Audit de modernisation des achats publics. octobre 2006
3 pages
Français

Audit de modernisation des achats publics. octobre 2006

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
3 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

ANNEXE 1 – TROIS ACTIONS PILOTES Le plan de modernisation des achats de l’État s’appuie sur trois actions pilotes : la rationalisation de la gestion du parc automobile initiée en 2005, et deux actions de mutualisation depuis l’été 2006 : l’achat des carburants par carte achat et la mutualisation de l’achat de papier. 1/ La rationalisation de la gestion du parc automobile de l'État : réduire les coûts et les impacts environnementaux Le parc automobile de l'État était plutôt ancien (d'où des coûts de maintenance élevés), trop polluant, trop puissant, tandis que les véhicules réformés étaient vendus à trop bas prix, avec des délais importants. Des mutualisations d’achats, notamment entre la Police nationale, la Défense et les Douanes, avaient été initiées avec succès, ainsi qu'une expérience d'externalisation du parc banalisé de la Défense (21 000 véhicules) mais cela restait marginal. • Objectif : réduire de 20 % le coût de gestion annuel du parc, estimé à plus de 700 millions d’euros par an Les actions de rationalisation de la gestion du parc automobile de l'État ont été initiées en 2005, avec un objectif de réduction d’ici 2007 de 20 % du coût de gestion annuel du parc. Ce mandat s’est ensuite inscrit naturellement dans le plan d’optimisation des achats de l’État. L'objectif est de réaliser des économies sur l'ensemble des postes (achat des véhicules, revente des véhicules usagés, achats de carburants, maintenance, etc..), tout en rendant ...

Informations

Publié par
Nombre de lectures 43
Langue Français

Extrait

La modernisation des achats de l’État – 17 octobre 2006
18/28
ANNEXE 1 – TROIS ACTIONS PILOTES
Le plan de modernisation des achats de l’État s’appuie sur trois actions pilotes :
la rationalisation de la gestion du parc automobile initiée en 2005, et deux
actions de mutualisation depuis l’été 2006 : l’achat des carburants par carte
achat et la mutualisation de l’achat de papier.
1/ La rationalisation de la gestion du parc automobile de l'État :
réduire les coûts et les impacts environnementaux
Le parc automobile de l'État était plutôt ancien (d'où des coûts de maintenance
élevés), trop polluant, trop puissant, tandis que
les véhicules réformés étaient
vendus à trop bas prix, avec des délais importants. Des mutualisations
d’achats, notamment entre la Police nationale, la Défense et les Douanes,
avaient été initiées avec succès, ainsi qu'une expérience d'externalisation du
parc banalisé de la Défense (21 000 véhicules) mais cela restait marginal.
Objectif : réduire de 20 % le coût de gestion annuel du parc, estimé
à plus de 700 millions d’euros par an
Les actions de rationalisation de la gestion du parc automobile de l'État ont été
initiées en 2005, avec un objectif de réduction d’ici 2007 de 20 %
du coût de
gestion annuel du parc. Ce mandat s’est ensuite inscrit naturellement dans le
plan d’optimisation des achats de l’État.
L'objectif est de réaliser des économies sur l'ensemble des postes (achat des
véhicules, revente des véhicules usagés, achats de carburants, maintenance,
etc..), tout en rendant exemplaire le parc automobile de l'État dans le domaine
environnemental, ce qui n'était pas le cas en 2005. L'année 2006 aura vu la
concrétisation de mesures décidées en 2005 après une concertation
interministérielle approfondie : les économies sont autant le bénéfice de
mesures prises à l’échelle de tous les ministères que d’autres actions propres à
certains ministères.
Les mesures en cours d’application
La puissance et la consommation des véhicules seront réduites par la limitation
à 140 gr par km des rejets de CO2 des véhicules, avec des dérogations
possibles jusqu'à 199 g pour un pourcentage très limité du parc (4 %).
Des véhicules micro-urbains équipent ainsi les parcs auto de plusieurs
administrations centrales parisiennes (minéfi, intérieur). Les véhicules actuels
étant surdimensionnés pour leur usage, il a été décidé d’équiper ces parcs de
véhicules adaptés types Modus Renault et Citroën C1. Leurs taux de rejet de
CO2 sont respectivement de 122 et 109 g de CO2. L'économie annuelle en
coûts de gestion est de l'ordre de 30 à 40 %. Environ 200 véhicules sont ou
seront livrés d’ici fin 2006, plus de 1000 le seront dans les deux années à venir.
Enfin, depuis le début de 2006, dans le cadre de la réforme des domaines, les
procédures de vente des véhicules anciens ont été revues afin de céder les
La modernisation des achats de l’État – 17 octobre 2006
19/28
véhicules les plus polluants et les plus coûteux. Entre avril 2005 et septembre
2006, le nombre de véhicules antérieurs à 1996 a ainsi été réduit de 21 000 à
8 600
.
6 millions d’euros de recettes supplémentaires issues de la vente des
véhicules d’occasion avec le contrôle technique préalable
Un nouveau processus de vente des véhicules anciens par l'intermédiaire de France
Domaine impose, notamment, le contrôle technique (ce qui n'était le cas auparavant
que pour 15 % des véhicules). L'augmentation des prix de vente est au minimum de 40
% à conditions équivalentes. Cette mesure devrait faire entrer annuellement au moins
6 millions d'euros supplémentaires dans les caisses de l’État.
Bilan global : une diminution du parc de 6% en 18 mois
Les premiers bilans font apparaître, au bout de 18 mois de mise en oeuvre, une
réduction du parc de l'État d'environ 9 600 véhicules
,
soit plus de 6 %
.
Il s’agit de la première réduction depuis, au moins, 7 ans : en effet, il
augmentait annuellement de 3 à 5 % (33 % en sept ans, de 1996 à 2003).
A noter, par ailleurs, une réduction de près de 15 % des véhicules de puissance
supérieure à 7 CV.
2/ La mutualisation des achats de carburant par cartes : au plus tard
en 2008
La mutualisation des achats de carburants par cartes concernera l’ensemble
des services de l’État au plus tard en 2008.
Deux marchés centraux seront passés pour l’ensemble de l’Etat
Ces deux marchés seront pilotés respectivement par le ministère de la Défense
(service des essences des armées) et le ministère de l’Intérieur (direction
générale de la police nationale), qui agrègeront les autres ministères dans deux
groupements d’achats :
- Le premier groupement comprendra les ministères de la Défense, des
Transports, de l’Équipement, du Tourisme et de la Mer, de l’Agriculture et de la
Pêche, de l’Écologie et du Développement durable, de l’outre-mer et les
services du Premier ministre. Le marché correspondant devrait être mis en
oeuvre au plus tard début 2008.
- Le second groupement comprendra les ministères de l’Intérieur et de
l’Aménagement du territoire, des Affaires étrangères, de la Culture et de la
Communication, de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche, de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, de la Jeunesse et
des Sports, de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement et le ministère
de la Santé et des Solidarités. Ce marché devrait être mis en oeuvre en mai
2007.
Ces marchés porteront à titre principal sur l’acquisition de carburants pour les
véhicules et pourront éventuellement, selon des modalités à définir entre les
membres du groupement, être étendus à la prestation de services associés aux
La modernisation des achats de l’État – 17 octobre 2006
20/28
déplacements automobiles (péage autoroutier, lavage ou entretien de premier
niveau, stationnement…).
La carte achat
La création, en octobre 2004, après expérimentation, de la carte achats a pour
objectif de simplifier la dépense, depuis la commande jusqu’au paiement, par la
dématérialisation des données de facturation et l’intégration de dispositifs de
contrôle et de paiement.
La carte permet de passer des commandes de fournitures et de services de
petit montant (montant maximum préfixé) auprès de fournisseurs préalablement
référencés (agréés) par l’ordonnateur.
Concrètement, un système informatique bancaire implanté chez le fournisseur
contrôle, pour chaque commande, l’habilitation du porteur de carte et ses droits
d’utilisation (chaque carte est paramétrée). L’opérateur bancaire restitue
périodiquement à l’ordonnateur un relevé précis des commandes initiées par
carte.
3/ La mutualisation de l’achat du papier éco-responsable par les
services de l’Etat.
La circulaire du Premier ministre du 5 avril 2005 portant sur les marchés publics
de papier prévoit, notamment, que 100 % des achats de papier devraient être
éco-certifiés en 2010.
Une démarche qui concerne d’abord les administrations centrales
Afin de faciliter l’adaptation des outils industriels de production, qui demandera
des délais, l’État va mutualiser ses achats de papier éco-responsable. Cette
action concernera, dans un premier temps, au plus tard en 2008, les
administrations centrales à l’exception du ministère de l’Éducation nationale qui
dispose déjà de ce type de marché, ainsi que les services déconcentrés situés
en Ile-de-France ou en province qui souhaiteraient s’y associer. Le marché
devrait être prêt avant mi-2007 et monter progressivement en puissance. Des
établissements publics importants pourraient s’y rallier.
L’UGAP sera le responsable du déploiement à l’ensemble des
services de l’Etat
L’ensemble des services de l’Etat devra s’intégrer à cette mutualisation au plus
tard en 2010. La responsabilité de cette opération sera confiée à l’Union des
groupements d’achats publics (UGAP), qui s’appuie sur un groupe de travail
interministériel. L’UGAP apportera aux acheteurs l'assistance technique dont ils
peuvent avoir besoin en matière d'équipement et d'approvisionnement et pourra
proposer une prestation complète de l’exécution du marché aux ministères qui
le souhaiteront.
Grâce aux modifications intervenues dans la version 2006 du code des
marchés publics, ce marché pourra faire référence directement à un des trois
éco-labels reconnus.
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents