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Cours DEC Proposition formalis.e

Anyae - Emmanuel Eastes

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DEPARTEMENT D’ETUDES COGNITIVES GROUPE TRACES – LES ATOMES CROCHUS COMMUNICATION SCIENTIFIQUE, COGNITION ET SOCIETE PLAN DE FORMATION EN DEUX COURS SEMESTRIELS DESCRIPTIF GENERAL Ce projet de formation, porté par le Département d’Etudes Cognitives en collaboration avec le groupe de réflexion TRACES et l’association Les Atomes Crochus, a pour objectif de proposer un lien continu entre communication scientifique, éducation et société, sous l’éclairage direct des sciences cognitives et des sciences de l’éducation. Il se décompose en deux cours d’un semestre chacun : 1/ Un cours d’introduction à la communication, à la vulgarisation et à la médiation scientifique, fondé sur des approches pratiques, sociologiques, didactiques, épistémologiques et philosophiques ; 2/ Un cours d’approfondissement comportant deux volets : a/ la relation sciences cognitives – société et b/ l’apport des sciences cognitives à l’éducation. En tant que cours du DEC, il est destiné aux étudiants de ce département et, plus généralement, à tout étudiant désireux d’accéder à une meilleure compréhension des modes de communication scientifique et des relations sciences-société. Il sera conçu pour être suivi aussi bien par les étudiants littéraires que par les scientifiques, quelques séances étant spécifiquement réservées à ces derniers. Les séances seront assurées par Richard-Emmanuel EASTES et par des invités réguliers, choisis pour la pertinence de leurs travaux et ...

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Publié par	Anyae
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Langue	Français

Extrait

Richard-Emmanuel E

ASTES

Ecole normale supérieure (Paris)

Communication scientifique, Cognition et Société

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TUDES

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OMMUNICATION

CIENTIFIQUE

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OGNITION ET

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LAN DE FORMATION EN DEUX COURS SEMESTRIELS

ESCRIPTIF GENERAL

Ce projet de formation, porté par le

Département d’Etudes Cognitives

en collaboration avec le groupe de réflexion TRACES et l’association

Les Atomes Crochus

, a pour

objectif de proposer un lien continu entre communication scientifique, éducation et société, sous l’éclairage direct des sciences cognitives et des sciences de l’éducation.

Il se décompose en deux cours d’un semestre chacun :

1/ Un cours d’introduction à la communication, à la vulgarisation et à la médiation scientifique, fondé sur des approches pratiques, sociologiques, didactiques,

épistémologiques et philosophiques ;

2/ Un cours d’approfondissement comportant deux volets : a/ la relation sciences cognitives – société et b/ l’apport des sciences cognitives à l’éducation.

En tant que cours du DEC, il est destiné aux étudiants de ce département et, plus généralement, à tout étudiant désireux d’accéder à une meilleure compréhension des modes de

communication scientifique et des relations sciences-société. Il sera conçu pour être suivi aussi bien par les étudiants littéraires que par les scientifiques, quelques séances étant

spécifiquement réservées à ces derniers.

Les séances seront assurées par Richard-Emmanuel E

ASTES

et par des invités réguliers, choisis pour la pertinence de leurs travaux et leurs aptitudes à communiquer.

S’appuyant sur le modèle du séminaire facultatif proposé durant l’année 2005/2006, elles privilégieront une variété de formes et de contenus, ainsi que l’accueil de publics

professionnels extérieurs à l’école (médiateurs scientifiques, journalistes, enseignants, comédiens…), donnant ainsi à l’interactivité des séances une pertinence accrue.

Chaque cours fera l’objet d’une validation systématique, écrite, orale et/ou pratique, rapportant à ceux qui l’auront suivi un crédit de 3 ECTS.

Un lien particulier sera maintenu entre les cours et les actions connexes se déroulant à l’Ecole normale supérieure : projet

Normal Link

Les Atomes Crochus

, Festival

Paris-

Montagne

…

Déroulement du cours :

les mercredis de 17h a 19h.

Archives 2006 :

http://cognition.ens.fr/traces/planning.htm

Richard-Emmanuel E

ASTES

Ecole normale supérieure (Paris)

Communication scientifique, Cognition et Société

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SEMESTRE

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COURS

EDIATION ET COMMUNICATION SCIENTIFIQUES

UNE APPROCHE THEORIQUE ET PRATIQUE

OTE D

’

INTENTION

Le concept de vulgarisation souffre de nombreuses idées reçues, toutes préjudiciables à la compréhension de son véritable rôle, de sa portée, voire de son image.

Pour les uns, elle serait une forme gravement dépréciée du savoir académique, une simple « acculturation scientifique des masses populaires ». Pour les autres, un genre

littéraire « un peu moins faux » que la science fiction. En tout état de cause, elle serait presque toujours écrite et, pour ses acteurs, toujours innée ; « apprendre à

vulgariser » semblant une idée encore plus farfelue qu’« apprendre à enseigner ». Pour être un bon

vulgarisateur

, il suffirait de bien connaître son sujet…

Ce cours a pour objectif de montrer le contraire, de balayer les idées simplistes relatives à la nature, aux rôles et aux enjeux de la vulgarisation des sciences

expérimentales et humaines. D’en montrer les écueils et les limites, mais aussi les extraordinaires potentialités, pour ceux qui la reçoivent comme pour ceux qui la font.

Car quiconque tente la plus modeste réflexion sur sa pratique de vulgarisateur se heurte bien vite à des questions aussi complexes que celles des interrelations

sciences-

technologies-sociétés

, de l’éducation, de l’éthique, de l’épistémologie, de l’histoire des sciences, de la place de la recherche dans l’organisation de nos sociétés ou des

paradigmes qui gouvernent nos civilisations.

Bien plus ! Quiconque tente la plus modeste écoute de son auditoire, essaye de recueillir ne serait-ce que quelques retours

après une activité de communication scientifique touchera du doigt les obstacles monumentaux que créent les idées

préconçues, les modes de raisonnement, les cadres de références des « profanes », si éloignés de ceux du chercheur rompu à

la logique, à l’abstraction et à la formalisation.

Quelles sont les raisons qui me poussent, moi, chercheur, étudiant ou enseignant, à partager ma culture scientifique avec

des écoliers, des adolescents, des citoyens parfois assoiffés de connaissances, mais souffrant également souvent de

complexes, voire d’aversion à l’égard des sciences et de la connaissance en général ?

Comment vais-je réussir, moi qui depuis de nombreuses années me suis imprégné d’une manière de voir le monde

spécifique à ces disciplines que les hommes ont mis des centaines d’années à construire, à y faire pénétrer en quelques

minutes un auditoire dont je ne sais presque rien ?

Là résident les enjeux de ce cours.

Richard-Emmanuel E

ASTES

Ecole normale supérieure (Paris)

Communication scientifique, Cognition et Société

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ROCHUS

BJECTIFS ET MOYENS

De l’approche sociologique des sciences à la pratique des innombrables formes de vulgarisation scientifique, de la rhétorique et de la didactique des sciences aux apports

des sciences cognitives relatives à notre manière d’apprendre, du simple article de presse au spectacle de clown de science, de la conférence magistrale aux expériences ou

anecdotes ludiques et spectaculaires, nous aborderons tout ce qui rend une formation à la communication scientifique… indispensable à quiconque souhaite s’y investir.

Communication, vulgarisation ou médiation ?

Le terme « communication » décrit la forme d’expression la plus simple du scientifique. Lorsqu’elle s’exerce devant des « profanes », on préférera le terme de

« médiation » à celui de « vulgarisation ». Non pas au sens juridique du terme, mais au sens d’un lien véritable, établi entre la science et la société. Placé « au milieu » des

protagonistes par l’étymologie même de sa dénomination, le « médiateur scientifique » facilite les contacts de la science avec la société, réduit les incompréhensions,

écoute les préoccupations des non-scientifiques, partage et discute de ses valeurs avec eux, s’inspire de leurs conceptions pour élaborer son discours et finalement, efface

les frontières entre la communauté scientifique et ceux qui utilisent ou sont touchés par leurs découvertes.

Apprendre la médiation scientifique

… La réponse à cette problématique ne s’arrêtera donc pas à une énumération de « bonnes

pratiques » accompagnées de « modes d’emploi ». Car comme l’enseignement, la médiation scientifique tient tout autant de l’art

que des techniques de communication. Ainsi, partager ses connaissances doit d’abord être un plaisir, non seulement pour celui qui

les divulgue, mais également pour celui qui les reçoit. Un plaisir qui passe par un don de soi et une écoute de l’autre.

Pourtant, le plaisir et l’amour alliés à la technique ne pourront encore pas suffire. Car on ne s’adresse pas à des enfants ou à des

adultes « non-scientifiques » comme on s’adresserait à ses pairs. Une prise en compte des publics, des mécanismes d’apprentissage,

des outils de la médiation scientifique, s’avèrera indispensable, dès votre première expérience pratique.

C’est dans cet esprit que nous vous proposons de vous lancer dans l’aventure que constitue cette formation. Car il ne fait aucun

doute qu’elle vous permettra d’apprendre à vous connaître, vous et votre manière de penser la science, autant qu’elle vous ouvrira à

l’altérité et aux autres manières de voir le monde.

Destinée aux élèves et chercheurs aussi bien littéraires que scientifiques, cette série de cours sera construite de manière à préserver l’équilibre entre approches théorique

et pratique de la médiation scientifique, s’enrichissant largement des récentes avancées en sciences cognitives et étendant ses champs de réflexion à la vulgarisation et à

la communication de toutes les disciplines, notamment de la philosophie.

Modalités :

approches théoriques et expérimentales, démonstrations, mises en pratique et tutorat (voir page suivante).

Site web :

http://cognition.ens.fr/traces/

Liste de diffusion :

vulgarisation_scientifique@ens.fr

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REMIER VOLET

PPROCHES THEORIQUE ET PRATIQUE DES DIFFERENTES FORMES DE PARTAGE DE LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE

Les séances décrites dans le plan de formation ci-dessous permettront un survol des idées principales, aussi bien théoriques que pratiques, relatives aux différents aspects

de la vulgarisation scientifique, autant en termes de publics (école, grand-public, classe politique, médias, pairs…) que de formes (écrites, orales, expérimentale,

multimédia…) et des outils (pédagogiques, rhétoriques, expérimentaux, théoriques…).

Réalisation :

R.-E. Eastes, avec les participations exceptionnelles des membres des Atomes Crochus, des membres du groupe TRACES (Théories et Réflexions sur

l’apprendre, la Communication et l’Education scientifiques), ainsi que de quelques personnalités du monde de la culture scientifique (écrivains, journalistes, comédiens,

démonstrateurs…).

EUXIEME VOLET

ROJET PERSONNEL CONTINU

MISE EN PRATIQUE PAR LES ANIMATIONS

LE THEATRE

LES JEUX DE ROLE

LES ATELIERS SCIENTIFIQUES

…

Construction d’un projet dans la discipline de l’étudiant, de préférence inspiré des travaux de recherche d’un laboratoire dans lequel il a séjourné. La réalisation s’en fera sous

différents types de contraintes (fait contre-intuitif obligatoire, aspect expérimental, approche ludique...), dans le cadre d’une activité adressée à un type de public précis dans

des conditions très bien définies (fête de science, accompagnement scientifique en milieu scolaire, média…), sous une forme au choix de l’étudiant (spectacle, conférence

expérimentale, conte ou nouvelle, article…).

ROISIEME VOLET

EMONSTRATIONS HORS DU TEMPS DE FORMATION PAR DES PROFESSIONNELS DE LA MEDIATION SCIENTIFIQUE

(

OCCASIONNELLES

)

L’implication des

Atomes Crochus

permettra de proposer à plusieurs reprises, tout au long de l’année, des représentations expérimentales, théâtrales ou musicales à des fins

de démonstration des pratiques innovantes en matière de vulgarisation scientifique.

UATRIEME VOLET

UTORAT

EXPRESSION ET COMMUNICATION SCIENTIFIQUES

LORS DES PRESENTATIONS DE MEMOIRES

(

FACULTATIF

SUR DEMANDE

)

A la demande des étudiants ayant suivi la formation, un enseignant ou un membre des

Atomes Crochus

ou du groupe TRACES pourra venir assister à une de leurs

présentations orales et les conseiller quant à leurs expressions orales ou à la forme de leurs supports visuels, et ainsi leur permettre de perfectionner leurs compétences en

matière de communication scientifique vis-à-vis de leurs pairs.

VALUATION

THEORIQUE ET PRATIQUE

Une première évaluation s’effectuera par écrit et portera sur un point précis abordé dans le cours. Il ne s’agira pas de réciter sa leçon mais de la mettre en pratique à travers

l’analyse d’un document (écrit, graphique, audio ou vidéo) extrait d’une pratique de médiation scientifique existante. La seconde évaluation sera pratique et sanctionnera la

réalisation du projet personnel décrit ci-dessus, notamment sur la base des critères suivants : pédagogie, originalité, utilisation des outils abordés en cours, contenu scientifique.

Richard-Emmanuel E

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Ecole normale supérieure (Paris)

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EDIATION ET COMMUNICATION SCIENTIFIQUES

LAN DU

COURS

SEMESTRE

2006/2007)

ARTIE

A. L

E SCIENTIFIQUE ET LE PROFANE

I. Le partage de la culture scientifique (2 cours)

1. Communication/vulgarisation/médiation, définitions

2. Rôles et objectifs de la médiation scientifique

3. Les différentes formes de médiation et d’interlocuteurs

II. Science et société : des relations sulfureuses (2 cours)

1. Les modèles de production et de diffusion des savoirs

2. Médiation scientifique et démocratie participative

3. Applications en milieu muséal

III. Sciences et parasciences (1 cours)

1. Méthode scientifique et rationalité

2. L'ésotérisme contemporain : entre savoirs, croyances et fictions

3. Parasciences et médiation scientifique

ARTIE

PPORTS DE LA DIDACTIQUE DES SCIENCES

I. De la pédagogie à la didactique… et retour (2 cours)

1. Définitions et historique

2. Modèles et théories de l’apprendre

3. La didactique au sein des autres disciplines

II. Vulgarisation et enseignement : une articulation complexe (2 cours)

1. Différences et similitudes

2. Les apports de la vulgarisation scientifique à l’enseignement

3. Des chercheurs dans les classes : l’accompagnement scientifique

III. Règles éthiques et « bonnes pratiques » (2 cours)

1. Pièges et difficultés

2. Bonnes pratiques de la médiation scientifique

3. Cas particulier de la médiation en cadre scolaire

Une formation pour mieux comprendre ce que la « vulgarisation scientifique » signifie vraiment,

au regard de ses origines, de ses rôles, de sa place dans les relations nature-science-technologie-société, de son rapport à l’enseignement

et des récentes avancées des connaissances en sciences sociales et de l’éducation.

Richard-Emmanuel E

ASTES

Ecole normale supérieure (Paris)

Communication scientifique, Cognition et Société

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OGNITIVES

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EDIATION ET COMMUNICATION SCIENTIFIQUES

LAN DU COURS

SEMESTRE

2006/2007,

SUITE

)

ARTIE

C. V

ULGARISATION SCIENTIFIQUE PRATIQUE

I. Les outils de la vulgarisation scientifique (2 cours)

1. Diversité et spécificités

2. L’expérience contre-intuitive

3. L’approche phénoménologique

II. Une vulgarisation ludique et spectaculaire (1 cours)

1. Les conférences expérimentales

2. Les contes scientifiques

3. Le concept de clown médiateur scientifique

III. Les acteurs de la culture scientifique (1 cours)

1. Associations et lieux de culture scientifique

2. Festivals et fêtes de science

3. Organismes supports et sources de financement

NB 1 :

Ces différents cours ne se suivront pas nécessairement dans l’ordre

indiqué ; ils seront au contraire agencés en fonction de l’intérêt des

participants et de la disponibilité des invités.

NB 2 :

Le programme correspond à une série de 15 cours. Le

quota

étant

classiquement de 13 cours pour les littéraires et de 17 pour les

scientifiques, on pourra imaginer en rendre deux facultatifs pour les

littéraires (les deux derniers par exemple) et en organiser deux

supplémentaires pour les scientifiques (plus spécifiquement orientés vers

l’élucidation de problèmes pratiques issus des sciences expérimentales).

ATES

HORAIRES

DUREES

LIEUX DES COURS ET INFORMATIONS

: consulter le site

TRACES

du DEC

http://cognition.ens.fr/traces/

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SEMESTRE

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COURS

OCIETE

EDUCATION ET SCIENCES COGNITIVES

OTE D

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INTENTION

En faisant de l’esprit humain un objet d’étude et d’expérimentation, voire d’applications technologiques, les sciences cognitives, comme toutes les disciplines qui touchent à

l’intimité de l’individu, ont de fortes chances de se heurter très bientôt aux peurs et oppositions du « grand public », souvent qualifiées d’irrationnelles par les scientifiques.

D’où la nécessité de préparer leurs chercheurs au dialogue avec la société ; non pas seulement à la communication et à la rhétorique, mais également à l’écoute et à l’éthique.

C’est ce à quoi nous nous emploierons dans la première partie du cours.

Par ailleurs, en progressant de plus en plus dans la compréhension des mécanismes cérébraux qui régissent l’apprentissage, l’action et l’émotion, les sciences cognitives sont

probablement sur le point de faire progresser la théorisation de l’enseignement plus que celui ne lui est jamais arrivé depuis cinq siècles. Mais pas seule contre les pédagogues

certes, ni sans manquer de soulever des questions éthiques sérieuses. Ce sont les différentes problématiques liées à l’investissement de l’éducation par les sciences cognitives

que nous aborderons dans la seconde partie du cours, dans une logique continuité avec la première partie.

Destinée aux élèves scientifiques comme littéraires, la formation dispensée ce semestre tentera de préparer les futurs chercheurs en sciences cognitives à la

gestion de la portée que leur discipline ne manquera pas d’acquérir dans les prochaines années. Aux autres, elle donnera un aperçu de l’intérêt croissant que

présenteront ces disciplines dans les larges et passionnants champs de l’éducation et des relations sciences-société.

VALUATION

THEORIQUE ET PRATIQUE

Une première évaluation s’effectuera par écrit et portera sur deux points précis abordés respectivement dans chacune des deux parties du cours. Il ne s’agira pas de réciter

sa leçon, mais de mettre en pratique l’enseignement reçu à travers l’analyse d’une situation ou d’une problématique donnée. La seconde évaluation sera pratique et

sanctionnera la réalisation collective (par petits groupes) de jeux de rôles portant sur une des thématiques abordées au cours du semestre.

Modalités :

cours traditionnel laissant une large part aux interventions extérieures.

Site web :

http://cognition.ens.fr/traces/

Liste de diffusion :

sesco@ens.fr