cours IB 4
2 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
2 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue FrançaiseCOURS :INTRODUCTIONCOURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCEBIBLIQUE 4ÉLÉMENTS DE RÉPONSES.Pages Ques- (1) ObservationsLEÇON : Manley p. 48 - 64 : CRITIQUE manuel tions48 1 Il est très important de distinguer deux sortes de critiques. Quelles sont-elles ? quels sont leurs rôlesrespectifs ? Leur utilité ?1. La critique textuelle (cf CD ultérieurement) a pour tâche de reconstituer le texte original desÉcritures d’après les différents manuscrits existants. Il est absolument impossible de se dispenserde son travail. C’est grâce à cette œuvre de spécialistes que nous possédons le texte biblique d’oùsont tirées nos versions.2. La haute critique cherche à déterminer la date, les auteurs, les contextes historiques ainsi quela structure des textes bibliques. Ces renseignements, qui pourraient aider à la précision et à l’in-terprétation du texte, sont souvent très hypothétiques. Ce genre de critique — neutre en soi — aété, depuis le 18° siècle particulièrement, très négatif et destructeur.52s 2 Quel est le point de départ de l’attaque de la haute critique, quel est le fond du conflit ?C’est l’incrédulité devant le miracle (48/3, 53/2, etc.).Cette attitude rationaliste se cache derrière tous les arguments linguistiques et littéraires avancéspar les spécialistes (50/1). Dans cette polémique, ce sont « deux systèmes de pensées » (53/4),deux attitudes spirituelles radicalement opposées qui ...

Informations

Publié par
Nombre de lectures 21
Langue Français

Extrait

Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue Française
COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCE
ÉLÉMENTS DE RÉPONSES.
Pages
Ques-
manuel
tions
Il est très important de distinguer deux sortes de critiques. Quelles sont-elles ? quels sont leurs rôles
respectifs ? Leur utilité ?
1. La critique
textuelle
(cf CD ultérieurement) a pour tâche de reconstituer le texte original des
Écritures d’après les différents manuscrits existants. Il est absolument impossible de se dispenser
de son travail. C’est grâce à cette oeuvre de spécialistes que nous possédons le texte biblique d’où
sont tirées nos versions.
2. La
haute
critique cherche à déterminer la date, les auteurs, les contextes historiques ainsi que
la structure des textes bibliques. Ces renseignements, qui pourraient aider à la précision et à l’in-
terprétation du texte, sont souvent très hypothétiques. Ce genre de critique — neutre en soi — a
été, depuis le 18° siècle particulièrement, très négatif et destructeur.
Quel est le point de départ de l’attaque de la haute critique, quel est le fond du conflit ?
C’est l’incrédulité devant le miracle (48/3, 53/2, etc.).
Cette attitude rationaliste se cache derrière tous les arguments linguistiques et littéraires avancés
par les spécialistes (50/1). Dans cette polémique, ce sont « deux systèmes de pensées » (53/4),
deux attitudes spirituelles radicalement opposées qui s’affrontent.
Relevez les dix principales faiblesses de la critique moderne.
1. La critique libérale n’apporte aucune preuve externe confirmant ses déductions (53a)
2. Les 2 fondations sur lesquelles Wellhausen a construit sa théorie se sont révélées fausses :
- l’inexistence de tradition écrite avant l’époque de la monarchie
- l’évolution de la religion d’Israël de l’animisme au monothéisme, en passant par le polythéis-
me (54b)
3. La fixation de la date des textes dépend uniquement d’appréciations personnelles, qui elles-
mêmes dépendent d’une attitude spirituelle (56c)
4. La méthode analytique employée par la critique moderne est constamment démentie par son
application. Elle ne supporte aucune règle. elle est donc totalement arbitraire (57d, 62 par.1)
5. L’argument du silence qu’elle utilise n’a aucune valeur (62 par.2)
6. Les arguments linguistiques qui avaient fait sa popularité sont sérieusement contestés (62 par.3)
7. Elle repose sur des manipulation arbitraires du texte (62 par.4)
8. Ses conclusions ont rarement été confirmées par l’archéologie. Par contre, nombre d’entre elles
ont été infirmées (62 par.5)
9. Elle n’explique pas l’unité de la Bible (62 par.6)
10. Elle laisse inexpliqué le fait que tant de ses prédictions se sont accomplies (62 par.7).
LEÇON : Manley p. 48 - 64 : CRITIQUE
(1)
48
52s
53-59
62
1
2
3
Observations
B 13
E.R. 1
COURS :
INTRODUCTION
BIBLIQUE 4
1.
Cette leçon présentera probablement quelques difficultés à l’étudiant non initié aux problèmes qu’elle révèle. Qu’il ne s’en inquiète
pas outre mesure. Qu’il ne se laisse surtout pas intimider ou ébranler par cette polémique de « spécialistes ». La Bible est passée
maintes fois sous le feu de la critiques des hommes. Les savantes constructions de ceux-ci ont plus d’une fois été démenties par leurs
successeurs ou anéanties par les faits (cf les écroulements provoqués par la découverte des manuscrits de la Mer Morte depuis
1947). La science des hommes dément ou affirme tour à tour la vérité et l’infaillibilité bibliques qui n’ont finalement rien à craindre
de leurs attaques. Celles-ci ont pour effet, très souvent, de révéler des richesses insoupçonnées de la Bible ou des preuves de son
authenticité. Dieu n’est pas en peine d’arguments et il est assez grand pour défendre lui-même sa Parole. Nous pouvons lui faire
confiance.
2. 50/4. Noter que la doctrine de la Kenosis n’affecte pas seulement les connaissances de Jésus-Christ, mais toute sa nature et son
oeuvre. Selon cette théorie, Christ se serait dépouillé de sa divinité par l’incarnation. Il n’aurait donc été qu’un simple homme durant
son ministère terrestre. F. Godet a été l’un des défenseurs de cette théorie.
ÉLÉMENTS DE RÉPONSE
Pages
Ques-
manuel
tions
Montrez comment l’archéologie répond à la critique négative qui tient pour invraisemblable l’existen-
ce d’écrits bibliques avant la monarchie.
Le code d’Hammurabi révèle l’existence de lois écrites avant le temps d’Abraham.
Des généalogies existaient bien avant Abraham.
Une abondante correspondance babylonienne et hébraïque datant de l’époque de l’établisse-
ment en Palestine.
Les différences (les contradictions ?) entre les deux récits de la création mettent-ils en doute l’inspi-
ration de ceux-ci ? Donnez votre explication personnelle de ce doublet.
1. L’inspiration divine, comme nous l’avons vu, n’exclut pas nécessairement la réflexion et le travail
personnels des écrivains humains, ni le recours à des sources d’informations ou des documents
existants. Les deux récits différents de la création peuvent s’expliquer de cette façon.
2. On peut noter également entre ces deux récits une différence d’intention. Genèse 1 souligne
le fait que l’homme est le terme, le but de la création. Genèse 2 le décrit dans es diverses relations
(avec la nature, les animaux, la femme). Il n’est plus l’aboutissement, mais le centre de la création,
ou plutôt le point de départ de l’humanité. Les différences qui existent entre ces deux récits peu-
vent provenir de cette différence de point de vue.
3. L’histoire biblique est une histoire orientée. Une présentation logique ou théologique corres-
pond souvent mieux au début de la Révélation qu’une présentation chronologique ou scientifique.
Ces deux récits présentent donc des différences certaines. Mais, bien compris dans leurs propres
perspectives, ils ne sont nullement contradictoires. Au contraire, ils se complètent et s’harmoni-
sent parfaitement.
S’il s’avérait exact qu’ils proviennent de deux sources différentes, nous verrions dans leur unité le
signe de l’oeuvre de l’Esprit de Dieu présidant à la rédaction du Livre de la Révélation.
Quelle est, en conclusion, la grande objection à l’analyse littéraire ?
Sa subjectivité.
LEÇON : Manley p. 48 - 64 : CRITIQUE
54s
59s
63/4
4
5
6
Observations
Page 2
B 13
E.R. 2
COURS :
INTRODUCTION
BIBLIQUE 4
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents