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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue FrançaiseCOURS :DOCTRINE 10 COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCEÉLÉMENTS DE RÉPONSES.Page Ques-ObservationsLEÇON : Hammond p. 91 - 92 : LE PÉCHÉ ORIGINELdu man. tions91 1 Si la Bible n’offre pas d’explication de l’origine du mal, comment répond-elle aux questions que l’hom-me se pose face à ce problème ?1. Dans le Psaume 73Le problème du mal soulève une grande difficulté dans le cœur du psalmiste (16). La réflexion nele conduit qu’à l’envie, à l’amertume (21) et à l’éloignement de Dieu (2). Mais il ne peut acceptercette situation ; ce serait une trahison car il est attaché à ce Dieu qu’il ne comprend pas, dont ilne comprend pas le silence et la passivité (15).La révélation personnelle de Dieu (17) ne va pas apporter d’explication au problème, mais per-mettra au psalmiste de prendre sa propre mesure en face de Dieu. Il va se rendre compte que sonesprit est trop petit pour saisir tous les éléments qui entrent dans les jugements de Dieu (21s).Non! Il ne peut comprendre, mais il sait maintenant pourquoi il ne peut pas comprendre. Mais ceDieu qui garde son secret est un Dieu juste (18-20, 27), et surtout c’est le Dieu de sa force. Il leprend par la main et le conduit au travers de ce mystère du mal vers la gloire (23s)-. Son intelli-gence reste sur sa faim mais son cœur a découvert en Dieu son plus grand bien (25s, 28).2. Dans Jérémie 12.1-5Dieu, en fait, ne répond pas au problème qui ...

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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue Française
COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCE
ÉLÉMENTS DE RÉPONSES.
COURS :
DOCTRINE 10
Page
Ques-
du man.
tions
Si la Bible n’offre pas
d’explication
de l’origine du mal, comment r
épond-
elle aux questions que l’hom-
me se pose face à ce problème ?
1. Dans le Psaume 73
Le problème du mal soulève une grande difficulté dans le coeur du psalmiste (16). La réflexion ne
le conduit qu’à l’envie, à l’amertume (21) et à l’éloignement de Dieu (2). Mais il ne peut accepter
cette situation ; ce serait une trahison car il est attaché à ce Dieu qu’il ne comprend pas, dont il
ne comprend pas le silence et la passivité (15).
La révélation personnelle de Dieu (17) ne va pas apporter d’explication au problème, mais per-
mettra au psalmiste de prendre sa propre mesure en face de Dieu. Il va se rendre compte que son
esprit est trop petit pour saisir tous les éléments qui entrent dans les jugements de Dieu (21s).
Non! Il ne peut comprendre, mais il sait maintenant pourquoi il ne peut pas comprendre. Mais ce
Dieu qui garde son secret est un Dieu juste (18-20, 27), et surtout c’est le Dieu de sa force. Il le
prend par la main et le conduit au travers de ce mystère du mal vers la gloire (23s)-. Son intelli-
gence reste sur sa faim mais son coeur a découvert en Dieu son plus grand bien (25s, 28).
2. Dans Jérémie 12.1-5
Dieu, en fait, ne répond pas au problème qui tourmente le prophète et que celui-ci expose avec
une grande humilité (1-4). En revanche, il explique, en langage imagé (5), que l’homme ne doit
pas se laisser abattre car l’épreuve à venir sera encore plus sévère que la présente. S’il ne tient pas
maintenant, sa foi ne pourra pas supporter les autres chocs de la vie. Au lieu de chercher une
réponse impossible en l’état actuel des choses, il faut affronter l’épreuve et vivre avec elle.
3. Dans Habakuk 1.2; 3.19
Au cri du prophète (1.2-4), Dieu répond qu’il interviendra et châtiera le péché de son peuple en
envoyant des armées ennemies (1.6). Mais cette réponse ne résout qu’un problème, elle en sus-
cite un autre (1.13) : comment Dieu peut-il employer un plus méchant pour châtier un moins
méchant ? Le prophète n’obtient pas de réponse à cette question, sinon que le plus méchant sera
à son tour anéanti (2.5-20). Mais devant la manifestation de Dieu (3.2-4) et avec l’assurance qu’il
sauvera celui qui se confiera en lui (2.4) en détruisant le cruel ennemi (3.3-15), Habakuk peut
chanter le cantique de sa foi et de son espérance malgré (« toutefois ») l’épreuve du mal (3.18s).
En
résumé,
la réponse biblique au problème du mal n’est ni philosophique, ni théorique. Elle est pra-
tique. Elle n’apporte aucune explication du mystère du mal mais vise à aider l’homme à
vivre
dans
ce mystère.
Essayez de définir le bien et le mal selon la Bible.
Dans la Bible, le bien n’est pas un idéal que l’homme définit, et le mal n’est pas simplement son
contraire. Le bien et le mal ne sont pas des abstractions.
Le bien est tout ce qui procure le bonheur ou facilite la vie en tous ses aspects ; le mal est, au
contraire, ce qui conduit à la maladie, la souffrance et la mort (Dt 30.15-20).
Le bien est défini par Dieu : c’est sa volonté. Faire le bien, c’est faire ce qui lui plaît selon la révé-
lation de sa volonté.
Le mal, c’est ce qui s’inscrit contre cette volonté ou en dehors d’elle. Faire le mal, c’est désobéir
à la volonté révélée de Dieu.
En quoi consiste le péché originel ?
Il se manifeste comme une désobéissance à la volonté exprimée de Dieu (Gn 2.16s), et comme
une désobéissance pleinement consciente (Gn 3.2s). Ce qui est agréable à Dieu est rejeté au pro-
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fit de la convoitise de la chair et des yeux, ainsi que de l’orgueil de la vie (Gn 3.6; 1 Jn 2.16).
Mais il faut chercher plus loin l’explication de cette désobéissance. Si cette convoitise et cet
orgueil —qui sont à son origine— se sont élevés dans le coeur de l’homme, c’est que Dieu n’était
pas suprêmement aimé, c’est qu’il n’y avait pas la première place. L’homme n’acceptait pas sa
dépendance vis-à-vis de Dieu et sa soumission à une loi —fut-elle d’amour. Il voulait être son
propre maître, son propre Dieu. Autrement dit : il entendait décider lui-même ce qui est bien et
ce qui est mal (Gn 3.5s, 22). Il usurpait ce pouvoir qui n’appartient qu’au seul Dieu infiniment sage
et bon. L’essence du péché originel (comme de tout péché d’ailleurs), c’est l’affirmation de l’au-
tonomie de l’homme vis-à-vis de Dieu, c’est la déification de l’homme.
La relation homme/Dieu, créateur-créature, est bouleversée, pervertie dans son sens profond, fon-
damental. Il en résulte un bouleversement, une perversion de tout l’être et de toute la vie.
Quelles sont les conséquences du péché originel en l’homme ?
La conséquence essentielle qui entraîne toutes les autres est la mort. C’est la désintégration de
l’être : corps et esprit formaient à l’origine une parfaite unité = l’être (ou l’âme) vivant.
La rupture entre Dieu et l’homme a provoqué une rupture en l’homme lui-même.
L’image de Dieu en l’homme, sans être annihilée (elle continue à donner à l’homme toute sa valeur
et constitue le motif et le moyen de sa rédemption), est profondément affectée.
Toutes les facultés humaines de la descendance d’Adam en sont profondément altérées (revoir la
notion de corruption totale, 93/5).
-
l’intelligence
de l’homme est obscurcie ; sa raison l’égare, ses raisonnements ne cherchant qu’à
justifier sa façon destructrice de vivre (Rm 1.21; Ep 4.18). Sa conscience, qui n’est plus éclai-
rée par une saine intelligence, ne rend plus un jugement infaillible (Tt 1.15).
-
Sa volonté
ne répond plus aux impulsions nobles qui subsistent encore en lui, elle est impuis-
sante à le libérer des esclavages auxquels il est livré par son hérédité adamique et auxquels il
se livre par son propre péché (Rm 7.14-23).
-
Ses sentiments
sont dévoyés : ils sont détournés de Dieu, le suprême objet d’amour et la sour-
ce de tout amour (Jn 5.42, 2 Tm 3.4), vers d’autres objets qui en corrompent la nature (Rm
1.24-32) et avilissent l’âme. Car la vie est dirigée par le coeur, et le coeur par son objet privilé-
gié (Mt 6.21).
Le salut consistera à recréer l’homme, c’est-à-dire à le renouveler en réorientant ses facultés per-
verties, et cela en partant de l’intelligence (Rm 12.2; 2 Co 5.16s). C’est ce que la « sanctification »
accomplira.
Distinguez les doctrines pélagienne, semi-pélagienne (catholique-romaine) et protestante touchant le
péché originel.
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