cours-Politique en Belgique

Pdelwit

Description

Les objectifs primaires du POBCésar De Paepe « En nous constituant en parti politique, nous voulons faire usage de tous les droits et de toutes les libertés que la Constitution nous accorde, en tant que citoyens belges, pour conquérir à l’aide de ces droits et de ces libertés constitutionnelles, tous les droits civils, politiques, économiques et sociaux qui manque au plus grand nombre d’entre nous »L’impact de 1886Un moyen d’action inédit : les grèves générales 1893, 1902, 1913Le catéchisme du Peupled e Defuisseaux - 1886• « 1. Qui es-tu ? ‘Je suis un esclave’.• 2. Tu n'es donc pas un homme ? ‘Au point de vue de hl'umanité, je suis un homme ; mais par rapport àla société, je suis un esclave’. • 3. Qu'est-ce qu'un esclave ? ‘C'est un être auquenl one reconnaît qu'un seul devoir, celui de travaeilrl et de souffrir pour les autres’. • 4. L'esclavage a-t-il des droits ? ‘Non’.• 5. Quelle différence y a-t-il au point de vue phyuseiq entre l'esclave et l'homme libre ? ‘Il n'y a uanuec différence ; l'esclave aussi bien que l'homme lib rdeoit boire, manger, dormir, se vêtir. Il a les mesê mnécessités animales, les mêmes maladies, la même iogrine, la même fin’. • 6. Qu'est-ce qu'un homme libre ? ‘C'est celui qui tv sious un régime de lois qu'il s'est volontairemen tdonnées’.• 7. A quoi reconnaissez-vous en Belgique l'homme lib rdee l'esclave? ‘En Belgique, l'homme libre est riche ; l'esclave est pauvre’.• 8. L'esclave existe-t-il dans tous les pays ? ...

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• Publié par: Orzu
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Extrait

Les objectifs primaires du POB

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Lecatéchisme du Peuplede Defuisseaux - 1886 « 1. Qui es-tu ? ‘Je suis un esclave’. 2. Tu n'es donc pas un homme ? ‘Au point de vue de l'humanité, je suis un homme ; mais par rapport à la société, je suis un esclave’. 3. Qu'est-ce qu'un esclave ? ‘C'est un être auquel on ne reconnaît qu'un seul devoir, celui de travailler et de souffrir pour les autres’. 4. L'esclavage a-t-il des droits ? ‘Non’. 5. Quelle différence y a-t-il au point de vue physique entre l'esclave et l'homme libre ? ‘Il n'y a aucune différence ; l'esclave aussi bien que l'homme libre doit boire, manger, dormir, se vêtir. Il a les mêmes nécessités animales, les mêmes maladies, la même origine, la même fin’. 6. Qu'est-ce qu'un homme libre ? ‘C'est celui qui vit sous un régime de lois qu'il s'est volontairement données’. 7. A quoi reconnaissez-vous en Belgique l'homme libre de l'esclave? ‘En Belgique, l'homme libre est riche ; l'esclave est pauvre’. 8. L'esclave existe-t-il dans tous les pays ? ‘Non. La République Française, la République Suisse, la République des États-Unis et d'autres encore ne sont composées que d'hommes libres. Tous les citoyens font les lois et tous s'y soumettent’. 9. Que faut-il donc pour faire d'un esclave un homme libre ? ‘Il faut lui donner le droit de vote, c'est-à- dire établir le suffrage universel’ . 10. Qu'est-ce que le suffrage universel ? ‘C'est le droit pour tout citoyen, mâle et majeur de désigner son député en lui donnant mission de faire des lois pour les travailleurs’.

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Un tournant majeur : 1893

Suffrage masculin tempéré par le vote plural

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Un suffrage supplémentaire est accordé aux chefs de famille âgés de 35 ans payant au moins 5 francs de contribution personnelle pour leur habitation ou aux propriétaires de biens immobiliers ou mobiliers d’une certaine valeur ; Une voix complémentaire est aussi octroyée aux personnes dotées d’une certainecapacité

Hostilité des libéraux doctrinaires « A propos de suffrage universel, j’ai demandé si on voulait constituer en arbitre des destinées du pays, en maîtres souverains des administrations communales les manouvriers et les valets de ferme… C’est la majorité dites-vous. Sans doute ! Mais nous, nous n’admettons pas cette majorité. Vous voulez en deux actes arriver au suffrage universel. Quant à nous, ni en un, ni en deux, ni en trois, ni en cinq actes, nous ne voulons y arriver. Est-ce clair ? » Frère Orban

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1894 : le changement matérialisé

Le parti catholique recueille 927 000 voix et 104 députés, le parti libéral 530 000 voix et 20 députés, le parti ouvrier belge 346 000 voix et 28 députés. → Fin du bipartisme → Fin du Libéralisme?

Le parti libéral au bord de l’extinction

1896 et 1898 : une disparition anticipée.

Une division perpétuée entre doctrinaires et progressistes

1899 : l’anticipation d’un nouveau système de partis

L’adoption de laproportionnelle Pour: les libéraux, la moitié des catholiques et les socialistes flamands

Contre: la moitié des catholiques et les socialistes wallons

→ Un effetcentripète → La ‘vraie fin’ du bipartisme

La résurrection libérale

-1900 : deonzeàtrente-quatresièges.

Réunification - Instruction obligatoire, - Suppression, en matière militaire, du remplacement,  -Amélioration morale et matérielle du sort des travailleurs - Suppression du vote plural dans le champ électoral.

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L’établissement de la pilarisation

Arend Lijphart : theVerzuiling (The Politics of Accomodation)

Une forte segmentation à dimensions philosophique et socio-économique

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Le pilier socialiste

Laprégnancedu parti (180.620 adhérents en 1910, mais dans le cadre d’une adhésion indirecte). Le faitcoopératif: entre 1893 et 1902 on relève quatre-vingt-trois créations en moyenne annuelle. De 1902 à 1912, ce chiffre passe à cent et deux. Et de 1913 à 1922, il s’élève à cent quatre-vingt-trois . L’exemple duVooruit. La lenteédification syndicale: la commission syndicale (1898)

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Le pilier catholique

La prégnance de l’Eglise. L’établissement des organisations sociales : Boerenbond(1890) Ligue démocratique belge(1891). 1911 : 1728 gildes (200.000 membres) -Confédération des syndicats chrétiens(1912): 120.000 membres en 1914.