Caractère. Types. Corrélations psycho-physiologiques. Anormaux sensoriels - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 362-376

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L'année psychologique - Année 1935 - Volume 36 - Numéro 1 - Pages 362-376
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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• Publié par: L-annee-psychologique
• Publié le: 01 janvier 1935
• Nombre de lectures: 19
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

a) Caractère. Types. Corrélations psycho-physiologiques.
Anormaux sensoriels
In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 362-376.
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a) Caractère. Types. Corrélations psycho-physiologiques. Anormaux sensoriels. In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp.
362-376.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1935_num_36_1_30688332 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
une tendance à se soumettre. Ces tendances sont-elles constantes,
constitutionnelles, c'est-à-dire représentent-elles des traits de per
sonnalité ou au contraire dépendent-elles du milieu, du type de
situation dans lequel l'individu est placé ? Pour trancher la question,
l'A. a comparé 70 élèves de la Junior high school (âgés de 162 mois)
et 50 élèves de la Senior h. s. (197 mois) d'une même ville en s'ap-
puyant sur les appréciations de leurs maîtres, de leurs parents, d'eux-
mêmes et de l'A. d'après des données expérimentales et il conclut
a des changements dans la constance du comportement en fonction
de l'avancement en âge : 1° il y a, si l'on considère les détails du
comportement, complication croissante du avec l'ava
ncement en âge en ce qui concerne les traits de domination et de
soumission. C'est dire que les formes pures de et de
soumission se modifient sous l'influence du milieu et tendent vers
des formes plus conventionnelles de comportement ; 2° mais si
l'on considère l'allure générale du comportement, il semble que,
dans un milieu général tel que la famille ou l'école, le type {D ou S)
devienne avec l'avancement en âge plus constant et plus facile à
prédire. Chez les enfants plus âgés, il y aurait une grande
stabilité du type dans un tel milieu donné ; 3° Cependant, il devient
en même temps moins facile de prédire quel sera le comportement
de l'enfant dans un autre milieu général. A. T.
4° Psychologie différentielle
a) Caractère. Types. Corrélations psycho-physiologiques
Anormaux sensoriels1
443. — WILLIAM STERN. — On the nature and structure of cha
racter (Sur la nature et la structure du caractère). — Char, and
Pers., III, 4, 1935, p. 270-289.
C'est un extrait de la seconde partie de la psychologie générale
de W. S. L'auteur y analyse le problème du caractère du point
de vue d'une psychologie de la personnalité.
Actuellement, les difficultés que l'on rencontre dans une étude
scientifique du problème du caractère viennent de ce que le problème
est trop intimement lié aux valeurs morales et métaphysiques.
Les exigences pratiques du problème du caractère nuisent à
une interprétation théorique.
Il est difficile de maintenir, dans le domaine de l'explication
scientifique, des rapports exacts entre l'étude d'ensemble et l'analyse.
Or, le concept « caractère » est un concept dans lequel
l'unité et la multiplicité se conditionnent l'une l'autre. Le caractère
c'est l'entéléchie de la personnalité volontaire.
A la suite de cette définition, W. S. examine les différents types
individuels et les descriptions qui en ont été faites par un certain
nombre d'auteurs. H. A.
444. — CH. BAUDOUIN. — Introduction à une science du caractère.
— J de Ps., XXXII, 1935, p. 402-417.
La signification du mot caractère oscille entre trois paires d'oppo-
1. V. aussi les n°s 67, 474, 1390. PSYCHOLOGIE DIFFÉRENTIELLE 363
ses : notre nature et la domination que nous exerçons sur elle, la
simple somme ou juxtaposition et la synthèse ou structure d'une
série de comportements, une synthèse « caractérisant » un individu
et un type communs à classe d'individus. La multiplicité et
la variété des théories et des classifications du caractère résultent
de ce que les auteurs ne le comprennent pas dans le même sens.
Les classifications les plus généralement admises sont celles qui
se fondent sur une base corporelle : tempérament, physiognomonie,
morphologie. Elles doivent leur solidité à leur charpente corporelle,
mais les éléments proprement psychiques y restent trop au second
plan.
Les procédés pratiques de diagnostic, d'abord avec la graphologie,
puis avec la méthode plus approfondie du profil psychologique,
cherchent à établir, une juxtaposition de « traits de caractère »,
qui prend dans le profil psychologique la forme d'une silhouette
individuelle. Les descriptions littéraires, les personnages campés
par les historiens et les romanciers nous présentent des individus
caractérisés, mais qui sont en même temps des types. Les recherches
scientifiques tendent à établir des types en partant de l'individuel
par le biais du profil. Les tests de Rohrschach et de Jung et plus
particulièrement la méthode complexe de celui-ci aboutissent à
la psychologie analytique, employée également par W. Reich. Leur
typologie s'appuie sur la forme. Jung, en déterminant le type par
l'attitude (extroversion ou introversion), puis par la fonction, se
demande quelle est l'attitude ou la fonction qui détermine le type
général de réaction, d'adaptation au réel. Reich, partant des cas
cliniques, a trouvé que l'analyse des résistances au traitement
coïncide avec l'analyse du caractère ; celui-ci apparaît comme une
« cuirasse », une résistance à la nature, correspondant à un effort
fait par l'individu dans son enfance pour surmonter un problème
affectif déterminé.
Selon B., il faut, tout en conservant la méthode analytique, tenir
compte non seulement de la forme, mais aussi de la nature et de
la tendance. Les tendances ne fonctionnent pas isolément, mais
par faisceaux ou complexes. Les complexes identifiés par l'analyse
existent à quelque degré chez chaque sujet ; mais, de même que
les types morphologiques sont constitués par la prédominance de
tel système organique, la prédominance de tel ou tel complexe
constitue un type de caractère, auquel correspondrait un type
spécial' de maladie nerveuse ou mentale. Sur la base d'un même
complexe peuvent se constituer deux types de caractère opposés,
selon que ses tendances fondamentales auront été acceptées ou
réprimées.
Le problème du caractère est un problème central de la psychol
ogie. Au point de vue des rapports entre la nature et la*personnalité,
l'étude du caractère concerne l'objet de la psychologie ; au point
de vue du rapport entre les divers comportements qui constituent
le caractère et la forme générale qui s'imprime sur chaque conduite
particulière, elle en concerne la méthode ; enfin, au point de vue
du rapport entre l'individu et le type, elle en concerne la nature
en tant que science, recherche du général. G.-H. L. 364 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
445. — FR. GIESE. — Caracterologia tipologica (Caractérologie
typologique). — Ar. de Neurob., XIV, 1934, p. 521-535.
Utilisant, de façon très éclectique, les efforts de Kretschmer,
de Jaensch, et de la « psychologie profonde » de Freud, Adler et
Jung, le regretté G. montrait dans cette étude générale l'intérêt
de la caractérologie typologique pour la psychotechnique, des
données, simplifiées et limitées aux grandes lignes, permettant
d'améliorer notablement les pronostics de réussite professionnelle,
H. P.
446. — M. DESSOIR. — Types earactérologiques. — J. de Ps.r
XXXII, 1935, p. 100-108.
Le concept de type n'est pas à proprement parler explicatif
c'est un interprétatif. Le type est un élément central de
l'ensemble qui doit permettre de comprendre tout le reste. Un
caractère individuel n'appartient jamais qu'à un seul type ; s'il
était à l'intersection de plusieurs types, il serait fondamentalement
atypique. Le type, qui, bien entendu, n'est jamais intégralement
réalisé, est voisin du style esthétique : c'est un concept idéal auquel
appartient tel ou tel des individus réels.
Le caractère est ce qui distingue les hommes les uns des autres,
le plan architectonique un et persistant de l'homme intime, un-
être durable au sein de l'âme individuelle, qui se manifeste dans
la manière d?nt l'homme se conduit en face du monde et fait retour
sur soi.