Applications médicales - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 677-687
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Description

L'année psychologique - Année 1925 - Volume 26 - Numéro 1 - Pages 677-687
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1925
Nombre de lectures 18
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

3° Applications médicales
In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 677-687.
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3° Applications médicales. In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 677-687.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1925_num_26_1_6296PSYCHOLOGIE APPLIQUEE 677
^closion. Cependant dans plusieurs cas elle a eu une bonne influence
sur l'organisme psycho -nerveux du pédagogue. L'auteur a étudié
expérimentalement les associations, la mémoire et l'attention des
pédagogues. Malheureusement il n'a pas établi de corrélations entre
ces expériences et l'état psyehonerveux des personnes étudiées.
Comme conclusion, il propose toute une série de mesures propres à
élever le niveau mental et à améliorer la situation sociale et matérielle
du pédagogue. J. A.
3° Applications médicales
ROBERT WERNER SCHULTE. — Psychologie and Medizin. —
Ps. und Med., I, 1925, p. 1-6.
Les problèmes psychologiques en rapport avec la pratique médicale
peuvent être de trois ordres : 1° Questions relatives au sujet : le
médecin ; 2° Questions ayant trait à l'objet : le malade ; 3° Questions
ayant trait aux rapports entre le sujet et l'objet.
L'étude du médecin pourrait être une manière de psychogrammé.
Elle comporterait des investigations psycho-physiologiques théo
riques, destinées à aboutir à un tableau des aptitudes nécessaires,
et des examens ayant pour objet de déceler ces chez les
aspirants à la profession.
La psychologie de l'objet comporte d'abord quelques problèmes
préliminaires, à étudier chez le normal autant que chez le malade :
rapports entre la constitution et la personnalité, entre les sécrétions
internes et le fonctionnement psychique, etc.
Chez le malade passagèrement atteint, on pourra étudier les pro
dromes et les tendances morbides, les troubles de l'affectivité (la
dysthymie), les affections psychogènes (rêves morbides, refoulements,
névroses anxieuses), les troubles physiques en rapport avec le désé
quilibre psychique, les psychiques consécutifs aux maladies
purement physiques.
Chez le malade chronique, les problèmes à étudier sont innomb
rables, c'est tout le vaste champ de la psychopathologie. Souvent
s'y mêlent des questions relatives à la criminalité, aux rapports entre
la folie et le génie, entre la folie et l'art, etc.
Le chapitre des rapports entre le médecin et le malade comporte
d'abord une série de questions pratiques intéressant la profession
médicale et ses diverses modalités. Ce sont ensuite des questions de
méthode et de morale ; enfin des questions qu'ici nous rattacherions
au domaine de 1' « interpsychologie ». I. M.
RICHARD HELLMUTH GOLDSCHMIDT. — Psychologische
Grundbegriffe für die ärztliche Begutachtung (Concepts fondament
aux concernant l'expertise médicale). — Ps. und Med., I, 1925,
p. 6-32.
La psychologie médicale de l'expertise comporte : 1° La psychologie
-de l'expertise ; 2° Celle de l'expert,; 3° Celle du malade dans son état
présent ; 4° Celle du malade dans l'avenir.
L'évaluation doit, selon l'auteur, être fondée toujours sur une 678 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
échelle à 5 degrés. Lorsqu'on veut plus de précision, on peut frac
tionner, mais toujours par 5.
L'expert doit connaître son coefficient personnel et éliminer les
erreurs qui en résulteraient.
Il doit ensuite procéder à une psychographie du malade, en notant
en particulier son degré de suggestibilité.
Il doit enfin prévoir l'évolution de l'état du malade, en examinant
l'influence de la suggestion thérapeutique et de la rééducation. On
peut rééduquer toutes les fonctions sujettes à répétition. Il faut
mesurer les progrès de la rééducation et tracer des courbes de réé
ducation. I. M.
LBGRAIN. — Les Grands Narcotiques sociaux. — Pet. in-8 de 459 p.,
Paris, Maloine, 1925. Prix : 20 francs.
L'auteur est un des apôtres les plus convaincus de la lutte anti
alcoolique, qu'il poursuit depuis de longues années. Il publie, dans
ce livre, le contenu de ses leçons au Collège libre des Sciences sociales',
et nous dit, dans sa préface, sa surprise d'auteur quand il se relut :
« Ayant écrit au fil de la plume tout ce qui abondait dans ses souvenirs
depuis trente-cinq années, sous l'inspiration de tous les drames
vécus par un militant aux prises avec le problème humain le plus
fertile en émotions pénibles, il eut cette révélation que son livre
n'était qu'un long et douloureux pamphlet ».
C'est donc un livre de lutte et de propagande, mais c'est un livre
de foi et de bonne foi. La première partie, consacrée aux grandes
« épidémies toxiques » envisage l'opium, le tabac et surtout l'alcool,
P « alcoopathie », la « toxiendémie », la « pandémie » alcoolique.
La deuxième partie est consacrée à la psychologie (appelée « psy
cho-analyse ») des toxicophilies, aux ivresses, et au goût de l'illusion,
qui conduit aux pires déchéances. L'ébriété, dit l'auteur, est le « postu
lat essentiel de toute toxicomanie ».
Enfin la troisième partie, consacrée aux remèdes, réclame la prohi
bition totale, avec le rêve d'une apothéose de la viticulture par la
diffusion du jus de raisin ; dans cette partie, qui est le but principal
du livre, l'auteur se montre moins bon psychologue à coup sûr qu'act
if propagandiste. H. P.
SERGENT, RIBADEAU-DUMAS et BABONNEIX. — Traité de
Pathologie médicale. XXXIII. Médecine Sociale. — In-8 de 773 p.,
Paris, Maloine, 1925.
Dans cet important volume du Traité de Pathologie Médicale et de
Thérapeutique appliquée, aujourd'hui bien connu, on peut signaler
tout particulièrement les chapitres suivants :
L'Introduction de Louis Guinon sur la médecine sociale ; l'étude
de Genévrier sur l'hygiène scolaire, qui envisage l'hygiène intellec
tuelle et morale, avec utilisation des aptitudes naturelles, mise eu
jeu des tendances et des activités propres de l'enfant ; les chapitres
consacrés .à -la médecine sociale des travailleurs (Courtois- Suffit et
Bourgeois) et à la sociale des poisons (Fosseyeux) ; et sur
tout l'exposé consacré à la prophylaxie' mentale par Toulouse, Genil-
Perrin et Targowla, PSYCHOLOGIE APPLIQUÉE 679
Dans ce dernier exposé, on trouve clairement indiqués le problème
social posé par l'augmentation des psychopathies et la nécessité d'une
lutte prophylactique s'adressant aux causes de la folie ; les moyens
d'action sont envisagés, avec le dispensaire, l'hospitalisation libre,
et le développement des règles d'hygiène mentale dans la société, en
rapport tout particulièrement avec la pédagogie et l'organisation du
travail ; enfin, au titre des réalisations, on trouvera décrits, comme
organisme de propagande, l'active Ligue d'hygiène mentale, dont
l'influence a été si considérable, et comme organisme d'action le ser
vice libre de prophylaxie mentale de l'Asile Sainte-Anne, devenu
autonome aujourd'hui sous le nom d'Hôpital Rousselle, et dont le
succès a été des plus grands.
On sait que ces organismes sont dûs à l'action persévérante
d'Edouard Toulouse, dont les vues nettes ont fini par s'imposer grâce
à une volonté tenace. L'hygiène mentale en France est en très grande
partie son œuvre propre. Dans l'exposé qui est consacré à la question
en ce volume il n'y a donc pas à s'étonner de la place prépondérante
qui a dû lui être personnellement attribuée. H. P.
P.-E. LEVY. — Le traitement moral ; de l'autosuggestion à l'édu
cation de la volonté, ou Cure de Direction. — B. I. P., XXV, 1-3,
1925, p. 15-39.
Cet article est destiné à établir ces deux points dont l'importance
n'échappera à personne :
1° M. le Dr Levy, à la suite de Liébeault, est le vrai fondateur de
la Psychothérapie et non pas du tout Coué, que l'auteur relègue
derrière lui, sans le nommer du reste.
2° La psychothérapie restera assurément une des plus

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