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Cours DEA 2006, 2007 (Résumé)Marie-France VignérasInstitut de Mathématiques de Jussieu, Université de Paris 7-Denis DiderotFebruary 5, 2007Un caractère de Dirichlet modulo N est un homomorphisme ε :∗ ∗(Z/NZ) → C vu comme une application de Z dans C nulle surles entiers non premiers à N et égale à ε(n +NZ) sinon. Le coursde Colmez a défini les fonctions Lp-adiques des caractères de Dirich-let. Le but de ce cours est de définir les fonctions L p-adiques desformes modulaires. Passer de la dimension 1 à la dimension 2. Lecadre général (toute dimension n ≥ 1) serait fourni par les formesautomorphes. Application de la théorie analytique des caractères deDirichlet à la théorie des nombres:- Théorème des nombres premiers- Théorème de la progression arithmétique(et plus savant: la formule analytique du nombre de classes d’uncorps de nombres, la conjecture de Birch et Swinnerton-Dyer d’unecourbe elliptique définie sur Q).OnexposelepremierchapitredutextedeMazur-Tate-Teitelbaum.Maisauparavant,ilfautsavoircequ’estuneformemodulaireclassiquepour laquelle on construira une fonction L p-adique.Formes modulaires au sens classique.1. Formes holomorphes paraboliques modulaires pour Γ (N) deocaractère ε et de poids k≥ 22. Equation fonctionnelle de la fonction L(f,s)3. Opérateur de Hecke T(p) pour un nombre premier p4. Formes primitives5. Les opérateurs| wk Q6. Torsion par un caractère de Dirichlet χ2 Marie-France Vignéras7. Rationalité, intégralité (admis).Livre ...

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Cours DEA 2006, 2007 (Résumé) Marie-France Vignéras Institut de Mathématiques de Jussieu, Université de Paris 7-Denis Diderot
February 5, 2007
Un caractère de Dirichlet moduloNest un homomorphismeε: (ZNZ)Cvu comme une application deZdansCnulle sur les entiers non premiers àNet égale àε(n+NZ)sinon. Le cours de Colmez a défini les fonctionsL p-adiques des caractères de Dirich-let. Le but de ce cours est de définir les fonctionsL p-adiques des formes modulaires. Passer de la dimension1à la dimension2. Le cadre général (toute dimensionn1) serait fourni par les formes automorphes. Application de la théorie analytique des caractères de Dirichlet à la théorie des nombres: - Théorème des nombres premiers - Théorème de la progression arithmétique (et plus savant: la formule analytique du nombre de classes d’un corps de nombres, la conjecture de Birch et Swinnerton-Dyer d’une courbe elliptique définie surQ). On expose le premier chapitre du texte de Mazur-Tate-Teitelbaum. Mais auparavant, il faut savoir ce qu’est une forme modulaire classique pour laquelle on construira une fonctionL p-adique. Formes modulaires au sens classique. 1. Formes holomorphes paraboliques modulaires pourΓo(N)de caractèreεet de poidsk2 2. Equation fonctionnelle de la fonctionL(f s) 3. Opérateur de HeckeT(p)pour un nombre premierp 4. Formes primitives 5. Les opérateurs|kwQ 6. Torsion par un caractère de Dirichletχ
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Marie-France Vignéras
7. Rationalité, intégralité (admis). Livre conseillé: Miyake. On a besoin de la théorie des fonctions anaytiques surC, pour laquelle on conseille de livre de Vogel. Articles originaux : Atkin, A., Lehner, J. : Hecke operators onΓo(m). Math. Ann. 185, 134-160 (1970). Li W. Newforms and functional equations. Math. Ann. 212, 285-315 (1975). Atkin A. and Lie W. Twists of Newforms and Pseudo-Eigenvalues ofW-operators. Inv. math. 48. 221-243 (1978). Autres références: Lang S. Introduction to modular forms. Grundlehren 222. Springer-Verlag 1976 (qui a l’avantage de contenir des symboles modulaires). Serre J.-P. Cours d’arithmétique. PUF 1970.(excellent pourSL(2Z) et pour les exemples). Shimura G. Introduction to the arithmetic of automorphic func-tions. Iwanami Shoten et Princeton Univ. Press (1971) (la bible). Diamond F., Shurman F. A first course in modular forms. GTM 228.
1. Formes holomorphes paraboliques modulaires pour Γo(N)de caractèreεet de poidsk2 Proposition 1.Le demi-plan de PoincaréHest isomorphe analy-tiquement au disque unité ouvertDparzw=zz+iid’inverse w+1 wiw+1. On utilise qu’une fonction holomorphe bijective entre deux ouverts deCa une inverse holomorphe. PourAGL(2R)+etz∈ Hon définit l’homographie az Az= +b cz+d  On a(A1A2)z=A1(A2z)et detA ImAz=|cz+d|2Imz On pose
ρ(A) = (dceztA+)d12
Cours DEA 2006, 2007 (Résumé) 3 Proposition 2.a) Tout automorphisme deHest une homographie. b) Le groupe des automorphismes deHest isomorphe àGL(2R)+RSL(2R)±id. La démonstration de a) utilise le lemme de Schwarz (Vogel 89), après s’être ramené àD. La métrique (hyperbolique) et la mesure ds2=dx2+2dy2 dv(z) =yxd2dy y sont invariantes parGL(2R)+(agissant par homographie). Proposition 3.1) Les géodésiques du demi-plan de Poincaré sont les demi-cercles centrés surRet les droites perpendiculaires àR. 2) Entre deux points deH ∪R∪ ∞passe une unique géodésique. 3) SoitDl’intérieur d’un triangle surH ∪ ∞ ∪Rdont les cotés sont des géodésiques d’angleθ1 θ2 θ3. Alors l’aire deDpour la mesure hyperboliquey2dx dyestπ(θ1+θ2+θ3). On renvoie a Miyake (page 13) pour la démonstration. Soitk2un entier. Pourf:H →C A=a bdans c d GL(2R)+etz∈ H, on pose f|kA(z) =ρ(A)kf(Az) = (adbc)k2(cz+d)kf((az+b)(cz+d))Sifest holomorphe, alorsf|kAest homolomorphe. On a f|k(A1A2) = (f|kA1)|kA2c’est pourquoiAest à droite def. Proposition 4.SoitN >1un entier. La réduction moduloNdéfinit un morphisme surjectifSL(2Z)SL(2ZNZ). La démonstration utilise que que si(c d N) = 1, il existecc ddmoduloNpremiers entre eux. On définitΓ(N) Γo(N) Γ1(N)comme le noyau de la réduction moduloNet les images inverses des groupes triangulaires supérieurs, strictement triangulaires supérieurs dansSL(2ZNZ). PourN= 1, on poseΓo(1) =Γ1(1) =SL(2Z). L’application A=cdaba
4 Marie-France Vignéras induit un homomorphisme surjectif deΓo(N)sur(ZNZ)de noyau Γ1(N). Tout caractère de Dirichlet moduloN, disonsε: (ZNZ)C, définit un caractère ε(A) =ε(a) deΓo(N)trivial surΓ1(N). On aε(A)1=ε(d). Définition 1.SoientNun entier1,εun caractère de Dirichlet moduloN, etkun entier2. Une forme modulaire parabolique holo-morphe de poidsk2et de caractèreεpour le groupeΓo(N)est une fonctionf:H →C - holomorphe, - parabolique:f(z) Im(z)k12esénusbtrortuAH,Γo(N - modulaire :f|kA=ε(A)fpour to). On dit queNest le niveau def. On noteC(N ε k)l’espace vectoriel surCformé par ces formes. Remarque 1.Le groupeGL(2R)+opère à droite sur l’espaceCdes formes holomorphes paraboliquesf:H →Cde poidsk. Pour toute matriceAGL(2R)+, l’holomorphie est respectée par|kA. De même la parabolicité car f|kA(z)(Imz)k2=f(Az)(ImAz)k2Poour tout caractère de DirichletεmoduloN, le groupeΓo(N) agit à droite surCpar f|εkA=ε(A)f|kA Noter queε1(?) =ε(?). L’espace des fonctions deCinvariantes par Γo(N)estC(N ε k). Remarque 2.La modularité impliqueε(1) = (1)ksif =0. Elle im-plique aussi f(z+ 1) =f(z) carA=1011Γo(N). Posons q=e2iπz L’applicationzqest holomorphe, l’image deHest le disque unité ouvert privé de l’origineD. Il existe une unique fonction holomorphe g:DCtelle queg(q) =f(z)(Vogel). Son développement de Laurent enq= 0estg(q) =PnZanqnpour des constantesanC. La fonctiongse prolonge en0sian= 0pourn <0. Alorsg(0) =ao etgest holomorphe surD. La parabolicité impliqueao= 0. Donc f(q) =Xanq  n n1
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(q)lorsqueq0. Coq= eLor2sπqyl,iuefeaotbtanruocqislnue,eenixtsepastfe(Cq) =>0Otelle que mme| | |f(x+iy)| ≤e2πyC lorsqueyest assez grand. Proposition 5.Soitf=Pn1anqn∈ C(N ε k). Alors il existe une constanteM >0telle que|an| ≤M nk2pour tout entiern1. La démonstration utilise la parabolicité et et la formule an=Zzo+1f(z)e2πnzdz zo pourImzo= 1n. Ce n’est pas la meilleure majoration possible. Par Eichler sik= 2 et Deligne sik >2, on peut remplacerkpark1dans la proposition (conséquence des conjectures de Weil sur les variétés algébriques sur les corps finis). Mais elle suffit pour voir que la série de Dirichlet associée àfconverge quelque part. Corollaire 1.La fonctionL(f s) =Pn1annsconverge absolu-ment pours > k2 + 1. On définit de façon analogue la notion de forme modulaire parabolique holomorphe de poidsk2pour le groupeΓ1(N)(pas de caractère). On noteC(N k)l’espace vectoriel de ces formes. Théorème 1.La dimension deC(N k)surCest finie. On l’admet. Cela nous emmenerait trop loin, on n’a pas le temps. Je connais deux preuves, l’une utilisant le théorème de Riemann-Roch pour les surfaces de Riemann, l’autre la formule des traces des opéra-teurs de Hecke. Elles se trouvent dans Miyake. PourSL(2Z), voir Serre, cours d’arithmétique, la preuve utilise Riemann-Roch. Le ré-sultat est pour le poidsk= 468   pair (sinon l’espace est nul), dimC(1 k) = [k12] sauf sik ou c2 mod 12est [k12]1 Pourk11il n’y a pas de formes paraboliques. Pourk= 12, l’espace est de dimension1. On montreraa1=0sif=0est de poids12 pourSL(2Z). Le générateur normalisé para1= 1est (Serre, cours d’arithmétique, ch.VII, prop.14): Δ(z) = (2π)12qY(1qn)24=Xτ(n)qn=q24q2+ 252q3   n1n1 La fonctionτ(n)est la fonction de Ramanujan. Ses valeurs sont des entiers et la fonctionΔ(z)ne s’annule pas. Voir Serre cours d’arithmétique (et aussi pour d’autres exemples de formes modulaires, séries d’Eisenstein, séries theta). La questionτ(n)=0? est ouverte.
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Proposition 6.C(N k) =εC(N ε k). La somme est sur les caractères de Dirichlet moduloN. La preuve utilise queΓo(N)normaliseΓ1(N)et la propriété générale: Proposition 7.Si un groupe fini commutatifGopère à droite sur un espace vectoriel complexe de dimension finieV, alors V=ε:GCVε Vε={vV vg=ε(g)v}pour tous les caractèresε:GC.
2. Equation fonctionnelle de la fonctionL(f s) On pose wN=N001On a 1 wNcbadwN1=dbNNca(f|kwN)(z) =Nk2zkf(1N z)Lemme 1.ff|kwNest un isomorphismeC(N ε k)≃ C(N ε1 k). La modularité utilise quewNnormaliseΓo(N). La bijection utilise quef aie scalaireaidavecaR, Comm|kewd2N=si=gN(ina)d,kfpour une matric f|kwN|kwN= (1)kf
La fonction Gamma (à ne pas confondre avecΓo(N)). L’intégrale Z0etts1dt converge absolument poursCde partie réelle>0et définit une fonction holomorpheΓ(s)sur cet ouvert. Une intégration par parties Z0tsd(et)Z0 =sts1(et)dt montre Γ(s+ 1) =(s) pours >0. Un calcul direct montreΓ(1) = 1, ce qui implique que Γ(n+ 1) =n!pour tout entiern >0.
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La formule permet de prolonger la fonction en une fonction méro-morpheΓ(s)surC, de pôles simples aux pointss= 012   de résidus lims→−n(s+n)Γ(s) = lims→−nΓ(s+n+ 1) (1)n = s(s+ 1)  (s+n1)n!Proposition 8.La fonctionΓ(s)ne s’annule pas. On l’admet. Cela se déduit de Vogel 43 exo 9 e) ou de la formule Γ(s)Γ(1s) = sin(sππ)Voir aussi Dieudonné Calcul infinitésimal. On pose pourf∈ C(N ε k)et poursCde partie réelles > k2 + 1, Λ(f s) = (2π N)sΓ(s)L(f s)Elle admet la représentation intégrale ) =Z0f(it N)ts1dt Λ(f s en utilisantasΓ(s) =R0et(ta)sdtt=R0eatts1dtpoura >0 et f(it N) =Xane2πntNn1 Théorème 2.La fonctionΛ(f s)se prolonge en une fonction holo-morphe surCvérifiant l’équation fonctionnelle Λ(f s) =ikΛ(f|kwN ks) On coupe l’intégrale en deux parties de0à1et de1à. Comme e2πt N, l’intégrale def(it N)ts1de1àdéfinit une fonction homolorphe ensC. Utilisant la relation ik(f|kwN)(itN) =tkf(it N) l’intégrale de0à1se ramène en une intégrale absolument convergente de1à, ikZ01f|kwN)(it N)tskdtt=ikZ(f|kwN)(it N)tksdtt 1 Sur l’expression Λ(f(itN)ts+ik(f|kwN)(it N)tks)dtt (f s) =Z1on voit queΛ(f s)se prolonge en une fonction holomorphe surC, et l’ équation fonctionnelle s’obtient avecf|kwN|kwN= (1)kfComme Γ(s)ne s’annule pas, on déduit:
8 Marie-France Vignéras Corollaire 2.L(f s)se prolonge en une fonction holomorphe surC égale à L(f s) = (Γ(2sπ))sZ0f(it)ts1dt pour toutsC, vérifiant l’équation fonctionnelle (2πN)sΓ(s)L(f s) =ik(2π N)k+sΓ(ks)L(f|kwN ks)Voir Miyake 4.3 et Diamond page 204, ce qui se passe pour la fonctionLd’une forme holomorphe, faiblement modulaire de poidsk pourΓ1(N), etf|kAest holomorphe à l’infini pour toutASL(2Z), non parabolique.
3. Opérateur de HeckeT(p) Soitpun nombre premier. Pourf∈ C(N ε k), on pose f T(p) =p(k2)1[(puX=01f|k10up) +ε(p)f|kp100]Rappelons queε(p) = 0pourp|N, f|k01pu)(z) =f(pz+u)pk2 f|kp100(z) =f(pz)pk2Donc f T(p)(z) = (p1X+ε(p)pkp1f(z+pu))1f(pz)u=0 Proposition 9.Soitf∈ C(N ε k). Alorsf T(p)appartient àC(N ε k). La preuve repose sur la remarque 1 et un argument général: Proposition 10.Si un monoideG(on ne suppose pas qu’il y ait d’inverse) opère sur un espace vectoriel complexeV, siHest un sous-groupe deGet sigGa un double classeH gHégale à une union finie disjointe de classesH gipour1in. Alors pourvfixe par H, n Xvgi i=1 ne dépend pas du choix desgiet est fixe parH.
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Les matricesAGL(2R)+aveca b c dZetc|Nforment un monoide multiplicatifGetε(A) :=ε(a)est un homomorphisme de monoides car Nbdca Nacbd a(caa++cNbca)=N Le monoideGagit sur l’espaceCdes fonctions holomorphes paraboliques de poidsksurHpar f|εkA= detAk21ε(A)f|kA= (adbc)k1ε(a)(cz+d)kf(czaz++db)On af|εkAA= (f|εkA)|εkA. On applique la proposition La double classeΓo(N)100pΓo(N)est contenue dansGet f T(p) =Xf|εkA (N)Γo(N)01p0!Γo(N) AΓo par la proposition suivante, puisqueε(A) =ε(a). Proposition 11.La double classeΓo(N)100pΓo(N)est l’union disjointe des classesΓo(N)01pupour0up1sipdivise N; sipne divise pasnil faut rajouter la classeΓo(N)p01. 0 Pour la disjonction des classesΓo(N)?, on remarquera que les matrices ?sont triangulaires supérieures. Exhaustivité. Une matriceA=cbdNadans la double classe appartient àGetadN bc=p. On a deux cas: 1)(a cN) = 1, on choisitBΓo(N)de seconde ligne(cN a) telle queBA=01pbpour un entierb. Sib+yp=uavec 0up1, on multiplie à gauche parC=10y1Γo(N), et CBA=01pu. Sip|N, on a fini car alors(a p) = 1donc(a cN)= p. On est dans le cas 1).
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2)pne divise pasNet(a cN) =palors(a c) =p; on choisit BΓo(N)de seconde ligne(cNp ap). On aBA=0p b1= 10b1 0p10. La proposition est démontrée. Proposition 12.Soientpun nombre premier etf∈ C(N ε k). Les coefficients de Fourier def T(p) =Pn1bnqnsont reliés à ceux de f(z) =Pn1anqnpar la relation bn=anp+ε(p)pk1anp avec la conventionanp= 0sipne divise pasn. En utilisant quePue2iπnp= 0sipne divise pasnet=psinon, on voit que f T(p)(z) =Xanpqn+ε(p)pk1Xanqpnn1n1 Corollaire 3.Les opérateurs de Hecke commutent. Il suffit de calculer les coefficients de Fourier def T(p)T(q)et de f TqT(p)pour deux nombres premiers distincts et de voir que la for-mule est symétrique enp q. Lemme 2.Une série formelle dans l’anneauC[[X]]des séries formelles est inversible si et seulement si son coefficient constant est non nul. Preuve.(Bourbaki A IV.28 §4 prop.6). On l’écrita(1f(X))avec f(Xsi)eiréofidelebsunesrevn1rm+elXle+divi2peraislbiletXmentisexiaer.lC1Xest in-verX+  te unC-endomorphisme continu deC[[X]]tel queXf(X). Donca(1X)a(1 +f(X)) et a1(1 +f(X) +f(X)2+  ) est l’inverse dea(1 +f(X)). Soitpun nombre premier et soitλ(p)C. Le polynôme 1λ(p)X+ε(p)pk1X2 est inversible dans l’anneauC[[X]]des séries formelles, car le coeffi-cient constant est non nul. On note son inverse 1 +λ(p)X+λ(p2)X2+λ(p3)X3+    etλ(1) = 1. Par identification, (1λ(p)X+ε(p)pk1X2)(1 +λ(p)X+λ(p2)X2+λ(p3)X3+  ) = 1les coefficientsλ(pn)pourn2vérifient la relation 0 =λ(pn)λ(p)λ(pn1) +ε(p)pk1λ(pn+2)
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