamique des populations insulaires.  Les recherches conduites sur le continent depuis plusieurs années (Var, étangs de Brenne et de Charente) fourniront des éléments de comparaison extrêmement utiles.  2) Intérêt pour la conservation de l'espèce en Corse et pour une meilleure gestion de la réserve.   L'étude envisagée présente plusieurs intérêts pour la conservation de l'espèce en Corse et sur l'étang de Biguglia:  1°) Celui de fournir un premier point de référence sur l'écologie de l'espèce en Corse permettant d'envisager des comparaisons ultérieures avec des populations homologues ou distinctes dans l'île;
 2°) Celui de proposer une évaluation de l'importance de cette population à l'échelle de l'île;  3°) Celui de faire un état zéro de la population dans les premières années de mise en place de la réserve;  4°) Celui de pouvoir évaluer, sur le long terme, l'évolution de la population en fonction des changements qui pourront éventuellement se manifester à l'intérieur de la réserve mais aussi en périphérie de celle-ci (apport de polluants liés à des nouvelles pratiques agricoles par exemple);  5°) Celui de pouvoir évaluer l'impact de certains travaux ou actions d'entretien du milieu (curage des canaux, pâturage ...);  6°) Celui de fournir des éléments d'aide à la gestion;  7°) Celui d'aider à la mise en place d'actions pédagogiques (expositions, diaporama, publications didactiques ...).   5. Contenu de l'étude et évaluation du temps nécessaire à sa réalisation.   L'étude pourrait prendre en compte les aspects suivants: répartition fine de l'espèce à l'intérieur des limites de la réserve ainsi qu'en périphérie du site, mise au point d'un protocole de suivi des populations, fonctionnement de la population, impact de certaines activités humaines.  Répartition de l'espèce sur le site :    La répartition de l'espèce pourra être réalisée à partir de prospections aléatoires sur l'ensemble du site aux périodes les plus favorables pour l'observation directe et/ou à partir d'échantillonnages stratifiés s'appuyant sur une typologie des habitats (carte des milieux). Ceci permettra de préciser quels sont les milieux ou les secteurs préférentiellement occupés et de mieux cerner les exigences écologiques de l'espèce en terme d'habitats : nature et qualité de l'eau, type de végétation, topographie des berges et du milieu environnant... Cette cartographie devra également prendre en compte une "zone tampon" périphérique à la réserve de façon à évaluer les échanges de populations et connexions que la population entretient avec les secteurs adjacents. Cette cartographie fera appel à deux techniques distinctes: cartographie des observations en présence-absence et cartographie semi-quantitative (indice kilométrique ou horaire).   Le temps nécessaire à la réalisation de ce volet est évalué à 20 journées/an soit 60 jours sur 3 années de suivi.  Evaluation des effectifs :   L'évaluation des effectifs pourra être menée à partir de différentes techniques : comptage à vue sur transects ou points fixes, pose de pièges (nasses grillagées, filets "Verveux"), opérations de capture-marquage-recapture. Les techniques "légères" pourront être appliquées si nécessaire sur l'ensemble de la réserve (transects, pièges) ; les
techniques "lourdes" type Capture-Marquage-Recapture ne pourront être utilisées que ponctuellement, sur une zone qui sera à définir en fonction du contexte et des facilités de capture des animaux. Cette évaluation par CMR permettra d'obtenir des densités absolues sur un périmètre donné et, le cas échéant, servir de base à des estimations d'effectif plus larges par couplage avec les méthodes relatives de type transect ou effort de piégeage. Cette opération de CMR sera également utile pour connaître la structure en classes d'âge de la population.  Le temps nécessaire à la réalisation de ce volet est évalué à 35 journées sur l'ensemble des 3 années d'étude. Il pourrait se décomposer de la manière suivante : 15 journées de C-M-R pour l'estimation d'un noyau de population (à concentrer sur une période courte); 20 journées de terrain pour la visite de 10 sites témoins (10 sites visités 10 fois avec 5 visites possibles par jour). Le second protocole pourra être étalé sur plusieurs années.  Suivi démographique :   L'étude de la cinétique démographique d'une population nécessite en règle générale plusieurs années de suivi, notamment pour que puissent être connus les taux de survie des classes juvéniles, le taux de réussite des pontes et la fécondité de la population (nombre d'ufs par femelle et par an). Dans le cas présent, nous envisageons de réunir, dans un premier temps les points clefs de la démographie de l'espèce, c'est-à-dire: - les structures d'âge par lecture des marques cornées sur un échantillon représentatif obtenu par CMR; - les taux de survie annuel à partir d'opérations successives de CMR; - la fécondité des femelles par radiographie des animaux sur un échantillon d'environ 30 femelles; - les taux de prédation des pontes par suivi de pontes ou par expérimentation à partir de fausses pontes (ufs de caille enterrés); - les processus de croissance par lecture des marques cornées et suivi pluri-annuel d'animaux marqués.  Le temps nécessaire à la réalisation de ce volet est évalué à 20 journées en période printanière et 10 journées en fin d'été début d'automne soit 90 jours sur 3 années.   Localisation des sites de ponte :   La localisation des sites de ponte revêt une importance particulière pour la conservation de l'espèce et les recommandations de gestion du site. Un effort particulier sera donc mis à la connaissance et à la localisation des sites de pontes qui sont habituellement assez groupés chez la tortue cistude. La localisation de ces sites se fait le plus souvent "par défaut", lorsque la prédation révèle les pontes (nids détruits, débris d'ufs). A Biguglia, cette prédation semble être très faible. Il sera donc nécessaire, pour connaître les lieux de ponte, de suivre un certain nombre de femelles durant la période de dépôts des ufs (mai-juin) à l'aide de bobine de fil fixée sur la dossière ou d'imaginer des techniques pour localiser le passage d'animaux ("pièges" à traces). Compte tenu des inconnues actuelles sur ce point, une étude préalable de faisabilité semble nécessaire.  
 Le temps affecté à ce volet de l'étude est difficile à évaluer dans l'état actuel des connaissances. Il pourrait nécessiter 20 journées de suivi en période favorable (début-mai à début juillet) durant une ou deux années.   Impact du curage des canaux et fossés :   Cet impact sera sans doute difficile à évaluer. Une solution consisterait à étudier par Capture-Marquage-Recapture 2 sites distincts, un site soumis à curage et un site non perturbé (site test). Les réactions des deux populations en terme de survie ne pourront cependant être évaluées qu'après estimation des survies sur une période de trois années, période minimale nécessaire pour obtenir des estimations de survie utilisables. Il faudrait donc, dans l'idéal, réaliser un suivi de 2 sites durant 3 années, puis "perturber" l'un des sites et poursuivre encore deux années d'expérimentation. L'autre procédure, plus légère mais moins fiable, consisterait à évaluer par comptage visuel le nombre de tortues présentes avant et après curage sur des portions déterminées de canaux. Il est à craindre cependant de forts biais par cette technique (visibilité des animaux, rythme d'activité etc.) Une étude de faisabilité devra être conduite avant d'engager une recherche sur ce thème.   Le temps nécessaire à la réalisation de ce volet ne peut pas être évalué à ce stade. Une étude de faisabilité de 6 jours permettrait de mieux définir les possibilités et contraintes techniques d'une telle étude.   6. Durée de l'étude.   La longévité de l'espèce oblige à travailler sur des pas de temps assez longs (plusieurs années) pour que soient correctement pris en compte les taux de survie annuel aux différents stades de vie. Un minimum de trois années semble donc requis pour apporter des éléments utilisables sur la dynamique de la population . Un pas de temps semestriel (une session de printemps, une session d'automne) permettrait de cerner assez correctement les processus démographique de l'espèce, notamment, les taux de survie des juvéniles, toujours plus difficiles à capturer. Ceci permettrait de disposer de 6 sessions de capture-marquage-recapture à l'issue des trois ans d'étude.   Certains thèmes (répartition de l'espèce, localisation des sites de ponte, estimation des effectifs) peuvent en revanche être traités en un an, à condition d'y consacrer un effort d'échantillonnage suffisant.   7. Calendrier envisagé.   Malgré l'expérience acquise ailleurs sur l'espèce et une connaissance sommaire du site,  il n'est pas possible d'évaluer avec précision les difficultés qui seront rencontrées au cours de l'étude. Il conviendra en conséquence de procéder par étapes, en testant la pertinence des protocoles par des travaux préliminaires .    Sur la base des éléments disponibles, l'étude pourrait être conduite de la manière suivante :  - 1ére année :  
 - étude de la distribution de l'espèce sur la réserve et en périphérie (délimitation des principaux noyaux de population) ;  - mise au point du protocole d'estimation des effectifs par comptage à vue sur sites tests et par CMR ;  - première session de CMR pour le suivi démographique ultérieur d'un noyau de population.  - 2ème année :  - Poursuite des travaux de CMR (suivi démographique), d'analyse de la répartition sur le site et évaluation des effectifs par comptage visuel ;  - analyse de la fécondité des femelles par radiographie ;  - test de faisabilité du volet "localisation des sites de ponte" ;  - test de faisabilité du volet "impact du curage sur les populations".  - 3ème année :  - Poursuite des travaux de CMR pour le suivi démographique ;  - localisation des principaux sites de ponte ;  - étude préliminaire de l'impact du curage sur les populations.   8. Restitution des résultats.   Les résultats obtenus feront l'objet d'un rapport d'activité annuel livré en début d'année suivante (janvier-février) de façon à réserver les mois d'automne au traitement et à l'analyse des données de terrain collectées au printemps et en fin d'été.  En fin d'étude, ils feront l'objet d'un rapport de synthèse qui sera publié en priorité dans les actes scientifiques de la réserve. Les résultats feront ensuite l'objet de publications dans des revues scientifiques spécialisées et de communications lors de congrès.      9. Compétences de l'équipe sur le sujet.   Le laboratoire de Biogéographie et Ecologie des Vertébrés de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes est spécialisé dans l'étude des reptiles méditerranéens depuis plus de 20 ans. Il est un des rares laboratoires français à étudier ce groupe zoologique et à mener des études concrètes de biologie de la conservation.  L'étude des tortues méditerranéennes à fait l'objet de plusieurs mémoires et publication (cf. bibliographie) notamment une thèse sur la Biologie et l'écologie de la tortue d'Hermann (Cheylan 1981), un DEA sur les processus de croissance d'Emys orbicularis (Agret 1983), et un diplôme de l'EPHE sur l'écologie de la tortue d'Hermann
en Corse (Nougarède, 1997). Marc Cheylan a par ailleurs co-rédigé avec Bernard Recorbet, pour le compte du Ministère de l'Environnement, le plan de conservation national pour la tortue d'Hermann et, avec H. Maurin, J. Lescure et V. Herrenschmidt le plan d'action national "Reptiles-amphibiens". Il coordonne en outre, au niveau de la région Provence, le plan d'action tortue d'Hermann et tortue Cistude initié par le CEEP et la Diren PACA en 1992 et dirige, à la demande de l'ONF, une étude sur les populations de tortues d'Hermann des forêts domaniales du massif des Maures dans le Var.  L'équipe réalise ou a réalisé plusieurs études finalisées pour le compte d'organismes gestionnaires d'espaces naturels tels que le Parc National de Port-Cros, le Parc Naturel régional de Corse, le Parc Naturel régional du pays narbonnais (en voie de création), la réserve naturelle de l'Estagnol, l'ONF, le Conservatoire études des Ecosystèmes de Provence etc.  Ses compétences sur l'herpétofaune corse se sont traduites par plusieurs publications (cf bibliographie), notamment l'édition, avec le PNRC d'un atlas sur les reptiles et amphibiens de Corse.   Concernant la tortue cistude, le laboratoire mène actuellement, en collaboration avec d'autres organismes (Tour-du-Valat notamment) plusieurs études sur cette espèce : - une étude sur les processus de reconstitution des populations après incendie dans le Var; - une étude sur les populations de Camargue (en association avec la Tour-du-Valat); - une étude sur les populations des marais de Brouage en Charente (en collaboration avec la SEPRONAS).    
Références citées dans le texte.  AGRET S. (1983) - Croissance et critère d'âge de la tortue Cistude. Etude d'une population naturelle dans le sud-est de la France. Mémoire de DEA, Université de Montpellier,  CHEYLAN M.  (1995) - Les tortues d'Hermann et Cistude en Corse. Situation actuelle et mesures de sauvegarde. In  BALLASINA D. (éd.) " Red data book on Mediterranean Chelonians" 69-93.   CHEYLAN M. (sous-presse) -Evolution of the distribution of the European Pond Turtle in the french mediterranean area since the post-glacial. Mertensiella.  CORBETT K. (1989) -Conservation of European Reptiles and Amphibians. Christopher Helm Ed.  DELAUGERRE M. et CHEYLAN M . (1992) - Atlas de répartition des Batraciens et Reptiles de Corse. P.N.R.C./E.P.H.E. , 128 p.  FRITZ. U. (1996) - Zur innerartlichen Variabilität von Emys orbicularis (Linnaeus, 1758). 5b. Intraspezifische Hierarchie und Zoogeographie (Reptilia: Testudines: Emydidae). Zool. Abh. Mus. Tierkd. Dresden 49, 3 : 31-71.  NOUGAREDE J-P. (en préparation) - Biologie de la tortue d'Hermann en Corse. Mémoire de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes.  PARENT G.HP. (1983) - Cistude d'Europe in "Livre rouge des espèces menacées en France, Secrétariat Faune-Flore, Muséum, Paris : 181-182.  PODLOUCKY R. (1997) -Emys orbicularis (Linnaeus, 1758). In Gasc et al. (Ed.) "Atlas of amphibians and reptiles in Europe. Societas Europaea Herpetologica et Muséum National d'Histoire Naturelle (IEGB/SPN), Paris. 170-171.  Travaux de l'équipe sur le thème "écologie-conservation des reptiles méditerranéens"  CASTANET J. et CHEYLAN M. (1979) - Les marques de croissance des os et des écailles comme indicateurs de l'âge chez Testudo hermanni et Testudo graeca (Reptilia, Chelonia, Testudinidae). Jour. Can. Zool., 57, 8 : 1649-1665.  CHEYLAN M. (1981) -Biologie et écologie de la Tortue d'Hermann Testudo hermanni (Gmelin, 1789). Contribution de l'espèce à la connaissance des climats quaternaires de la France . 404 p., 82 fig., 20 pl., 1981. Thèse de Doctorat de l'Université des sciences et techniques du Languedoc Montpellier, 1 juillet 1981.  CHEYLAN M. (1982) - Densités, structure des populations et rythmes d'activité de Testudo hermanni robertmertensi (Wermuth) dans le sud-est de la France. Bull. Soc. Herp. France, 22 : 54-60.  CHEYLAN M. (1983) - Statut actuel des Reptiles et des Amphibiens de l'archipel des îles d'Hyères (Var, sud-est de la France). Trav. Sci. Parc Nat. Port-Cros, 9 : 35-51.
CHEYLAN M. (1983) - La tortue d'Hermann. In de Beaufort (éd.) "Livre rouge des espèces menacées en France". Ministère de l'environnement, Secrétariat Faune-Flore , Paris: 173-175.  CHEYLAN M. (1984) - The true Status and future of Hermann's Tortoise Testudo hermanni in Western Europe. Amphibia-Reptilia, 5 : 17-26.  CHEYLAN M. (1988) - Compte-rendu de la table ronde. Statut des Reptiles et Amphibiens dans les îles méditerranéennes. Actes du Colloque international sur les Vertébrés terrestres et dulçaquicoles des îles méditerranéennes. Bull. Ecol.,  19 (2-3) : 473-476.  CHEYLAN M. (1991) - Incendies : quel impact sur les tortues ? Bull. Doc. Forêt Midi et Incendie, 23 : 7.  CHEYLAN M.  (1992) - Biodiversité des reptiles et des batraciens en région méditerranéenne. Rapp. Comm. interna. Mer Médit ., 33: 159.  CHEYLAN M.  (1993) - Plan d'action pour la protection des tortues d'Hermann et cistude. Rapport Ministère de l'Environnement/CEEP . 56 p.  CHEYLAN M. et GUILLAUME Cl.P.  (1993) -Elaphe scalaris  (Schinz, 1822) -Treppennatter in BÖHME W. (Ed.), "Handbuch der Reptilien und Amphibien Europas", 3 (1) : Schlangen. Aula-Verlag , Wiesbaden, p. 397-429.  CHEYLAN M. et POITEVIN F. (1994) - Conservazione di rettili e anfibi. In X. MONBAILLIU et A. TORRE (éds.) " La gestione degli ambienti costieri e insulari del Mediterraneo"," éd. del Sole : 275-336.  CHEYLAN M. et RECORBET B. (1994) Plan de conservation pour la Tortue dHermann. -Rapport pour le Ministère de lEnvironnement DNP. 24 p., 14 tableaux.  CHEYLAN (1995) -Les Reptiles du Paléarctique occidental. Diversité et conservation . 368 p. 111 fig. 14 tab. Thèse de Doctorat de l'EPHE. Montpellier. 17 novembre 1995.  CHEYLAN M., GENIEZ Ph. et POITEVIN F. (1995) - Etude préliminaire des Amphibiens, Reptiles et Mammifères. Projet de création du Parc Naturel régional de Bages, Sigean (France). Rapport pour lAgence Méditerranéenne pour lEnvironnement.  26 p.  CHEYLAN M. (1995) - La faune herpétologique (Batraciens-Reptiles) de la vallée du Lavercq, Alpes-de-Haute-Provence. Rapport pour le compte de l'O.N.F . 10 p.  CHEYLAN M. (1996) - La tortue d'Hermann, une espèce à protéger en priorité. In  L. GARDE (éd.). " Guide pastoral de la région Provence".  CHEYLAN M. (à paraître)-Testudo hermanni  (Gmelin, 1789) - Grieschische Landschildkröte. in "Handbuch der Reptilien und Amphibien Europas", 3 (2) : Schildkröten. BÖHME W. (Ed.), Aula-Verlag, Wiesbaden.  Travaux de l'équipe sur la faune herpétologique de Corse   
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FICHE FINANCIERE PREVISIONNELLE
    Coûts de personnel :  1 chargé d'étude pour 225 journées de terrain (416 Francs/jour congés compris).. 93 600  Analyse des données, rédaction des rapports (90 jours) ................................................... 37 440  Logement (base de 3000 francs/mois) ............................................................................ 22 500  Déplacements (12 aller-retour Corse-Continent) ................................................ environ 12 000  Frais de matériels :  Radiographie des femelles..................................................................................................   3 000  Plans, photos petit matériel ............................................................................................ 2 000  Pièges, filets, épuisettes ..................................................................................................   2 000  Frais de mise en forme des rapports ............................................................................. 2 000  Participation du laboratoire (analyse des données, encadrement d'étudiants, appels à des intervenants extérieurs) ............................................................................ 20 000   TOTAL ............................................................................................................................. 194 540  TVA .................................................................................................................................... 40 075  Frais gestion (3 %) ............................................................................................................   5 836  TOTAL TTC ........................................................................................................................ 240 451    VENTILATION PAR ANNEES   Première année:  Frais de personnel ............................................................................................................. 31 200  Autres frais (logement, déplacements, matériel) ................................................................ 18 832  Total HT .............................................................................................................................. 50 033  TVA + frais gestion.............................................................................................................. 11 807  Total TTC ...........................................................................................................................  61 870   
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