Esthétique. Logique et linguistique comparées - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 497-508
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Description

L'année psychologique - Année 1927 - Volume 28 - Numéro 1 - Pages 497-508
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1927
Nombre de lectures 19
Langue Français
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Extrait

d) Esthétique. Logique et linguistique comparées
In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 497-508.
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d) Esthétique. Logique et linguistique comparées. In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 497-508.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1927_num_28_1_6455ETHNIQUE ET SOCIALE 497 PSYCHUMMilK
520. — A. van GENNEP. — La Saint-Jean dans les croyances et
coutumes populaires de la Savoie. — J. de Ps., XXIV, 1,1927, p.
26-77.
La méthode minutieuse suivie par l'auteur dans ses travaux anté
rieurs sur le folklore (cf. en particulier An. Ps., XXVI, 1925, p. 366)
est appliquée ici aux croyances et coutumes relatives à la Saint-
Jean (saint Jean Baptiste, 24 juin), en vue de dégager la part res
pective et l'influence récipro'que de traditions populaires extérieures
et peut-être antérieures au christianisme et d'autres concentrées
autour du Saint Précurseur, dans un pays politiquement délimité.
L'article, après avoir étudié successivement les feux, les herbes et
la rosée, la fête des bergers, les reliques et le culte populaire de saint
Jean-Baptiste, aboutit aux conclusions suivantes. Les théories com
paratives échouent à donner une explication générale des coutumes
de la saint Jean. Les faits savoyards ne confirment ni la théorie so
laire, ni la théorie prophylactique. Il faut envisager les cérémonies
de la saint Jean non seulement en elles-mêmes, mais aussi dans leur
rapport avec le cycle annuel dans sa totalité et avec le culte des divers
saints qui ont un sens agraire. La théorie générale du folklore fran
çais est à refaire ; mais son étude est née bien tard et reste trop dé
daignée. • , G. -H. L.
521. — Th. VOSS. — Das Werden kindlicher Frömmigkeit (L'évo
lution de la piété religieuse chez l'enfant). — Z. für päd. Ps.,
XXVIII, 12, 1927, p. 557-565.
Les expériences dont quelques résultats sont rapportés dans cet
article ont fait l'objet d'un exposé déjà résumé dans le volume pré
cédent de l'Année Psychologique (XXVII, p. 494).
Les enfants étaient interrogés chacun séparément sur les diffé
rentes idées religieuses.
Il semble que déjà les élèves de première année ont un sentiment
religieux très net ; mais leur foi religieuse se précise dans les grandes
classes; en tout cas. leurs idées religieuses se débarrassent d'un
matérialisme naïf. D. W.
d) Esthétique, Logique et Linguistique comparées
522. — G. H. LOQUET. — Le réalisme intellectuel dans l'art pri
mitif. — J. de Ps., XXIV, 1927, p. 765-797 et 888-927.
Selon Luquet, le sens couramment donné à l'expression « art
primitif » manque de précision et d'objectivité. Les caractères par
lesquels le dessin de nos enfants s'oppose à l'art classique se r
etrouvent dans les œuvres artistiques des adultes de certaines époques
-et de certains pays ou milieux, notamment préhistoriques et sauvages.
Il lui semble donc légitime de réunir dans un même genre, sous le
nom d' « art primitif », le dessin enfantin et les productions artis
tiques des adultes qui présentent les mêmes caractères. Dans un
article antérieur, dont nous avons rendu compte ici même {J. de
Ps., 1926, p. 376-403. Cf. An. Ps., XXVII, 1926, p. 501), Luquet
l'année psychologique, xxviii. 32 498 ANALYSES BIBI.IOGKAPHIQUBS
avait étudié h ce point de vue la narration graphique ou représenta
d' « histoires ». Il examine aujourd'hui tion de scènes changeantes,
la représentation de tableaux statiques ou spectacles instantanés.
Ici, l'art primitif est caractérisé par le réalisme intellectuel '. Tandis
que pour le réalisme visuel de l'art classique, la ressemblance du
dessin avec les objets représentés consiste à rerdre ce que l'œil en
voit, pour le intellectuel elle consiste à rendre ce que l'es
prit en sait : le dessin est une définition. exprimée non par des mots,
mais par des lignes. De cette conception fondamentale découlent un
certain nombre de procédés que l'on peut appeler conventions, à
condition de ne pas entendre par là que l'artiste emploie ces modes
de représentation par choix réfléchi, mais simplement qu'il y recourt
spontanément. Tout d'abord, l'artiste élimine dans sa représenta
tion du modèle des éléments qui, bien que sautant aux yeux, lui
semblent dépourvus d'intérêt et d'utilité (en particulier, dans les
figures humaines, suppression de divers détails du visage, des bras,
des jambes, du tronc). Inversement, il représente des éléments invi
sibles, mais qu'il juge indispensables ; tels sont par exemple les pa
roles prononcées par un personnage, le nom des objets figurés, leurs
relations (parenté, possession, temps, causalité). Les éléments ca
chés dans une enveloppe opaque sont représentés comme s'ils étaient
vus par transparence (contenu d'une maison, d'un récipient, organes
internes d'un être vivant).
Le réalisme intellectuel de l'art primitif ne s'oppose pas seulement
au visuel en ce qu'il figure l'invisible, mais encore par la
façon dont il rend-le visible. Il tient à conserver toujours leur aspect
caractéristique ou exemplaire non seulement à l'objet dans son
ensemble (vue de profil pour les quadrupèdes ou les oiseaux, de face
pour les personnages), mais aussi à chacun de ses éléments ou part
ies, qui sont dans le dessin détaches ou déplacés pour les mieux
mettre en évidence (par exemple cavaliers en l'air au-dessus de leur
monture). De l'exemplarité découle également le rendu des relations
topographiques : la relation d'éloignement inégal par rapport au
spectateur est rendue par étagement des plans, la relation entre
objets se faisant face (arbres bordant une route, danseurs d'une ronde)
par le procédé du rabattement. Enfin, tandis que le réalisme visuel
est caractérisé par la perspective, dans laquelle tous les éléments
de l'objet sont figurés d'un point de vue unique, le réalisme intellec
tuel représente les divers éléments d'un même objet comme s'ils
étaient aperçus de points de vue différents (face et profil, élévation
et plan, rabattement).
Ces idées sont appuyées sur une foule d'exemples accompagnés
de leurs références'; 52 figures, dont la légende détaillée renvoie
aux passages correspondants du texte, permettent un contrôle imméd
iat.
Maison n'a plus à louer l'érudition et la pénétration de G. H. Luquet
dans ce domaine. Il est aujourd'hui, pour tout ce qui touche à l'étude
de l'art préhistorique, l'un des premiers spécialistes de l'Europe.
I. M.
523. — F. KAINZ. — Gestaltgesetzlichkeit und Ornamententstehung PSYCHOLOGIE KTHMQUE ET SOCIALE 499
(Les lois de la forme et les origines de l 'ornement). — ■ Z. f. ang. Ps.,
XXVIII, 3-4, 1927, p. 267-327.
Il est inadmissible, selon K., de voir dans l'art ornemental des
primitifs une imitation des objets de la nature ou des outils, car on
rencontre chez certains peuples l'ornement géométrique en même
temps que, datant de la même époque, le dessin naturaliste très per
fectionné. D'autre part, la surprenante identité des motifs orne
mentaux qui se retrouvent chez les peuples les plus éloignés l'un
de l'autre, et sans qu'il soit possible de songer à quelque influence
de l'un sur l'autre, ainsi que le fait que ces mêmes motifs sont censés
représenter, soi-disant, les animaux ou les objets les plus différents,
serait un argument en faveur de la thèse nativiste défendue par
l'auteur.
D'après lui, les figures de l'ornement seraient la création sponta
née de l'homme qui d'abord, sans chercher à imiter quoi que ce soit,
« griffonne », parce que certains mouvements simples de la main lui
sont agréables.
D'ailleurs même lorsqu'il veut imiter un objet, l'homme primitif
produit des formes géométriques, en vertu d'une tendance innée vers
la Forme qui l'oblige à transformer, à simplifier l'objet de manière
à lui donner une « bonne forme », c'est-à-dire une forme simple, nette,

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