COMMUNIQUÉ POUR DIFFUSION IMMÉDIATE FINANCEMENT DES ARTS ET DE LA CULTURE : LE QUÉBEC Y PERDRAIT AU CHANGE S’IL ÉTAIT SEUL À DÉTENIR TOUS LES POUVOIRS. Montréal, le lundi 29 mars 2010 — « La pluralité des sources de financement permet aux artistes et aux entreprises québécoises du domaine des arts de ne pas être à la merci d’un seul mécène public. La concentration de la totalité des pouvoirs en matière de soutien aux arts et à la culture par un seul niveau de gouvernement, réclamée par plusieurs, déboucherait sur une perte annuelle de 179 millions de dollars, soit l’équivalent de l’ensemble du soutien fédéral au Québec pour les musées, les arts visuels, les bibliothèques et la littérature ». Telles sont les principales conclusions d’une nouvelle étude rendue publique aujourd’hui par le groupe l’Idée fédérale, un réseau québécois de réflexion sur le fédéralisme. Intitulée : Centraliser le soutien aux arts à Québec : une bonne idée ?, l’étude a été commandée aux chercheurs François Colbert et André Courchesne, respectivement titulaire et directeur du développement des affaires à la Chaire de gestion des arts Carmelle et Rémi-Marcoux de HEC Montréal. Dans cette étude, les deux chercheurs analysent plusieurs modèles de soutien ...
COMMUNIQUÉPOUR DIFFUSION IMMÉDIATEFINANCEMENT DES ARTS ET DE LA CULTURE: LEQUÉBEC Y PERDRAIT AU CHANGE SIL ÉTAITSEUL À DÉTENIR TOUS LES POUVOIRS.Montréàl, le lundi 29 màrs 2010 La pluralité des sources de financement permet aux artistes et aux entreprises québécoises du domaine des arts de ne pas être à la merci dun seul mécène public. La concentration de la totalité des pouvoirs en matière de soutien aux arts et à la culture par un seul niveau de gouvernement, réclamée par plusieurs, déboucherait sur une perte annuelle de 179 millions de dollars, soit léquivalent de lensemble du soutien fédéral au Québec pour les musées, les arts visuels, les bibliothèques et la littérature ». Telles sont les principales conclusions dune nouvelle étude rendue publique aujourdhui par le groupe lIdée fédérale, un réseau québécois de réflexion sur le fédéralisme. Intitulée :Centraliser le soutien aux arts à Québec: une bonne idée?, létude a été commandée aux chercheurs François Colbert et André Courchesne, respectivement titulaire et directeur du développement des affaires à la Chaire de gestion des arts Carmelle et Rémi-Marcoux de HEC Montréal. Dans cette étude, les deux chercheurs analysent plusieurs modèles de soutien gouvernemental en culture au Canada et ailleurs dans le monde, en sinterrogeant sur les divers types dintervention que lÉtat joue le rôle darchitecte des programmes culturels, quil en soit le mécène ou simplement le facilitateur par le biais de la fiscalité. La mixité du modèle québécois, où laction de plusieurs paliers de gouvernement a pour effet de décentraliser et de diversifier les sources de financement aux arts et à la culture sert mieux, selon les auteurs, les artistes et la culture que si le gouvernement du Québec faisait cavalier seul. Létude souligne également que sans même tenir compte du financement de Radio-Canada et du soutien à la production télévisuelle, linvestissement du gouvernement fédéral dans les arts et la culture au Québec sélève à 33,7% des dépenses fédérales totales en culture, alors que le Québec représente 23,2% de la population canadienne. Le retrait du gouvernement fédéral exigeraitdonc que Québec comble un manque à gagner de près de 180 millions de dollars annuellement pour maintenir loffre culturelle à son niveau actuel. Loin daccréditer la thèse que le pouvoir fédéral entrave lépanouissement de la culture québécoise, cette étude fait au contraire ressortir que la présence du gouvernement fédéral dans ce domaine, représente un apport important pour lexpression et laffirmation de lidentité francophone par le biais dun financement diversifié des arts et de la culture. Létude des chercheurs Colbert et Courchesne fait la démonstration que le Canada et le Québec ont, au fil de lhistoire, développé des modèles convergents et cohérents de soutien aux arts et à la culture. Réclamer tous les pouvoirs et les concentrer entre les mains dun seul gouvernement répondrait davantage à des intérêts politiques plutôt quà la vitalité et à lindépendance des arts et de la culture.Il est permis de croire que cette diversité des sources de financement assure plus de liberté et plus dindépendance aux créateurs », daffirmer François Colbert, lun des deux auteurs. LIdée fédéralesouhaite que cette étude apporte un éclairage nouveau dans le débat entourant lidée que les intérêts du Québec, sa vitalité culturelle et la protection de son identité, serait mieux servie si son gouvernement concentrait à lui seul lensemble des pouvoirs dans le domaine des arts et de la culture », de déclarer le porte-parole de lIdée fédérale, M. André Pratte. LIdée fédéralea publié en novembre 2009 une première étude sur la place du Québec dans la redistribution électorale fédérale sous la plume de Louis Massicotte, professeur au département de science politique de lUniversité Laval. LIdée fédéraleest un réseau non partisan et son but est dalimenter par des recherches, des sondages et des activités publiques, des échanges de qualité sur tous les aspects du fédéralisme. On peut consulter les publications de lIdée fédéraleà ladresse suivante: www.ideefederale.ca-30-Source : LIdée fédéraleInformàtion : Richàrd Vigneàult / 514-497-1385