Étude de la psychophysiologie de l audition par la méthode des temps de réaction - article ; n°1 ; vol.45, pg 90-131
43 pages
Français

Étude de la psychophysiologie de l'audition par la méthode des temps de réaction - article ; n°1 ; vol.45, pg 90-131

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
43 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1944 - Volume 45 - Numéro 1 - Pages 90-131
42 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1944
Nombre de lectures 15
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

R. Chocholle
Étude de la psychophysiologie de l'audition par la méthode des
temps de réaction
In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp. 90-131.
Citer ce document / Cite this document :
Chocholle R. Étude de la psychophysiologie de l'audition par la méthode des temps de réaction. In: L'année psychologique.
1944 vol. 45-46. pp. 90-131.
doi : 10.3406/psy.1944.8157
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1944_num_45_1_8157VII
ÉTUDE DE LA PSYCHOPHYSIOLOGIE DE L'AUDITION
PAR LA MÉTHODE DES TEMPS DE RÉACTION
par René Ghocholle
Une partie de ce travail, concernant les temps de réaction
absolus monauraux à l'apparition d'un stimulus sonore, a,
déjà, paru antérieurement (11)1 dans. L'Année psychologique ;
dans la publication présente, je m'efforce de comparer les
résultats des mesures des temps de réaction auditifs dans
diverses conditions : temps de réaction absolus monauraux à
l'apparition, déjà cités, de binauraux à et monauraux à la cessation, temps de réaction
différentiels à la variation, positive ou négative, de fréquence
ou d'intensité.
I. — Technique des mesures
A) Historique et technique générale ^employée
L'historique de la question, et la technique générale
employée, utilisant un audiomètre comme source sonore, ayant
déjà paru antérieurement dans l'article déjà cité, le lecteur
pourra s'y reporter : il s'y rendra compte que le plus grand
soin a été apporté à ces mesures, et que le plus de précautions
possible a été pris.
Je me contenterai de fournir, ici, les variantes adoptées
dans les diverses conditions.
B) Variantes dé la méthode pour chaque catégorie de mesures
1. Mesures des latences absolues monaurales a l'apparition
(Voir publication déjà citée)
1. Les références sont données en fin du travail. CÏIOCHOLLE. — LA PSYCHOPHYSIOLOGIE DE L'AUDITION 91 H.
2. Mesures des latences absolues binaurales a l'apparition
J'ai eu à ma disposition, pour ces mesures, un audiomètre binaural
avec deux circuits de sortie séparés, fournissant la même fréquence, mais
à intensité variant séparément, et graduée séparément. La clé à contacts
de mercure multiples et simultanés, déjà décrite, servait à fermer à la fois
les deux circuits chacun sur un écouteur, et à faire démarrer simultané
ment le chronoscope.
L'opérateur prenait le seuil pour chaque oreille séparément, comme
dans les mesures précédentes ; puis il mettait les deux circuits à la même
intensité relative par rapport au seuil, et vérifiait si les deux stimuli parais
saient égaux au sujet quand ils agissaient simultanément sur chaque oreille,
ou l'un plus intense que l'autre, et il achevait le réglage convenablement.
Chaque série de mesures à une fréquence et une intensité données était
accompagnée d'une série analogue en stimulation monauràle, dans les
mêmes conditions, en supprimant simplement l'excitation sur l'écouteur
gauche ; la série monauràle était faite, soit avant, soit après la série binau-
rale. La méthode des mesures était la même que précédemment.
3, Mesures des latences absolues monaurales a la cessation
Dans ce cas, la clé à contacts de mercure* multiples et simultanés doit
être réglée de façon que le stimulus cesse quand le chronoscope démarre ;
le signal lumineux utilisé dans les mesures à l'apparition n'était plus nécess
aire, car le début du stimulus, 4 à 5 secondes avant la cessation brusque,
servait de signal. Chaque série de était accompagnée, soit avant,
soit après, d'une série de mesures à la même intensité et à la même fréquence,
mais à l'apparition.
4. Mesures des latences différentielles monaurales a l'intensité
Après quelques essais préliminaires où j'utilisais deux audiomètres,
je me suis arrêté à la méthode suivante : j'affaiblissais, pendant quelques
secondes, le courant d!excitation de l'écouteur posé sur l'oreille droite
du sujet, fourni par un audiomètre. Mais, ne pouvant disposer
d'atténuateurs, je dus utiliser des résistances mises en série ou en parallèle
avec l'écouteur; et ne pouvant calculer facilement la réduction opérée,
je l'ai évaluée, dans chaque cas, par comparaison : pour cela, j'utilisais deux
audiomètres mis à l'unisson ; sur l'un, l'intensité était fixée à un certain
niveau, et le sujet cherchait à obtenir une sensation identique avec l'autre
audiomètre, les deux sons agissant séparément chacun sur une oreille diffé
rente ; en répétant la même opération avec et sans résistances intercalées,,
je connaissais, à peu près, la variation introduite ; pour réduire l'erreur,
j'ai répété les mêmes opérations dans les mêmes circonstances, avec le
même sujet, et avec des sujets différents ; j'ai pu, enfin, tracer des tableaux
d'atténuation, desquels je pouvais déduire la résistance à utiliser pour avoir
une réduction déterminée.
Si, au lieu d'avoir un affaiblissement, je désirais un accroissement
brusque, il me suffisait de disposer convenablement la clé à contacts de
mercure multiples et simultanés, de façon que le courant excitateur de
l'écouteur, primitivement affaibli, reprennes sa valeur initiale, et de régler
convenablement l'audiomètre suivant l'intensité de base et la variation
choisies ; désirant avoir des valeurs comparables, j'ai pris, comme intensité
de base, l'intensité initiale dans le cas des accroissements, et l'intensité
finale dans le cas des décroissances.
J'ai, encore, utilisé la même méthode que précédemment, en commenç
ant, d'abord, par la mesure du seuil absolu, et, souvent aussi, du seuil
différentiel ; enfin, l'apparition du stimulus initial suffisait comme signal. MÉMOIRES ORIGINAUX 92
5. Mesures des latences différentielles monaurales
a la fréquence
Après des essais préliminaires où j'utilisais deux audiomètres, je nie
suis arrêté à la méthode suivante : je faisais varier brusquement la fr
équence fournie par un audiomètre, en ajoutant une capacité
externe aux capacités internes de l'appareil ; un condensateur externe à
lames, de capacité variable, était uni, par des conducteurs courts et blindés,
à la fois à une borne mise en rapport avec les capacités internes de l'audio-
mètre et à la masse, et, sur l'un de ces conducteurs, j'intercalais la clé
à contacts de mercure multiples et simultanés.
Je ne pouvais, malheureusement, calculer directement la variation
introduite. Il me fallait, donc, procéder par tâtonnements pour trouver la
position des lames du condensateur variable externe capable de me donner
une variation voulue de fréquence, par comparaison avec un deuxième
audio mètre-: mise, d'abord, des deux appareils à l'unisson, sans introduction
de capacité externe, puis introduction de celle-ci avec une valeur quel
conque, et recherche, par la méthode de l'unisson, de la fréquence obtenue ;
au moyen de corrections successives, je pouvais, alors, arriver à la valeur
désirée ; mais il fallait, de temps à autre, reprendre l'unisson initial sans
capacité externe, en rompant la connexion de celle-ci avec l'audiomètre, car
le moindre déplacement des éléments métalliques externes faisait varier la
fréquence initiale de l 'audiomètre.
Pour de petites variations, le réglage était plus simple et bien plus précis
en comptant ou en évaluant le nombre de battements obtenus entre la
fréquence fournie par l'audiomètre de comparaison, égalé à la fréquence
initiale, et la fréquence fournie par l'autre audiomètre, la capacité externe
étant connectée.
L'addition brusque d'une capacité externe donnait une variation posi
tive de la fréquence ; pour avoir une variation négative, il suffisait de
raccorder correctement la clé, pour obtenir la suppression brusque de la
capacité

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents