af-cours
39 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
39 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Chapitre 7OPRATEURS NON-BORN SDans ce qui suit H et G dØsignent des espaces de Hilbert.Version du 6 septembre 2004Claude Portenier ANALYSE FONCTIONNELLE 375É7.1 OpØrateurs fermØs7.1 OpØrateurs fermØsDEFINITION 1 Soient H et G des espaces de Hilbert. Nous dirons quune application li-nØaire T :D(T) G dØÞnie sur un sous-espace vectoriel D(T) de H est un opØrateur , dansH valeurs dans G s il faut prØciser. Nous dirons simplement que c est un opØrateur dans Hsil prend ses valeurs dans H . Le sous-espace vectoriel D(T) sap’ pelle le domaine de T . NousdØsignerons par D(T) le sous-espace vectoriel D(T) muni du produit scalaire(ξ|η) =(ξ|η) +(Tξ|Tη) .D(T) H GCe produit scalaire est parfois notØ (ξ|η) . La norme dØduite s appelle norme en graphe .TNous dirons quun opØrateur T est fermØ si le grapheGrT ={(ξ,Tξ)∈H G| ξ∈D(T)}est fermØ dansH G .THEOREME Soit T un opØrateur dans H . Les propriØtØs suivantes sont Øquivalentes :(i) T est fermØ.(ii) Pour toute suite (ξ ) ⊂D(T) telle quek k∈Nξ := lim ξ et γ := lim Tξk kk kexistent dans H respectivement G,onaξ∈D(T) et γ =Tξ .(iii) D(T)estunespacedeHilbert.Dans ce cas D(T) est l image de GrT par pr et D(T) ,→H est un sous-espace hilbertien1de noyau D :H D(T) tel queT†D(T)=D (H)+T (G) ,T† †i.e. Id =D D +T T , en considØrant les semi-dualitØshD(T)|D(T)i ethH|Hi.D(T) T TLØ’ quivalencede (i)et(ii)estimmØdiate.Pourcellede (i)et(iii),ilsuffitderemarquerqueD(T) est isomØtrique au sous-espace vectoriel GrT @H G ,H G Øtant ...

Informations

Publié par
Nombre de lectures 33
Langue Français

Extrait

lCuadeP
Chapitre 7
OPÉRATEURS NON-BORNÉS
ortenie
Dans ce qui suitHetGdésignent des espaces de Hilbert.
rNALAYSEOFCNITONNELLE
Version du 6 septembre 2004
375
7.1
7.1 Opérateurs fermés
Opérateurs fermés
DEFINITION 1SoientHetGespaces de Hilbert. Nous dirons quune application li-des néaireT:D(T)−→GÞnie sur un sous-espace vectorielD(T)deHest unopérateur, dans Hà valeurs dansGsil faut préciser. Nous dirons simplement que cest un opérateur dansH sil prend ses valeurs dansH. Le sous-espace vectorielD(T)sappelle ledomainedeT. Nous désignerons parD(T)le sous-espace vectorielD(T)muni du produit scalaire (ξ|η)D(T)= (ξ|η)H+ (Tξ|Tη)G. Ce produit scalaire est parfois noté(ξ|η)T. La norme déduite sappellenorme en graphe. Nous dirons quun opérateurTestfermési le graphe GrT={(ξ, Tξ) |H × GξD(T)} est fermé dansH × G.
THEOREMESoitTun opérateur dansH. Les propriétés suivantes sont équivalentes : (i)Test fermé. (ii) Pour toute suite(ξk)kND(T)telle que ξ:= limkξketγ:= limkTξk existent dansHrespectivementG, on aξD(T)etγ=Tξ. (iii)D(T)est un espace de Hilbert. Dans ce casD(T)est limage deGrTparpr1etD(T),Hest un sous-espace hilbertien de noyauDT:H−→D(T)tel que D(T) =DT(H) +T(G), i.e.IdD(T)=DTDT+TT, en considérant les semi-dualitésh D(T)| D(T)iet Hih H|. Léquivalence de (i) et (ii) est immédiate. Pour celle de (i) et (iii), il sut de remarquer que D(T)est isométrique au sous-espace vectorielGrT@H × G,H × Gétant muni du produit scalaire produit (cf. exemple 1.2.4). Finalement en notantj:D(T),Hlinjection canonique, pour toutθ,θ0D(T), on a (θ|θ0)D(T)= (jθ|jθ0)H+ (Tθ|Tθ0)G=³θ|³DTDT+TT´θ0´D(T), doù le résultat par le théorème 5.4 et la proposition 5.7. Nous aurions aussi pu appliquer lexemple 5.11.3.¤
376
OPÉRATEURS NON-BORNÉS Claude Portenier
Opérateurs fermés 7.1 REMARQUEEn dautres termes, on peut permuter limite et opérateur fermé, pour autant que les limites existent. Le calcul explicite du noyauDTdeD(T),Hse fera dans le théorème 7.3.iii. Voir aussi le théorème 7.8.i.
PROPOSITIONPour quun opérateur ferméTdansHsoit continu surD(T), muni de la norme induite parH, il faut et il sut queD(T)soit fermé dansH. En eet siD(T)est fermé, cest un espace de Hilbert et le théorème du graphe fermé montre queTest continu. Réciproquement siTest continu, il existe un unique prolongement b continuT:D(T)−→G. On a alors GrTb= GrTD(T)×G= GrTH×G= GrT, puisqueTest fermé, donc D(T) = pr1³GrT´b= pr1(GrT) =D(T).¤ Ceci montre que la notion dopérateur fermé est une bonne généralisation de la notion dopérateur continu à des opérateurs qui ne sont pas partout déÞnis. SCOLIESiTest un opérateur fermé de domaine dense, on a ou bien Test continu et partout déÞni, ou bien Tnest pas continu et nest pas partout déÞni.
DEFINITION 2Dans le premier cas on aTL(H,G)et nous dirons queTestborné, dans le second cas on dit queTestnon-borné.
Claude Portenier
OPÉRATEURS NON-BORNÉS
377
7.2
7.2 Opérateurs fermables
Opérateurs fermables
Bien souvent un problème se traduit par la donnée dun opérateur qui nest pas fermé. Le but de la théorie des opérateurs non-bornés est essentiellement de construire des prolongements fermés de lopérateur donné, puis détudier leurs propriétés. DEFINITION 1SiSetTsont des opérateurs dansH, nous dirons queSest unprolonge-mentdeT, notéTS, siD(T)D(S)etT=S|D(T). Nous dirons quun opérateur dansHestfermablesi la fermetureGrTH×GdeGrTdans H × Gle graphe dun opérateur, évidemment fermé et prolongeantest T, appelé lafermeture deTet notéT.
PROPOSITIONSoitTun opérateur dansH. SiTpossède un prolongement ferméS, alorsTest fermable,TSet les propriétés suivantes sont équivalentes : (i)S=T. (ii)Sest le plus petit prolongement fermé deT. (iii)D(T)est dense dansD(S). On a évidemmentGrTH×GGrS, doncGrTH×Gest un graphe etTS. Léquivalence des trois assertions est immédiate en se rappelant queD(S)est isométrique au sous-espace vectorielGrS@H × G.¤ Ce lemme nous conduit à poser la DEFINITION 2Un sous-espace vectoriel dense deD(T)sappelle undomaine essentielde T. Le domaine dun opérateur fermable est évidemment un domaine essentiel de sa fermeture. Dautre part tout domaine essentiel dun opérateur de domaine dense est dense dansH, mais la réciproque est fausse (cf. exemple 7.9.8). REMARQUE 1Linjection canoniquej:D(T),Het lopérateurT:D(T)−→Gsont continus de norme61. En eet, pour toutξH, on a kξk2H,kTξkG26kξk2H+kTξk2G=kξk2D(T).¤ \b\ Nous désignerons parD(T)le complété deD(T). Soient encorej:D(T)−→Hlunique b\ prolongement linéaire continu dejetT:D(T)−→Gcelui deT. Le produit scalaire de \ D(T)est donné par \ (ξ|η)D(\T)=³jbξ¯jbη´H+³Tbξ¯Tbη´Gpour toutξ,ηD(T) (cf. remarque 1.3).
378
OPÉRATEURS NON-BORNÉS
Claude Portenier
Opérateurs fermables
7.2
THEOREMESoitTun opérateur dansH. Les propriétés suivantes sont équivalentes : (i)Test fermable. (ii)pr1: GrTH×G−→Hest injective. (iii) Pour toute suite(ξk)kND(T)telle quelimkξk= 0dansHet telle quelimkTξkexiste dansG, on alimkTξk= 0. b\ (iv) Lapplication canoniquej:D(T)−→Hest injective. Dans ce cas j³bD(T)´=D¡T¢etTb=Tbj. \
(i)(ii)Cest immédiat. (ii)(iii)Posonsγ:= limkTξk. Lhypothèse dans (iii) signiÞe que(ξk, Tξk)kNconverge vers(0,γ)dansGrTH×G. Mais commepr1(0,γ) = 0 = pr1(0,0), on obtientγ= 0par (ii). \b (iii)(iv)SiξD(T)est tel quej(ξ) = 0, il existe une suite(ξk)kND(T)telle que \ ξ= limkξkdansD(T). On a b b b limkξk= limkj(ξk) =j(limkξk) =j(ξ) = 0dansH, et(Tξk)kNest une suite de Cauchy dansG, donc convergente. On en déduit par (iii) que limkTξk= 0dansG, donc que limkkξkkT2= limk¡kξkk2H+kTξkkG2¢= 0, \ ce qui montre que(ξk)kNconverge vers0dansD(T), donc queξ= 0. (iv)(i)SoitSlopérateur déÞbj³D(\T)´parTb=Sbj. ni sur La remarque 1 montre que D(S) =j³bD(\T)´, donc queSest un opérateur fermé par le théorème 7.1. Il sut donc par la proposition de remarquer queSprolongeTet queD(T)est dense dansD(S).¤
REMARQUE 2Il existe évidemment des opérateurs non-fermables (exercice). Mais nous allons voir (cf. 7.9) que beaucoup dopérateurs diérentiels sont fermables. Il nest pas souvent possible de déterminer explicitement le domaineD¡T¢de la fermeture. Cest une des raisons qui nous oblige à introduire un appareil théorique assez élaboré.
REMARQUE 3Les notions dopérateur fermé, à part ce qui concerne la structure de sous-espace hilbertien de son domaine, et dopérateur fermable peuvent sétendre aux espaces de Banach en utilisant les mêmes démonstrations. SiFetGsont des espaces de Banach, par compatibilité on considère la normek·k2surF×GÞnie par k·k22:=k·k2F+k·k2G pour pouvoir déÞnir la norme en graphe deD(T).
Claude Portenier
OPÉRATEURS NON-BORNÉS
379
7.3
Opérateurs et sous-espaces hilbertiens
7.3 Opérateurs et sous-espaces hilbertiens
Dans tout ce qui suit nous considérerons un espace localement convexe séparéF, un sous-espace hilbertienH,Fde noyauh:F−→H et une application linéaire continueT:F−→G.
EXEMPLE (classique)SiTest un opérateur de domaine dense dansHet à valeurs dans G, on peut prendre pourFun domaine essentiel deT, muni de la topologie induite parD(T) ou dune topologie localement convexe séparée telle que linjection canoniquehT:F,D(T) soit continue. Sij:D(T),Hdésigne aussi linjection canonique, on obtient le diagramme suivant F,hTD(T),jH,jD(T)βhTF, , puisquehTetj ceci nous permet didenti ;sont dimage denseÞerHetD(T)βà des sous-espaces hilbertiens deF. Le noyauhdeH,Fest égal àjhT, donc injectif. On dit parfois lorsqueFpossède des propriétés supplémentaires (nucléarité) queF,H,Fest un Gelfandtriple de. Cadre généralCest le cas si le noyauhdeHnest pas nécessairement injectif, doncF nest pas un sous-espace vectoriel deH, et on considère une application linéaire continue T:F−→G. Ce cadre nous sera utile lorsque nous rencontrerons des situations oùHnest pas dense dansFse présente par exemple pour dé; cela Þnir la notion dopérateur décomposable ou en théorie des représentations. Il nous impose également, ce qui est avantageux dans beaucoup de formulations faisant intervenir plusieurs opérateurs, de ne considérer que des opérateurs Þnis sur le même domaine, en loccurenceh(F), qui est dense dansH.
Nous supposerons sauf mention explicite du contraire que tout opérateur dansHest de domaine dense.
Rappelons les construction déjà faites dans les exemples 5.11.3 et 5.16.2. On considère la forme sesquilinéaire hermitienne positive (ϕ,ψ)7−→(hϕ|hψ)H+ (Tϕ|Tψ)G:F×F−→K \ associée au noyau hermitien positifhh+TT, lespace de HilbertD(T)complété de lespace préhilbertien D(T) :=Fhh+TT, lapplication canonique hT:F−→D(T) :ϕ7−→ϕ+ Ker¡hh+TT¢, \
380
OPÉRATEURS NON-BORNÉS Claude Portenier
Opérateurs et sous-espaces hilbertiens 7.3 lespace de HilbertD(T)β=D(\T)βplongédansFà laide dehT, ainsi que les prolongements linéaires continus canoniques b\b\ h:D(T)−→HetT:D(T)−→G dehetT. On ah=bhhTetT=TbhT, donch=hThbetT=hTTb; puisquehethTsont les injections canoniques deHetD(T)βdansF,bhest linjection canonique deHdansD(T)β. Les diagrammes suivants sont donc commutatifs :
et
.
b Remarquons que les adjointes deTetTprennent les mêmes valeurs sur les mêmes éléments \ deG. En outre le produit scalaire surD(T)est donné par (ξ|η)D([T)=³hbξ¯hbη´H+³TξTη´pour toutξ,ηD(\T). b b ¯G Il nous faut maintenant clariÞer les conditions sous lesquellesTinduit un opérateur dans H. Le résultat suivant est immédiat.
LEMMELes propriétés suivantes sont équivalentes : e (i)Tse factorise parhen un opérateurTde domaineh(F). b (ii) La restriction dehàD(T)est injective. (iii) On aKerhKerT. Un tel opérateur est toujours de domaine dense. Il est alors clair que les espaces préhil-sD(T)etD³Te´sont isomorphes, et le te bertien héorème 7.2 montre queTest fermable si, b et seulement si,hest injective. Nous insistons sur le fait quil nest pas judicieux de rempla-çerTparT, car il est plus intéressant dutiliser la semi-dualité+F|F®donnée à priori et e intimement liée dans les applications au problème considéré. Ceci nous conduit à poser la b DEFINITIONNous dirons queTestfermabledansHsihest injective et nous désignerons b b parTlopérateur fermé dansHet à valeurs dansGtel queT=T h, appelé lafermeture de T.
Claude Portenier OPÉRATEURS NON-BORNÉS
381
7.3 Opérateurs et sous-espaces hilbertiens Dans ce cas, on a évidemmentD¡T¢=bh³D(\T)´et no\ , us identiÞeronsD(T)avecD¡T¢, donchbavec linjection canoniquej:D¡T¢,H. On a donc les diagrammes commutatifs
et
.
PuisquehT,jetjsont des injections canoniques, nous les écrirons sous la forme généraleId, ou bien pas du tout, si aucune confusion nen résulte. REMARQUENous allons jouer sur deux tableaux : certaines formulations ne ferons inter-venir queHetT, tandis que dautres introduironsF. Lavantage tient au fait queTétant mal connu, surtout son domaine de déÞnitionD¡T¢, la considération deF, donc en particu-lier la considération dune topologie adéquate sur le domaine deT, permet de calculer dans Fce qui donne tant dimportance aux espaces de distributions.. Cest Historiquement lopérateurTtout dabord été étudié en restant dans lespace de Hilberta H; pratiquement les formulations ne faisant intervenir que cet espace (et lopérateur) semblent plus immédiates et mieux interprétables (par exemple en mécanique quantique, mais cela peut aussi dépendre des écoles !). Lune des objections, à vouloir donner une interprétation deF, a trait à son caractère non-canonique (à voir, puisque lon peut prendreF=D(T), mais cest peut-être cette dépendance qui gêne). PROPOSITION (i) Le noyau deD(T)β,Festhh+TT, i.e. D(T)β=H+T(G); en particulier tout élément deD(T)est de la formeξ+Tγpour certainsξHetγG. Lapplication h+T Q:=hbbTbb:D(\T)−→D(T)β est celle de Riesz. Remarquons quehbbhest le noyau deH,D(T)etTbTbcelui deT(G) =Tb(G),D(T). (ii) SiµD(T), alors léquation b+TTbθ=µ h hθ
382
OPÉRATEURS NON-BORNÉS
Claude Portenier
Opérateurs et sous-espaces hilbertiens 7.3 \ possède une unique solutionθD(T). Dautre part le problème variationnel 2 ξ+Tγ=µetkξk2H+kγkGest minimal possède une unique solution(ξ,γ)H × G. On a kµk2D(T)β=kξk2H+kγk2G,ξ=hbθetγ=Tbθ. Démonstration de (i)Cest la reformulation de lexemple 5.11.3. \ Démonstration de (ii)La première partie est évidente puisqueQest une bijection deD(T) surD(T)β. Quant à la seconde, on applique tout dabord lassertion de minimalité à la somme D(T)β=H+T(G)(cf. 5.7), puis à limageT(G)(cf. 5.4) : on a pHµH,pT(G)µT(G)et¡T¢G1¡pT(G)µ¢G ainsi que µ=pHµ+pT(G)µ,pT(G)µ=T¡T¢G1¡pT(G)µ¢, kµk2D(T)β=kpHµk2H+°pT(G)µ°T(G), °pT(G)µ°T(G)=°¡T¢G1¡pT(G)µ¢°G , donc kµk2D(T)β=kpHµk2H+°¡T¢G1¡pT(G)µ¢°G2. Réciproquement si µ=ξ+Tγpour certainsξH,γGetkξk2H+kγk2Gest minimal, on a kγkG>°Tγ°T(G), donc kξk2H+kγkG2>kξk2H+°Tγ°2> T(G) 2 >kpHµk2H+°pT(G)µ°2T(G)=kpHµk2H+°¡T¢G1¡pT(G)µ¢°G ; la minimalité entraîne alors légalité, puis lunicité pour la somme que ξ=pHµetTγ=pT(G)µ, etÞnalement celle pour limage que γ=¡T¢G1¡pT(G)µ¢. En outre 2 kµk2D(T)β=kpHµk2H+°¡T¢G1¡pT(G)µ¢°G=kξk2H+kγkG. Pour terminer, soitθD(T)tel que³hbh+TTb´θ=µ; on a alors \ kξk2H+kγkG2=kµk2D(T)β= (µ|µ)D( )β=DQ1³hbhb+TbTb´θ¯bhhbθ+TbTbθED[= T(T) Claude Portenier OPÉRATEURS NON-BORNÉS383
7.3 Opérateurs et sous-espaces hilbertiens b2 =Dθ|hbbhθED([T)+Dθ|TbTbθED([T)=°bhθ°2H+Tθ; ° °G b b par lunicité on obtientξ=hθetγ=Tθ.¤ En récapitulant les résultats obtenus on a le
THEOREMELes propriétés suivantes sont équivalentes : (i)Test fermable. (ii)h(F), ouH, est dense dansD(T)β. (iii) La semi-dualitéDD(\T)¯D(T)Eest bien plongeable. Dans ce casDD¡T¢¯D(T)Eest bien plongée et, pour toutϕF,θD¡T¢,ξHet µD(T), on a hϕ|µiF=hhϕ|µiD(T),hϕ|θiF=hhϕ|θiD(T)et (θ|ξ)H=hθ|ξiD(T). En outre Q +:= IdTT:D¡T¢−→D(T)β est lapplication de Riesz ; les noyaux de D¡T¢,D¡T¢,D¡T¢,H,H,D(T)et D(T)β,D(T),D(T)β,Fsont respectivement Q1:D(T)−→D¡T¢,Q1|H:H−→D¡T¢,Id :D¡T¢,H et Q:D¡T¢−→D(T),QhT:F−→D(T)β. β Il sudappliquer le corollaire de lexemple 5.17.2. Remarquons premièrement quet hbh: D(\T)−→Fest une factorisation cohdoncTest fermable  i.eb ntinue deh, .hest injective xièmemenbhh:F si, et seulement si, la condition (iii) de ce corollaire est satisfaite. Deu tD(T):ϕ7−→hϕest continue, donch(F)est dense dansD(T)β, ou bienHest dense dans D(T)β(puisqueh(F)est dense dansH) si, et seulement si, la condition (ii) du corollaire est satisfaite. Les formules de dualité ne sont quune réécriture de celles de la déÞnition 5.17.2. Puisque nous identiÞonsD(T)avecD¡T¢, lapplication de Riesz a été calculée dans la proposition \ précédente. Finalement, on obtient les noyaux des diérents sous-espaces hilbertiens en utilisant les formules de dualité.¤
384
OPÉRATEURS NON-BORNÉS
Claude Portenier
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents