cours doc 19

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Description

Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue FrançaiseCOURS :DOCTRINE 19 COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCEÉLÉMENTS DE RÉPONSES.Réfé- Ques-ObservationsLEÇON : L’oeuvre de la grâce, pp. 4 - 18 : L’ORDRE DU SALUTrences tionsLe cours de cette 3ème année, qui portera sur la doctrine du salut, est basé sur le livre de F. Lacueva:L’oeuvre de la grâce, Ed. Grâce et Vérité. On se référera également à l’ouvrage suivi jusqu’ici de T.C.Hammond : Frères, je ne veux pas que vous ignoriez..., Ed. Farel, ainsi qu’au Vocabulaire de théologiebiblique de Xavier-Léon Dufour, Ed. du Cerf.5 s. 1 Montrez comment le salut - de sa résolution jusqu’à son application - engage les 3 personnes de laTrinité.- Le Père prend l’initiative de sauver les hommes. Cette résolution prend la forme d’une alliance,d’un pacte inhabituel : Dieu à lui seul constitue les deux parties. Cette caractéristique assure lecroyant d’un salut sans faille : il ne dépend ni des circonstances, ni des états d’âme du chrétien.- Le Fils, médiateur de ce salut, prend sur lui, par son humanité, le péché de l’homme et l’expie.Par la divinité du Sauveur, cette expiation prend une valeur parfaite et efficace. Par son sacrifice,Christ ouvre à l’homme le chemin de la réconciliation avec son Père.- Le Saint-Esprit, utilisant la Parole de Dieu, qui est le témoignage inspiré par lui-même, de cetteoeuvre de Christ, ouvre le coeur de l’homme à ce message, suscite la repentance et la foi qui ...

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Extrait

Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue Française

COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCE

ÉLÉMENTS DE RÉPONSES.

COURS :

DOCTRINE 19

Réfé-

Ques-

rences

tions

Le cours de cette 3ème année, qui portera sur la doctrine du salut, est basé sur le livre de

F. Lacueva:

L’oeuvre de la grâce, Ed. Grâce et Vérité. On se référera également à l’ouvrage suivi jusqu’ici de T

.C.

Hammond

: Frères, je ne veux pas que vous ignoriez..., Ed. Farel, ainsi qu’au Vocabulaire de théologie

biblique de

Xavier-Léon Dufour

, Ed. du Cerf.

Montrez comment le salut - de sa résolution jusqu’à son application - engage les 3 personnes de la

Trinité.

-

Le Père

prend l’initiative de sauver les hommes. Cette résolution prend la forme d’une alliance,

d’un pacte inhabituel : Dieu à lui seul constitue les deux parties. Cette caractéristique assure le

croyant d’un salut sans faille : il ne dépend ni des circonstances, ni des états d’âme du chrétien.

-

Le Fils

, médiateur de ce salut, prend sur lui, par son

humanité

, le péché de l’homme et l’expie.

Par la divinité du Sauveur, cette expiation prend une valeur parfaite et efficace. Par son sacrifice,

Christ ouvre à l’homme le chemin de la réconciliation avec son Père.

-

Le Saint-Esprit

, utilisant la Parole de Dieu, qui est le témoignage inspiré par lui-même, de cette

oeuvre de Christ, ouvre le coeur de l’homme à ce message, suscite la repentance et la foi qui le

conduisent à saisir le salut, produit la sanctification et la persévérance qui l’amènent à la glorifica-

tion finale.

Expliquez comment la loi démasque la nature foncièrement pécheresse de l’homme (références

bibliques).

Paul, en Rm 7.7-13, explique le mécanisme du péché qui est à ce point « pécheur » qu’il tue l’hom-

me par le moyen d’une chose sainte: la loi. Dans un premier temps, la loi indique à l’homme ce qui

est mal : ce qui le sépare de Dieu et qui, par voie de conséquence, détériore sa vie en lui et détruit

son bonheur. En ce sens, elle montre à l’homme égaré la bonne voie qui seule le conduira à son

plein épanouissement.

Mais, dans un 2ème temps, à cause de sa forme négative (interdictions), la loi, qui devait dénon-

cer le péché et conduire l’homme à la sagesse de s’en préserver, va l’inciter justement au péché,

va l’y précipiter : le commandement suscite le désir de goûter à ce qui est interdit. Ce penchant

étrange et pervers révèle la corruption fondamentale du coeur humain.

Ainsi la loi, qui dans un premier temps a révélé à l’homme le caractère pécheur (c’est-à-dire cou-

pant l’homme de Dieu et le privant de sa vie) de ses

actes

, est, dans un second temps, remontée

à la racine-même en démasquant le caractère foncièrement mauvais du coeur. Non seulement

les

péchés

sont dénoncés par la loi, mais

le péché

est dévoilé. Non seulement les branches et les

fruits, mais le tronc et la racine sont désespérément mauvais. C’est la

nature

foncièrement péche-

resse de l’homme qui engendre ses

actes

pécheurs (Jr 17.9).

La doctrine, trop souvent négligée, de l’union du chrétien avec Christ peut pourtant être considérée

comme une vérité centrale de toute théologie. Montrez ses implications dans la régénération, la jus-

tification, la sanctification, la persévérance, la vie d’église (références).

1.

La régénération.

«Si quelqu’un est

en

Christ, il est une nouvelle créature (2 Co 5.17). La régé-

nération n’est pas l’ouverture à un nouveau domaine de la vie (le spirituel), la création de nou-

velles capacités de l’âme, la possibilité de nouvelles activités, l’introduction de nouveaux moyens

et méthodes de vie. C’est, par notre union à Christ (comme la branche greffée au tronc), la com-

munication, l’introduction, la diffusion de la vie divine dans tous les domaines, tous les aspects,

toutes les activités de notre vie.

2.

La justification.

«Il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont

en

Jésus-Christ.» (Rm 8.1;

cf 1 Co 1.30). Ce n’est pas seulement par le sacrifice de Jésus-Christ (son oeuvre objective, exté-

rieure à nous-mêmes), que nous nous approprions par la foi, que nous sommes justifiés. Nous

LEÇON : L’oeuvre de la grâce, pp. 4 - 18 :

L’ORDRE DU SALUT

5 s.

7-8

12 s

1

2

3

Observations

D 55

E.R. 1

ÉLÉMENTS DE RÉPONSE

COURS : DOCTRINE 19

Réfé-

Ques-

rences

tions

sommes effectivement justifiés lorsque, unis à Christ par la foi, nous mourons avec lui, ressuscitons

avec lui et possédons « en lui » sa justice parfaite qui seule satisfait les exigences divines. C’est « en

Christ », cachés « en lui » que nous apparaissons justes devant Dieu.

3.

La sanctification.

« Ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ » (1 Co 1.2; cf. 1 Co 1.30). La

sanctification n’est pas une oeuvre de nous-mêmes, ni même une oeuvre que le St Esprit nous

aiderait à accomplir, mais, littéralement, la manifestation continue et progressive de la vie de Christ

en nous, grâce à notre attachement, notre union organique à Christ. C’est la vie du cep se répan-

dant dans le sarment qui produit le fruit. Le sarment n’est pas « autonome » : s’il n’est pas inclus

« dans » le cep, il ne porte pas de fruit (Jn 15.4).

4.

La persévérance.

Outre ce qui précède, c’est parce que nous appartenons à Christ, c’est

parce que nous sommes une partie du corps-même de Christ, c’est donc parce que nous sommes

« en lui » que le salut de Dieu est éternel. Car si, selon une image biblique, le chrétien est en sécu-

rité

dans

la main de Christ (Jn 10.28), selon une autre image il est, plus encore,

sa

propre main (un

de ses membres) (cf. 1 Co 12.27, 21).

5.

La vie d’église.

Dans le prolongement de ce qui précède, c’est notre intégration en Christ,

c’est-à-dire en son corps, l’église, qui nous lie à nos frères. Il n’y a pas d’église si celle-ci n’est pas

réellement le corps de Christ, l’expression visible du Christ. Il n’y a pas non plus réellement de vie

d’église si chaque chrétien ne participe pas «en Christ» à sa vie.

L’oeuvre de l’Esprit est le prolongement de l’oeuvre de Christ. À bien des égards même, l’oeuvre de

l’Esprit s’identifie à l’oeuvre de Christ, c’est-à-dire que le St Esprit fait les mêmes choses que le Christ.

Relevez dans le N.T. (à l’aide d’une concordance ou d’un dictionnaire biblique éventuellement) les

actions identiques attribuées à l’Esprit et à Christ (références).

ex. sanctification

1 Co 1.2

Rm 15.16

dons dans l’Église

Ep 4.7, 11

1 Co 12.7-11

présence

Mt 28.20

Jn 14.16

enseignement

Jn 16.13-15

Jn 16.13-15

venue

Jn 14.18 s

Jn 16.16

demeure en nous

Jn 14.20

Rm 8.9

en nous

Rm 8.10

Rm 8.9

espérance de la gloire

Col 1.27

2 Co 5.5

loi de Christ = loi de l’Esprit

1 Co 9.21

Rm 8.2

édification, construction

de l’église

Mt 16.18

Ep 2.20-22

affermissement

Ph 4.13 (2 Co 12.9)

Ep 3.16

la vérité

Jn 14.6

1 Jn 5.6

identité

2 Co 3.17 s

2 Co 3.17 s

Au vu de ces textes, l’oeuvre de l’Esprit n’est autre que l’oeuvre de Christ. Cette vérité nous pré-

servera sans doute d’une vision trop subjective des manifestations de l’Esprit, auxquelles on donne

aujourd’hui, dans certains milieux, une importance indue par rapport à l’oeuvre de Christ.

Note : La question portant un astérisque est destinée à ceux qui suivent le COURS DÉVELOPPÉ. Elle est

facultative pour les autres.

Ouvrages consultés :

LEÇON : L’oeuvre de la grâce, pp. 4 - 18 :

L’ORDRE DU SALUT

15 ss

VTB

399 s

4*

Observations

Page 2

Action

attribuée à Christ

attribuée à l’Esprit

D 55

E.R. 2