Les orchidées du Jebel Zaghouan
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Lesorchidées Du Jebel "zaghouan" ϥϭϏί ϝΑΟ ΕΎϳΑϠΣγ ϡΩϘΗ Roland MARTIN et Ridha OUNI Avec la collaboration d'Alix MARTIN 15 mars 2016 6RPPDLUH« Avant-propos Situation et zone d'étude =DJKRXDQ« xville La x LeJebel x LeParc National xGabrine Bou xvillages berbères Les Les Orchidées xpeu de biologie Un x Lesorchidées dans le monde Monographies Annexes x Remerciements x /H OLYUH« x $ FRQVXOWHU DXVVL« xauteurs Les x LaSociété Méditerranéenne d'Orchidologie x Bibliographie Prospection dans "le Zaghouan" situation La ville et le Parc National de Zaghouan se situent à environ 50km au Sud de Tunis et à 40km à l'Ouest de Hammamet. Le Jebel Zaghouan constitue un maillon de la chaine de montagnes de la "Grande Dorsale" orientée de Sud±Ouest à Nord±Est qui traverse la Tunisie depuis la frontière algérienne et se prolonge jusqu'au Cap Bon. Du fait de son altitude et son orientation, Sud / Ouest - Nord / Est, le Jebel constitue une "lune" climatique subhumide dans un environnement semi aride maritime. C'est une très belle montagne, sauvage et, du fait de son relief accidenté, encore assez bien protégée zone étudiée Nous avons volontairement dépassé le périmètre du Parc National et "englobé" dans nos recherches les collines à l'Ouest du Jebel Zaghouan. Elles se prolongent jusqu'à la passe par laquelle se faufile la route de El Fahs à Kairouan.

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Publié le 01 mai 2016
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 9 Mo

Extrait

Lesorchidées Du Jebel "zaghouan" ناوغز لبج تيبϠحس :ϡدق
Roland MARTIN et Ridha OUNI Avec la collaboration d'Alix MARTIN 15 mars 2016
Sommaire…
Avantpropos Situation et zone d'étude Zaghouan…ville La  Le Jebel  Le Parc National Gabrine Bou villages berbères Les Les Orchidées peu de biologie Un  Les orchidées dans le monde Monographies Annexes  Remerciements Le livre…A consulter aussi…auteurs Les  La Société Méditerranéenne d'Orchidologie  Bibliographie
Prospection dans "le Zaghouan"
situation
La ville et le Parc National de Zaghouan se situent à environ 50km au Sud de Tunis et à 40km à l'Ouest de Hammamet. Le Jebel Zaghouan constitue un maillon de la chaine de montagnes de la "Grande Dorsale" orientée de SudOuest à NordEst qui traverse la Tunisie depuis la frontière algérienne et se prolonge jusqu'au Cap Bon. Du fait de son altitude et son orientation, Sud / Ouest  Nord / Est, le Jebel constitue une "lune" climatique subhumide dans un environnement semi aride maritime. C'est une très belle montagne, sauvage et, du fait de son relief accidenté, encore assez bien protégée
zone étudiée Nous avons volontairement dépassé le périmètre du Parc National et "englobé" dans nos recherches les collines à l'Ouest du Jebel Zaghouan. Elles se prolongent jusqu'à la passe par laquelle se faufile la route de El Fahs à Kairouan. Nous y trouvons le Bled Freis et le Jebel Kholl dont les altitudes peuvent permettre de les considérer comme la continuité du Jebel Zaghouan vers l'Ouest et les Jebels Ben Saidan et Fkirine
Zaghouan, la cité millénaire…La ville :A l’oppidum berbère préhistorique, peutêtre occupé par Agathocles, tyran de Syracuse venu combattre Carthage, a succédé la Ziqa romanocarthaginoise qui avait parfaitement assimilé les influences grecques, romaines et puniques. Elles sont réunies en une heureuse symbiose Les siècles et les civilisations qui se sont succédé à Zaghouan (Berbère, Romaine, Byzantine Chrétienne, et Musulmane en698 en même temps que Carthage) ont laissé leur trace dans la ville…Les Andalous remodelèrent le cœur de la ville avecdes petites rues pavées, des fontaines, des demeures aux façades blanches, des voûtes fraîches et des minarets en briques comme desréminiscences de l’architecture « mudéjar » qui évoquent Tolède, Séville, Grenade et Cordoue.
(De G. à D.) : La porte "romaine" / Sidi Ali Azzouz/ Les rues "andalouses"…ème En ce XXI siècle, la dynamique Zaghouangrandit vite et s’étend vers la plaine mais le cœur de la ville reste très vivant, animé par les artisans, les marchands et les restaurateurs dont les échoppes bordent les rues tandis que les terrasses ombragées des cafés sur les places, sont parfumées par les volutes de fumée des narguilés et des grillades.
La ville sur fond des collines de JIMLA
ZAGHOUANLa "dynamique " …: Le jebel Zaghouan Il était une fois trois géants partis en voyage. Chemin faisant, l’un d’eux s’embourba dans les marais du Nord aux environs du Lac Ichkeul et devint le JebelIchkeul. Le second, cheminant le long du littoral, s’arrêta, séduit par les eaux turquoise du Golfe de Tunis, c’est le Jebel Ressas. Le troisièmeenfin, surpris de se retrouver tout seul dans les riches plaines blondes d’El Fahs, décida, pour l’éternité, de lesattendre là. Ainsi surgit le Jebel Zaghouan. Désolé d’avoir perdu ses compagnons et de ne pouvoir poursuivre son voyage,lentement pétrifié au fil du temps, il pleure depuis « toutes les larmes de son corps» qui s’épanchent en nombreuses sources abondantes et pérennes.
La ville de ZAGHOUAN depuis le KEF EL BLIDA. (A droite le "marabout" de SIDI BOU GABRINE.)
A l’aube des temps, les hommes de la préhistoire se sont installés sur unéperon au pied du versant Nord, car le mont leur offrait non seulement sa protection tutélaire mais aussi la pierre des murs, le bois du foyer, le gibier des repas et surtout l’eau, source de vie.Le plus admirable monument romain de Zaghouan est le temple des eaux. Par sa forme et ses dimensions, il constitue un des plus beaux exemples de nymphée de l’Empire romain.
Bien des "choses" ont été changées depuis les années 30… La plaine d'oliviers a été envahie par une urbanisation galopante…Mais le temple demeure…On aperçoit sur la gauche de la photo la conduite d'eau de la source qui vers MOGHRANE, rejoignait la conduite de JOUGAR et transportait l'eau jusqu'à CARTHAGE Mais que seraient Zaghouan et son temple sans la montagne qui en constitue le décor. Peu de villes de Tunisie peuvent se vanter de bénéficier d’un cadre naturel aussi prestigieux : la masse du Jebel Zaghouan jaillit majestueusement de la plaine ; les coulées de roches grises alternent avec les falaises ocre ensanglantées par le soleil couchant. Quant à sa flore, elleest originale et variée : au moutonnement vert jade des pins d’Alep succède la houle bleuvert, moirée d’argent, des oléastres dont les troncs tordus semblent jaillir des lentisques barbelés de ronces et des myrtes qui abritent de nombreuses espèces d’orchidées sauvages.
Le versant Nord du Jebel ZAGHOUAN
Versant Sud Une grande partie de la Tunisie du Nord et du centre déroule à ses pieds des panoramas splendides. Sa crête, souvent couronnée de nuages, l’avait fait appeler dans l’antiquité« la montagne de Zeus ou de Jupiter, le roi des Dieux ».
(De G. à D.) Du Jebel STAH, les collines de BLED FREIS / Les contreforts de RAS EL GUESSAH de la vallée de SIDI MEDIEN Le Parc National : Long de 9km et large de 3km, d'une surface d'environ 20km², le parc qui a été officialisé en 2010, présente un site remarquable avec une énorme valeur archéologique, culturelle et biologique. Sa masse compacte de calcaire est morcelée par de profonds canyons, et son sommet, RAS EL GUESSAH qui culmine à 1295m., est parfois couvert de neige. La pluviométrie varie entre 400 et 500 mm/an.
L
(De G. à D.)Les profonds canyons de l'OUED GUELB et de l'OUED DELYA
Le couvert végétal, riche et fragile, comprend les vestiges de l'antique forêt d'oléastres et de caroubiers de la Tunisie septentrionale. Le pin d'Alep y est devenu très commun même si l'on trouve aussi du chêne vert et d'autres types de plantes rares comme l'érable de Montpellier…Il est peuplé d'une faune riche et diversifiée allant du commun sanglier au plus rare aigle royal ou l'accenteur alpin, espèce d'oiseau d'altitude Le marabout de Sidi Bou Gabrine Sidi Bou Gabrine, de son vrai nom Abderrahmen El Hamfa, soldat de l’armée de Moussa Ibn Noussaier, est venu s’établir à Zaghouan après la guerre. En compagnie d’un ami, il s’installa sur le site actuel où il enterra, beaucoup plus tard, son compagnon décédé. Des années plus tard, un visiteur découvrit un cadavre qu’il neput identifier avec certitude. Il le plaça dans la première sépulture qui prit son nom : « Bou Gabrine » qui signifie les deux tombeaux en langage populaire.
(De G. à D.) Le marabout / et la plaine de EL FAHS vue du KEF ORMA Le "marabout" de Sidi Bou Gabrine est un haut lieu du Jebel Zaghouan. Le point de vue qu'il offre sur la montagne et sur la plaine y est absolument extraordinaire…
La vue sur la ville de TUNIS du haut de Sidi Bou Gabrine
Les villages berbères, perchés alentours Hormis les "célèbres" vestiges romains assaillis par des hordes "touristiques", d'autres lieux moins connus réservent au visiteur toute l'intimité de la montagne et des hommes qui l'habitent. Sidi Medien :àl’extrémité SudOuest du Parc, la route conduit au village perché de Sidi Medien. La mosquée et le marabout bien entretenu contrastent avec l’abandon des maisons du hameau qui tombent en ruine
(De G. à D.) Le village sur fond du "ZAGHOUAN" / La petite mosquée / Le mausolée, vestige d'une occupation ancienne Zriba :presqu’au bout du «défilé de la Hache » où les mercenaires révoltés auraient été vaincus par Amilcar Barca, selon G. Flaubert, près d’une ancienne mine, une belle piste carrossable conduit à «Zriba le vieil » perché au sommet de pentes très escarpées. Quelques maisons sont encore habitéestandis qued’autres demeures ainsi que la mosquée ont été réhabilitées. Du sommet de la dent rocheuse, recélant un « fortin », préhistorique sans doute, qui domine le village, on découvre un panorama immense et superbe.
(De G. à D.) Vue du village / L'ancienne mosquée /L’intérieur de la mosquée
Des orchidéesDANS LE MONDE…L'orchidée est la plante la plus commune au monde ! Elle a envahi notre planète et il n'est pas d'endroits où nous ne pourrions en trouver hormis les déserts froids et les déserts chauds et secs. Les orchidées des régions équatoriales et tropicales ont les faveurs de collectionneurs et des consommateurs mais celles de nos régions n'ont rien à leur envier…Le bassin méditerranéen est une région très riche en la matière.Nous ne savons pas exactement le nombre d'espèces qui peuplent la planète… Les nombres de 25000 et 30000 sont avancés depuis plus de 30 ans…EN TUNISIE ? 195 observationsen 2000, les prospections ont permis en plus de dix ans de recenser 3  Commencées élémentaires (= un taxon, vu dans une station, à une certaine date). Ces observations sont regroupées en plus de mille stations. Elles concernent un ensemble de cinquante taxons (espèce ou sousespèce).  Certaines stations peuvent ne compter qu'un seul taxon, d'autres peuvent en compter plus d'une dizaine avec un record de dixneuf à Aïn Guemala sur la route GP5.
Cartes des stations d’orchidées de Tunisie documentées dans la base de données des auteurs
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