Apprentissage et mémoire - compte-rendu ; n°1 ; vol.58, pg 209-216
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Description

L'année psychologique - Année 1958 - Volume 58 - Numéro 1 - Pages 209-216
8 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1958
Nombre de lectures 18
Langue Français

Extrait

S. Ehrlich
César Florès
J. Le Ny
Geneviève Oléron
Henri Piéron
3° Apprentissage et mémoire
In: L'année psychologique. 1958 vol. 58, n°1. pp. 209-216.
Citer ce document / Cite this document :
Ehrlich S., Florès César, Le Ny J., Oléron Geneviève, Piéron Henri. 3° Apprentissage et mémoire. In: L'année psychologique.
1958 vol. 58, n°1. pp. 209-216.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1958_num_58_1_26678PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE 209
Les auteurs pensent que l'échec rencontré dans la modification des
manifestations de l'inhibition conditionnée tient à un manque de géné
ralisation de celle-ci, dû à ce que les circonstances expérimentales ne
lui ont pas permis de se développer.
G. O.
PAYNE (R. B.), HAUTY (G. T.), MOORE (E. W.). — Restoration
of tracking proficiency as a function of amount and delay of analeptic
medication (Récupération du niveau de réussite au cours d'une épreuve
motrice de poursuite en fonction de la dose et du délai d absorption d'un
médicament analeptique). — J. comp. physiol. Psychol., 1957, 50,
146-150.
Plusieurs travaux ont montré le rôle stimulateur de l'amphéta-
mine-d. Elle provoque une excitation générale du système de vigilance.
Les auteurs ont pensé que cette drogue serait susceptible de modifier
l'apparition de la fatigue qui intervient au cours d'une épreuve de pours
uite (maintenir immobiles 4 index en déplaçant chacun dans un espace
déterminé). C'est en fait le contrôle simultané de quatre dispositifs. La
fatigue entraîne une perte de l'efficacité de ce contrôle.
L'expérience consiste à faire travailler les sujets pendant 40 mn
(40 essais) puis à leur accorder un repos de 10 mn. Les sujets sont alors
répartis en 18 groupes de 8 sujets ; ce nombre est imposé par les deux
variables du plan : a) Les doses de l'amphétamine-d, donnée sous forme
de cachets ; b) Les délais à partir desquels ceux-ci sont pris après la
reprise de la tâche. La durée de celle-ci est de 4 h. Les délais sont 0, 1,
2 hr. Les auteurs comparent les résultats obtenus au cours des 30 mn
avant le repos et les 30 mn après l'ingestion de la drogue. Ces résultats
confirment l'effet positif de l'amphétamine-d sur la récupération de la
précision dans l'ajustement. La fonction exprimant la relation entre la
dose d'amphétamine-d et la récupération de l'activité est quadratique.
G. O.
3° Apprentissage et mémoire
GREENSPOON (J.), RANYARD (P.). — Stimulus conditions and
retroactive inhibition (Conditions de stimulation et inhibition rétro
active). — J. exp. Psychol., 1957, 53, 55-59.
Les A. reprennent ici des expériences (Nagge, 1935 ; Bilodeau et
Schlosberg, 1951) qui ont donné des résultats contradictoires : les condi
tions dans lesquelles le matériel proprement dit est appris ont-elles une
influence sur l'inhibition rétroactive ? 133 sujets sont divisés en
16 groupes, qui seront ultérieurement ramenés à 4, les résultats ayant
montré que deux variables secondaires étaient sans importance.
Pour les apprentissages, on utilise deux salles, rendues par l'E.
aussi différentes que possible ; de plus, les circonstances et conditions
entourant l'apprentissage sont particulières aux salles ; soient A et B
ces deux ensembles de conditions opposées. L'expérience est menée
A. PSVCHOL. 58 14 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 210
selon le schéma classique : 1) Apprentissage original ; 2) Apprentissage
interpolé ; 3) Réapprentissage ; les deux listes sont constituées par
10 syllabes sans signification de même valeur associative. Les trois tâches
sont réparties parmi les deux conditions selon le plan : AAA, AAB, ABA,
ABB.
Les résultats montrent que le groupe qui a appris l'apprentissage
interpolé dans des conditions différentes de celles qui entourent l'appren
tissage original et le réapprentissage donne les meilleurs résultats à la
fois en rappel et en réapprentissage. Les plus mauvais sont
obtenus par le groupe qui a fait le réapprentissage dans des conditions
différant à la fois de celles de l'apprentissage original et de l'apprentissage
interpolé (AAB). Les deux autres groupes sont moyens et ne diffèrent
pas l'un de l'autre de façon significative.
J. L. N.
JANKE (J. G.), DUNCAN (C. P.). — Reminiscence and forgetting
in motor learning öfter extended rest intervals (Réminiscence et oubli
au cours d'un apprentissage moteur après de longs intervalles de repos).
— J. exp. Psychol., 1956, 52, 273-281.
Les auteurs constatent que malgré le grand nombre des travaux
actuellement réalisés sur l'apprentissage moteur, on ne connaît pas la
durée nécessaire à la dissipation de « l'inhibition réactive », ïr. Cette igno
rance conduit trop souvent à confondre sir, « inhibition conditionnée »,
avec l'inhibition réactive.
L'expérience s'étend sur 4 semaines avec la participation de
22 groupes de sujets. L'apprentissage s'effectue avec l'épreuve de pour
suite rotative.
6 groupes de sujets ont un apprentissage massé, 6 autres un apprent
issage distribué avec 10 s de travail-20 s de repos (10 T-20 R). Chacun
des 6 groupes des deux situations précédentes effectue leur réapprentis
sage après 10 mn, 1 jour, 1, 2, 3 ou 4 semaines. 10 autres groupes ont un
apprentissage distribué 5 T-25 R avec des durées totales d'entraînement
variable de 2,5 mn à 1,2/3 mn. Puis le réapprentissage a lieu dans des
conditions analogues aux précédentes.
Les résultats permettent de constater que : 1° L'inhibition réactive
persiste après un jour entier de repos. Bien souvent les mesures de sir
ont donc été faussées par la présence de Ir ; 2° Les différences constatées
entre les résultats des groupes à apprentissage massé et ceux à apprent
issage distribué sont en faveur de ces derniers. Cet effet serait bien dû
à l'existence de certaines habitudes contractées au cours de l'appren
tissage massé, habitudes qui rendent l'activité moins efficace mais se
distinguent de sir ; 3° L'effet de « mise en route » croît puis décroît en
fonction de la durée du repos après l'apprentissage. Cet effet est aussi
modifié de façon complexe par le niveau auquel est parvenu l'appren
tissage, que celui-ci soit massé ou distribué.
G. O. PSYCHOLOGIE GÉNIÎKALE 211
DlGMAiN (J. M). — Performance under optimal practice condi
tions following three degrees of massing of early (Taux de
réussite dans des conditions d'entraînement optima après un apprent
issage massé en jonction de trois modalités de cet apprentissage). —
J. exp. Psychol., 1956, 52, 189-193.
Ce travail essaie de dissocier l'effet de « mise en route » de l'effet dû
à la manifestation de l'inhibition conditionnée développée par un apprent
issage massé préalable, pour une épreuve motrice.
Dans cette étude, Digman choisit trois conditions d'entraînement.
Le groupe M^ a 16 essais de 20 s de travail séparés par 10 s de repos
(20 T-10 R). Le groupe M2 a 5 mn 20 s de travail sans aucun repos ; le
groupe D a 16 essais 20 T-10 R avec un repos supplémentaire de 5 mn
après les 4e, 8e, 12e, 16e essais. Pour tous les groupes il y a 5 mn de repos le 1er apprentissage puis 10 essais de 20 T-10 R. Une semaine plus
tard, tous les groupes ont un nouvel apprentissage de 20 essais 20 T-10 R.
Les résultats montrent que, au cours du premier réapprentissage,
après les 5 mn de repos, les groupes M1( M2, et D présentent des niveaux
de performances très différents. Le groupe D est signiflcativement supé
rieur à Mt et à M2. Ceux-ci manifestent un effet de « mise en route » dont
la courbe est analogue à celle présentée par les trois groupes au début
de l'apprentissage.
Lors du second réapprentissage les trois groupes présentent des
niveaux de réussite identiques.
Ces résultats conduisent l'auteur à interpréter ces différences de
niveaux de réussite lors du premier réapprentissage en terme de transf
ert. Le développement de l'inhibition réactive ne permet pas d'expliquer
l'effet de « mise en route » constaté en MjetMa. Par contre, si l'on suppose
que l'a

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