Étude différentielle des caractères anthropométriques d une population de jeunes adultes français. - article ; n°1 ; vol.7, pg 1-36
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Description

Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris - Année 1965 - Volume 7 - Numéro 1 - Pages 1-36
36 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1965
Nombre de lectures 57
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

S. Bouisset
Henri Pineau
Dr. Pierre A. Vassal
M.-C Reymond
Étude différentielle des caractères anthropométriques d'une
population de jeunes adultes français.
In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, XI° Série, tome 7 fascicule 1, 1965. pp. 1-36.
Citer ce document / Cite this document :
Bouisset S., Pineau Henri, Vassal Pierre A., Reymond M.-C. Étude différentielle des caractères anthropométriques d'une
population de jeunes adultes français. In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, XI° Série, tome 7
fascicule 1, 1965. pp. 1-36.
doi : 10.3406/bmsap.1965.1304
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bmsap_0037-8984_1965_num_7_1_1304et Mémoires de la Société ď Anthropologie de Paris, Bulletins
tome 7, XIe série, 1964, pp. 1 à 36.
MÉMOIRES ORIGINAUX
ÉTUDE DIFFÉRENTIELLE
DES CARACTÈRES ANTHROPOMÉTRIQUES
D'UNE POPULATION
DE JEUNES ADULTES FRANÇAIS
par S. BOUISSET, H. PINEAU et P. VASSAL
avec la collaboration de M. C. REYMOND
(Laboratoire de Physiologie du Travail
et Laboratoire d'Anthropologie Physique de l'E.P.H.E., Paris.)
Les enquêtes systématiques sur les caractères anthropomét
riques du Français ont, pour des raisons de commodité évi
dentes, le plus souvent porté sur des populations de conscrits,
c'est-à-dire sur des populations sélectionnées au point de vue,
non seulement de l'âge, mais encore de l'origine socio-profes
sionnelle. En outre, si l'on exclut les travaux dé Trémolières
et Boulanger (1950) et de Khérumian et Schreider (1963), une
autre restriction éventuelle à la généralité des résultats obtenus
est à craindre du fait des régions très localisées où les examens
ont été pratiqués. C'est ainsi qu'à l'exception des études de
Lebon (1955), de Giot et coll. (1957) et d'Olivier (1957), concer
nant des conscrits du Nord, du Nord-Ouest et de l'Ouest, l'e
nsemble de celles effectuées en particulier par Vallois et Schrei
der [non publié (1)], Verdun et de Taille (1955), Milhaud (1955).
Monod et Pineau (1958), Vassal et Pineau (1958), Bouisset et (1961) ont, en commun, de toutes se rapporter à des consc
rits en garnison dans la région parisienne qui, de surcroît,
ont été mesurés dans le même laboratoire.
(1) Cité d'après Monod et Pineau (1958). 2 société d'anthropologie de paris
II nous a paru intéressant de préciser l'origine géographique
et socio-professionnelle de cette population particulière et d'exa
miner s'il existait des facteurs de différenciation susceptibles
de déterminer des fluctuations significatives. Cette recherche
s'est avérée possible grâce au fait que nous pouvions disposer
d'un important échantillon de ces conscrits, examinés en détail
par un seul et même opérateur, et des ressources du calcul sur
machines électroniques.
Dans une publication antérieure (Bouisset et coll., 1959) nous
avions indiqué les paramètres des distributions à une variable
pour la population totale. Nous avons considéré ici systémat
iquement les paramètres des distributions à une variable des
populations partielles pour l'ensemble des caractères retenus
précédemment, ainsi que les à deux variables pour
un certain nombre de ceux-ci.
Technique et Méthode d'étude.
Les statistiques présentées portent sur 768 conscrits exami
nés entre 1948 et 1952. Dans ce groupe ne figurent que des
sujets dont les parents et la plupart des grands-parents étaient
français ; les sujets d'origine étrangère ont donc été préalabl
ement éliminés.
1° Technique.
La fiche de mesure, élaborée par les Prs H. V. Vallois et E.
Schreider, comportait primitivement, outre divers renseigne
ments d'état civil (âge, métier antérieur, lieu de naissance du
sujet, de son père et de sa mère...), 57 mensurations, choisies
dans un but de discrimination de types morphologiques et per
mettant le calcul d'une multitude d'indices. L'étude présentée
ici concerne d'une part 37 mesures de la liste initiale (nos 1 à 37
de la liste ci-dessous), les de la tête et de la face ayant
été exclues à l'exception du périmètre céphalique ; elle concerne
d'autre part 21 dimensions déduites des précédentes par addi
tion ou soustraction (n° 38 à 58 de la liste ci-dessous) présen
tant un intérêt soit d'ordre morphologique ou biomécanique
(nos 38 à 46, 53, 55 par exemple) soit d'ordre ergonomique (nos47
à 52, 54 et 56 à 58).
L'ensemble des mensurations a été réalisé par l'un de nous
suivant la technique classique, enseignée au Laboratoire d'An
thropologie de l'École Pratique des Hautes Études (H. Vallois,
1948) et rappelée ci-dessous. ANTHROPOMETRIE DES FRANÇAIS à BOUISSET.
1 . L'examen anthropométrique commençait par la notation du poids,
qui était toujours effectuée au même moment de la journée (vers
15 h.), le sujet, dénudé, n'ayant conservé qu'un cache-sexe. On l'a
écrit en kg avec une seule décimale.
2. La stature (toise), mesurée immédiatement après le poids, a été
déterminée sur le sujet debout, les bras pendants, les paumes des
mains regardant en dedans, les talons joints. Toutefois, en cas de
genu valgum, on a respecté la station habituelle du sujet en lui
faisant simplement rapprocher les faces internes des genoux. Le
rachis était redressé, la tête en équilibre sur la colonne vertébrale
après que l'on avait tracé au crayon dermographique l'horizontale
du plan de Francfort joignant le tragion au rebord sous-orbitaire.
On fait tomber d'un seul coup la tige indicatrice de la toise anthro
pométrique sur le vertex. Le sujet est placé de façon que la région
postérieure du dos et les fesses soient appuyées contre la toise mais
non la face postérieure de la tête.
3. Hauteur du point acromial (toise) : hauteur au-dessus du sol de la
partie la plus externe de l'acromion, quand le bras pend le long du
corps.
4. Hauteur du point suprasternal (toise) : hauteur au-dessus du sol du
point médian du rebord antérieur du creux sus-sternal à sa jonc
tion avec la face antérieure du manubrium. Ce point suprasternal
est généralement aisé à sentir à la palpation.
5. Hauteur du point xiphoidien (toise) : hauteur au-dessus du sol du
point situé à la jonction du corps du sternum et de la xiphoïde sur
la ligne médiane. Le point xiphoïdien, parfois assez difficile à repér
er, est marqué par une angulation entre la face antérieure du ste
rnum et celle de la xiphoïde.
6. Hauteur du point ombilical (toise) : hauteur au-dessus du sol du
centre de la cicatrice ombilicale (omphalion).
7. Hauteur du point symphysien (toise) : hauteur du sol du
rebord supérieur de la symphyse pubienne sur la ligne médiane.
Ce point est généralement, indiqué par un potit pli de flexion trans
versal.
8. Hauteur du point mamelonnaire (toise) : hauteur du centre du ma
melon (thélion) à gauche.
9. Hauteur du point iliospinal (toise) : hauteur du point le plus saillant
vers le bas de l'épine iliaque antéro-supérieure. Cette hauteur a
été préférée pour la détermination de la longueur du membre infé
rieur à la hauteur du rebord supérieur du grand trochanter au-
dessus du sol.
10. Hauteur du point tibial (partie supérieure de la toise) : hauteur du
point le plus interne de l'interligne articulaire du genou. Ce point
est à ne pas confondre avec le rebord supérieur du condyle interne.
Il suffit pour cela de faire fléchir légèrement le genou sur le membre
inférieur en extension ; l'interligne articulaire du est approxi
mativement situé sur une horizontale passant par la pointe de la
rotule.
11. Taille assis (toise réduite) : déterminée sur le sujet assis sur un ta
bouret de 40 cm de haut, les cuisses horizontales et les genoux
fléchis. Le dos a été bien redressé et la tête placée de façon que le
plan de Francfort soit bien à l'horizontale. SOCIETE D ANTHROPOLOGIE DE PARIS 4
12. Longueur du membre supérieur (toise réduite) : distance du point
acromial à l'extrémité

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