Applications médicales. Psychothérapie - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 739-744
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Description

L'année psychologique - Année 1935 - Volume 36 - Numéro 1 - Pages 739-744
6 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1935
Nombre de lectures 11
Langue Français

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3° Applications médicales. Psychothérapie
In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 739-744.
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3° Applications médicales. Psychothérapie. In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 739-744.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1935_num_36_1_30757APPLICATIONS MÉDICALES "39
considérable à condition que ces leçons soient faites en un langage
clair et aisément accessible ;
La stabilité émotive et la puissance verbale des élèves sont au
même titre que leur niveau d'intelligence générale d'une grande
importance pour le succès de la radiodiffusion scolaire. H. A.
1375. — R. DRAKE. — A comparison of two methods of teaching
high school algebra (Comparaison de deux méthodes d'enseignement
de l'algèbre à Vécole secondaire). — J. of Ed. Res., XXIX, 1, 1935,
p. 12-16.
La comparaison de la méthode individuelle et de la méthode
individualisée de groupe a permis à l'A. de tirer les conclusions
suivantes :
. 1. Les étudiants très doués, aussi bien que les étudiants peu
capables, donnent un rendement supérieur avec la méthode de
groupe ;
2. Les deux méthodes exigent un même temps de préparation
en dehors de la classe ;
3. Les élèves instruits par la méthode collective donnent des
résultats supérieurs aux tests présentés au cours de l'année scolaire
et à la fin de l'année.
Le nombre limité des expériences ne permet pas de généraliser
ces données. G. B.
1376. — ST. N. COREY. — Making notes from lectures and readings
(Comparaison entre les notes des conférences et des lectures). —
J. of Ed. Res., XXIX, 3, 1935, p. 204-208.
Après un aperçu sur les recherches de ses prédécesseurs, l'A.
présente ses propres expériences qui consistaient à donner à un
groupe d'étudiants sous foi me de lecture le même matériel qui
était donné au deuxième groupe sous forme de conférence.
Après un laps de temps assez grand, pour qu'on puisse exclure
l'influence de la mémoire, les étudiants devaient se servir de leurs notes.
Les notes présentaient une valeur égale dans les deux cas.
G. B.
3° Applications médicales. Psychothérapie1
1377. — W. R. MILES. — Psychology in relation to medicine (La
psychologie en relation avec la médecine). — Yale J. of Biology
and Medicine, VI, 6, 1934, p. 603-608.
Ce qui fait la différence du médecin et du vétérinaire est d'ordre
psychologique : le médecin fait appel à la collaboration du malade
pour le diagnostic — l'interrogeant sur son histoire et sur ce qu'il
éprouve et pour le traitement.
Le succès des charlatans montre que les médecins se heurtent
souvent à des échecs d'origine purement psychologique.
Or, si l'on enseigne la physiologie et l'anatomie aux étudiants
en médecine, dans la plupart des Facultés on ne leur enseigne pas
1. V. aussi les n°» 448 et 461. 740 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
la psychologie, qui leur est pourtant tout à fait nécessaire et qui
ne doit pas se confondre avec la psychiatrie.
M. énumère les laboratoires psychologiques de l'Université de
Yale, qui sont en étroit contact avec les services de médecine (étude
des primates avec Yerkes, des enfants avec Gesell, des réflexes
conditionnels Clark L. Hull, de la psychologie physiologique
avec Catharine C. .Miles, etc.). H. P.
1378. — L. H. ZIEGLER et J. HEYMAN. — False concepts of
disease or conditions as psychogenic foci (Faux concepts concer
nant les maladies et leur origine psychogenique) . — Am. J. of
P., novembre 1935, p. 635-674.
Les A. ont interrogé 100 personnes, 50 hommes et 50 femmes,
âgés de 20 à 70 ans, pour connaître leurs idées sur le cancer, la tuber
culose, les maladies du cœur, la nervosité, l'aliénation mentale,
la santé et la maladie d'une façon générale, la masculinité et la
féminité. Personne parmi elles n'appartenait à une famille médicale,
ni n'avait de rapport avec des institutions médicales. 19 sur ces 100
étaient atteintes par une ou plusieurs des maladies en question.
Les résultats de cette enquête ont été transcrits en tableaux qui
montrent combien sont disparates les idées que se font les non-initiés
sur les affections les plus fréquentes, en contradiction avec les faits
établis scientifiquement. Ces disparités seraient la cause du sentiment
d'insécurité et de l'anxiété du non-initié en ce qui concerne sa santé.
Les idées incomplètes ou fausses sur les maladies essentielles de
l'humanité peuvent être à la base d'une insuffisante protection
d'une personne présentant des symptômes sérieux d'une maladie
grave. Dans certaines circonstances et chez certains individus, ces
idées fausses peuvent être à la base d'une vulnérabilité psychogenique.
Elles peuvent parfois aussi nuisibles que les bactéries produisant
les maladies. D'où l'importance d'une hygiène mentale bien comprise.
J. A.
1379. — E. STRANSKY. — Ueber das Leistungsgefälle bei Test-
versuehen an Psychischgesunden, Psychopathen und Psychisch
kranken (Manisch-Depressiven und Schizophrenen) (Sur la pente
d'efficience dans des recherches par tests sur des normaux psychiques,
des psychopathes et des malades psychiques, maniaques dépressifs
et schizophrènes). — At. Su. de Neur., XXXVI, 1935, p. 349-369.
L'auteur a constitué des tests de complètement du type d'Ebbin-
ghaus, une série de 5 mots de 4 ou 5 lettres dont une lettre manque
et doit être retrouvée (St.in pour Stein p. ex.) ; une série de 8 mots,
dont un répété deux fois voir s'il est reconnu, et auxquels
manquent deux lettres consécutives dans 7 (Wo..e pour Worte ou
Wonne ou Wolle ; Ga.t.n pour Garten ou Gattin, p. ex.) ; une autre
série de 6 mots auxquels manque soit la première lettre, dans 3
(.urm pour Turm, ou Wurm, etc.), soit les deux premières lettres
(..att Blatt ou statt, etc.) ; enfin une 4e série de 4 phrases, de
6 ou 7 mots, dans lesquels manquent une ou plusieurs lettres (p. ex. :
D.s P..rd .. t .t.rker al. .er .ensch, pour Das Pferd ist starker als der
Mensch). APPLICATIONS MÉDICALES 741
L'expérimentateur note le temps nécessaire pour chaque réponse,
quand celle-ci est correctement trouvée. Une courbe est ensuite établie
pour chaque série en élevant en ordonnée la valeur du temps sur les
points équidistants de l'abscisse indiquant les problèmes.
L'emploi de ces tests a été réalisé sur 21 normaux, 14 psycho
pathes, 8 maniaques dépressifs et 17 schizophrènes et les résultats
sont donnés.
Mais il ne paraît pas se dégager d'observations bien intéressantes.
Les schizophrènes donnent de meilleurs résultats que les maniaques
dépressifs (bien moins d'échecs totaux) et ont des courbes plus
irrégulières en ce qui concerne leur « Leistungsgefälle », certaines
solutions comportant un très grand retard, et d'autres des retards
minimes, ce qui est en faveur de la conception de Bleuler d'une
psychose de dissociation, conception qui, dès 1903, fut en réalité
celle de l'auteur. H. P.
1380. — G. G. JUNG. — Grundsätzliches zur praktischen Psycho
therapie (Principes de psychothérapie pratique). — Zentralbl.
f. Ps., VIII, 1935, p. 66-82.
La psychothérapie efficace doit avoir un caractère dialectique,
c'est en premier lieu l'explication entre le médecin et le malade.
La personnalité du médecin est primordiale ; c'est elle qui conditionne
le succès thérapeutique. Le psychisme de l'homme est un phénomène
complexe, il faut commencer par le comprendre et n'utiliser qu'en
suite les méthodes psychothérapeutiques diverses en les choisissant
avec prudence dans chaque cas particulier. Chez des personnes
à psychisme primitif, il suffit souvent d'un conseil ou d'une suggest
ion, chez des individus de niveau mental plus élevé le médecin
doit entrer en contact avec eux moyennant toute sa personnalité.
Dans ce dernier cas, il doit savoir respecter la personnalité du
malade, ne pas lui imposer des idées et des attitudes qui seraient
étrangères à sa personnalité. Parfois, la guérison signifie un change
ment de personnalité du malade, que ce dernier n'accepte pas, préfé
rant s'accommoder de sa névrose. Le traitement psychique tend

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