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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue FrançaiseCOURS :INTRODUCTIONCOURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCEBIBLIQUE 6ÉLÉMENTS DE RÉPONSES.Pages Ques-ObservationsLEÇON : Manley p. 141 - 160 : EXODE - DEUTÉRONOMEmanuel tions142 1 Quelle est la durée de la période embrassée par le livre de l’Exode ?Le livre commence environ 80 ans avant la sortie d’Égypte (7.7) et se termine un an après (40.2).La période indiquée par Manley (XV° siècle av. X) est discutable. On avance aussi le XIII° siècle. Enfait, toute chronologie de cette période de l’histoire est très difficile à établir, que ce soit sur desbases bibliques ou archéologiques.2 a) La Bible donne parfois de Dieu, qui est « esprit », une image humaine (anthropomorphisme). Elleparle, par exemple, de la « main » de Dieu. Citez quelques uns de ces anthropomorphismes que vousrelèverez dans Exode 15 et indiquez-en le sens.La droite (6, 12), la main (9, 17), le bras (15) = force, puissance, le souffle (8), les narines (8), l’ha-leine (10) = le vent (cf 14.21).b) Relevez d’autres anthropomorphismes que vous trouverez ailleurs dans la Bible.Notons d’abord des anthropomorphismes du même genre : les yeux (Ps 11.4), les oreilles (Ps55.2), la bouche (Dt 8.3), les pieds (Es 66.1), etc.De même, pour exprimer certaines « émotions » de Dieu, la révélation biblique (cf cours n° 1,question 1c) doit faire appel à des expressions de notre langage humain limité : la joie (Es62.5), la colère (Ex 15.7), ...

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Langue Français

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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue Française
COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCE
ÉLÉMENTS DE RÉPONSES.
Pages
Ques-
manuel
tions
Quelle est la durée de la période embrassée par le livre de l’Exode ?
Le livre commence environ 80 ans avant la sortie d’Égypte (7.7) et se termine un an après (40.2).
La période indiquée par Manley (XV° siècle av. X) est discutable. On avance aussi le XIII° siècle. En
fait, toute chronologie de cette période de l’histoire est très difficile à établir, que ce soit sur des
bases bibliques ou archéologiques.
a) La Bible donne parfois de Dieu, qui est « esprit », une image humaine (anthropomorphisme). Elle
parle, par exemple, de la « main » de Dieu. Citez quelques uns de ces anthropomorphismes que vous
relèverez dans Exode 15 et indiquez-en le sens.
La droite (6, 12), la main (9, 17), le bras (15) = force, puissance, le souffle (8), les narines (8), l’ha-
leine (10) = le vent (cf 14.21).
b) Relevez d’autres anthropomorphismes que vous trouverez ailleurs dans la Bible.
Notons d’abord des anthropomorphismes du même genre : les yeux (Ps 11.4), les oreilles (Ps
55.2), la bouche (Dt 8.3), les pieds (Es 66.1), etc.
De même, pour exprimer certaines « émotions » de Dieu, la révélation biblique (cf cours n° 1,
question 1c) doit faire appel à des expressions de notre langage humain limité : la joie (Es
62.5), la colère (Ex 15.7), l’amour (Dt 7.7s), etc.
La Bible décrit également Dieu comme : sachant (Gn 18.21), oubliant (Es 43.25), se rappelant
(Gn 8.1), parlant (Gn 2.16), se repentant (1 S 15.11, cf 15.29), se reposant (Gn 2.2), etc.
il est encore représenté sous les formes : d’époux (Es 54.5), père (Dt 32.6), juge (Es 33.22),
architecte (Hé 11.10), médecin (Ex 15.26), berger (Ps 23.1), etc.
Une identification de l'image à la réalité, une confusion sur ce point, conduiraient à de graves
erreurs (Témoins de Jéhovah, par exemple).
En combien de catégories peut-on classer les différentes lois du Pentateuque ? Donnez quelques
exemples de chacune.
Quoiqu’elles puissent se recouper, on peut, grosso-modo, distinguer trois groupes :
-
Morales
:
les 10 commandements (Ex 20)
-
Cérémonielles
:
les différentes fêtes (Ex 23, etc.)
les sacrifices (Lv 1-5, etc.)
les sacrificateurs (Lv 21, etc.)
le tabernacle (Ex 36, etc.)
-
Sociales
:
lois relatives à l’esclavage (Ex 21), à la lèpre (Lv 13s), à l’hygiène (Lv 15; Dt
23.13), au service militaire (Dt 20.1-9; 24.5), au mariage et au divorce (Dt
24.1-4, etc.), à l’exercice de la justice (Dt 19), à la propriété (Lv 25), etc.
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COURS :
INTRODUCTION
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ÉLÉMENTS DE RÉPONSE
Pages
Ques-
manuel
tions
a) Quelles sont les conséquences (si elle en a eues) de la venue de Jésus-Christ sur chacune de ces
catégories de loi ?
En général :
-
Morales
:
Jésus a confirmé la loi morale (éternelle, universelle) et l’a approfondie (cf
Mt 5.21-26 et 27-32).
-
Cérémonielles
:
Ces lois, de caractère typique et pédagogique, ont trouvé leur accomplis-
sement en Jésus-Christ (Hé 9, 10). Elles sont donc abolies pour le chrétien.
-
Sociales
:
Elles étaient liées à un peuple particulier, à une étape particulière de son
développement politique (théocratie) et dans des circonstances particu-
lières. Elles ne sauraient lier le chrétien aujourd’hui. Nous nous émer-
veillons cependant devant une organisation sociale qui, si elle avait été
appliquée, aurait éliminé une grande partie des maux dont souffrent
toutes nos sociétés humaines (la loi du jubilé, par ex. empêchait toute
accumulation durable des richesses, etc.).
b) Que nous enseignent-elles aujourd’hui ?
Les lois
morales
sont, indirectement, une révélation du caractère de Dieu. Elles dictent à l’homme
— créé à son image — ses devoirs envers lui.
Les lois
cérémonielles
nous aident encore, malgré leur caractère périmé, à approfondir l’oeuvre
rédemptrice de Jésus-Christ.
Les lois
civiles
ou
sociales
nous rappellent que Dieu s'intéresse autant au corps qu’à l’âme de
l’homme et a en vue, jusque dans les plus petits détails de l’existence, sa santé et son bonheur.
a) Quelles sont la signification et la vertu du sang dans le livre du Lévitique ?
Le sang répandu sur l’autel, devant Dieu, expie les péchés : une vie innocente est donnée à la
place d’une vie condamnée à cause du péché.
Le sang n’est valablement expiatoire que si la victime est réellement mise à mort. Le sang des vic-
times est une image du sang précieux de Christ (1 P 1.19; Hé 9.12-14).
b) Comment expliquez-vous Hébreux 9.22 ? Le sang a-t-il en lui-même une vertu purificatrice ?
Nous ne devons pas attribuer une importance indue au sang matériel répandu sur l’autel ou la
croix. Le sang versé est seulement la preuve décisive que la victime est morte et que sa vie a été
offerte en expiation des péchés.
Le sang atteste la mort de la victime, à la place du coupable. De la même façon, c’est parce que
la vie (parfaite) de Christ s’est substituée à la nôtre (condamnée) que nous sommes maintenant
pardonnés. C’est la
vie
innocente et sainte, offerte par Jésus-Christ, qui est notre salut ; son
sang
versé n’est que le signe du don total de cette vie.
Balaam était-il un prophète de Dieu ? Lire Nb 22.1; 25.3; 31.8, 16 (cf 2 Pi 2.15; Jude 11; Ap 2.14).
On peut obtenir deux portraits différents de Balaam selon qu’on le considère d’après ses discours
ou d’après sa conduite.
1. D’après ses discours :
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COURS :
INTRODUCTION
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ÉLÉMENTS DE RÉPONSE
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COURS :
INTRODUCTION
BIBLIQUE 6
- Il consulte Dieu, entretient avec lui des rapports particuliers
- Il reçoit ses lumières et ses directives (23.12)
- Ses paroles expriment le désintéressement (22.18), l’obéissance (22.34, 38), la piété (23.10),
la repentance (22.34)
- Ses prophéties sont dignes, lumineuses et témoignent de vues justes sur Israël.
2. D’après sa conduite :
Le N.T. éclaire cette personnalité énigmatique :
- Balaam apparaît foncièrement cupide et corrompu derrière une façade trompeuse : il convoi-
te secrètement le salaire de Balak qu’il refuse officiellement.
- Il est présenté comme un devin (22.7) qui recourt aux enchantements (24.1).
- Malgré l’interdiction divine (22.12),
il tergiverse avec Dieu (22.18-20).
- Vaincu par Dieu dans ces enchantements, il triomphe en entraînant finalement Israël au péché
et à la mort (25.1-3; 31.16).
Balaam était un homme qui croyait pouvoir utiliser Dieu pour son intérêt et sa gloire, mais que Dieu
finit par utiliser malgré lui, et à sa propre confusion, pour bénir son peuple. Appelé prophète dans
Pierre, il est cependant toujours désigné comme devin dans Nombres. Et c’est certainement ce qu’il
fut.
Quels sont les différents lieux où le culte de Dieu a été pratiqué au cours des différentes périodes de
l’histoire d’Israël ?
Au temps des patriarches, des autels étaient fréquemment construits soit là où ils habitaient , soit
là où Dieu avait manifesté sa présence (Gn 12.8; 35.7).
Après la sortie d’Égypte, à Rephidim pour commémorer sa victoire sur Amalek (Ex 17.15). Au Sinaï
et au cours des pérégrinations d’Israël dans le désert, au lieu où se trouvait le Tabernacle.
A Ophra où l’Ange de l’Éternel était apparu à Gédéon (Jg 6.24) et dans l’aire d’Ornan ou d’Aravna
(1 Ch 21.15; 2 S 24.25) par David. Ces deux cas sont probablement exceptionnels.
Après l’établissement en Canaan : « dans le lieu que l’Éternel choisira pour y faire résider son nom »
(Dt 12.11), mais ce lieu n’est pas défini. Il s’agit du Tabernacle qui, peu après la conquête, fut éta-
bli à Silo (Jos 18.1). L’érection de l’autre côté du Jourdain d’un grand autel (Jos 22) souleva de
vives protestations.
Au temps des Juges, on offrit des sacrifices sur les « hauts lieux », un culte non seulement illégal
mais idolâtre.
Après la prise de l’arche par les Philistins, Silo perdit son importance. La guerre quasi perpétuelle
rendait le culte en un seul lieu impossible. Samuel sacrifia à Mitspa (1 S 7.9) ; Salomon à Gabaon
(1 R 3.4).
Après l’unification politique d’Israël sous Salomon, le culte fut centralisé au Temple de Jérusalem.
Lors du schisme, les conditions changèrent de nouveau. Jéroboam construisit des sanctuaires à Dan
et à Bethel. Dans le nord, de nombreux autels furent également fréquentés.
En Juda, on sacrifia toujours sur les hauts lieux.
Après le retour de l’exil babylonien, Jérusalem retrouva sa prépondérance et le Temple sa place
dans le culte d’Israël.
ÉLÉMENTS DE RÉPONSE
Pages
Ques-
manuel
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LEÇON : Manley p. 141 - 160 : EXODE - DEUTÉRONOME
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COURS :
INTRODUCTION
BIBLIQUE 6
Pourquoi la loi donnée dans le livre de l’Exode est-elle répétée dans le Deutéronome ?
Il faut se rappeler que quarante ans s’étaient écoulés depuis le don de la loi au Sinaï jusqu’à ce rap-
pel au seuil de la Terre Promise. Tous ceux qui avaient eu vingt ans lors de la sortie d’Égypte étaient
morts (Nb 14.29-33; 26.64s). Moïse donne donc à une nouvelle génération, avec une chaleureuse
et tendre insistance, un résumé de l’histoire du peuple et un exposé des lois qu’il ne devait pas
oublier (157/3).
Par ailleurs, les lois qui s’appliquaient jusqu’alors à une existence nomade devaient être adaptées à
la vie sédentaire qu’allait connaître le peuple.
Ce livre récapitule donc les lois précédentes et en ajoute d’autres convenant à l’établissement en
Canaan et à un état de paix (Dt 12.10), (157/6, 159/3).
Quelle est la prophétie messianique importante que contient le Deutéronome ? Comment se réalise-t-
elle ?
La promesse de Dieu à Moïse de susciter parmi ses frères un prophète semblable à lui (18.15-19).
Les trois derniers versets du Deutéronome indiquent un accomplissement personnel de cette pro-
phétie.
Dans le N.T., Pierre et Étienne appliquent ces paroles à Christ (Ac 3.22; 7.37). Jésus, comme pro-
phète, a annoncé le Père d’une façon constante et immédiate (Jn 1.18; cf Dt 34.10) et, comme
médiateur, il a institué une Alliance meilleure et permanente (Hé 9.15-28).
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