Etudes générales et Méthodologie - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 237-243
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Description

L'année psychologique - Année 1925 - Volume 26 - Numéro 1 - Pages 237-243
7 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1925
Nombre de lectures 23
Langue Français

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a) Etudes générales et Méthodologie
In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 237-243.
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a) Etudes générales et Méthodologie. In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 237-243.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1925_num_26_1_6253PSYCHOLOGIE COMPAREE 237
II y a là une différence assez curieuse méritant des recherches- nouv
elles.
D'autre part, les caractères psychiques sont ceux qui démontrent
le plus nettement la « loi de constance fonctionnelle » de Pézard,
d'après laquelle l'action d'une harmozone doit être continue ; dès
qu'elle cesse, les caractères qui dépendent d'elle, qui ont été acquis
sous son influence, entrent en régression et disparaissent.
Gley avait déjà fait remarquer que la sécrétion thyroïdienne est
nécessaire au maintien de l'activité psychique ; si elle s'arrête à un
moment quelconque, l'apathie intellectuelle s'installe progressive
ment. De même l'harmozone testiculaire peut seule maintenir l'ins^
tinct sexuel, entretenir chez les Gallinacés l'instinct combatif du
mâle, et le chant caractéristique.
On voit toute l'importance psychophysiologique des. lois propres
de l'activité des glandes à sécrétion interne. H. P.
ED. RETTERER. — Evolution du testicule de taureau après écra
sement (talage) du canal déférent. — B. B., XCIII, 1925, p. 914-
917.
Par le talage on a la même action que par la ligature ou la résec
tion ; au bout de trois ans, ort constate que l'épithélium testiculaire
s'est transformé en tissu réticulé graisseux au lieu d'édifier des
spermatozoïdes, manquant des incitations fonctionnelles.
Or, parallèlement à cette modification du testicule, le taureau
s'adoucit, prend le caractère du bœuf. C'est donc, dit l'auteur, que
« la source des accès de fureur et des mouvements impétueux se
trouve localisée dans l'épithélium des tubes séminipares en voie
d'évolution spermatique ». H. P.
2° Psychologie Zoologique
et Biologie
a) Etudes Générales et Méthodologie
FRIEDRICH ALVERDES. — Tiersoziplogie {Sociologie animale).
— Forschungen zur Völkerpsychologie und Soziologie, I, 1925.
In-8 de 152 pages. Leipzig, Hirschfeld. — Ueber vergleichende
Soziologie (Sur la sociologie comparée). — Zeitschrift für Völ
kerpsychologie und Soziologie, I, 1, 1925, p. 21-33.
La sociologie a pu se prétendre une science spécifiquement hu
maine et s'est éloignée à ses débuts de la biologie, par réaction contre
des théories biosociales très superficielles. Mais les progrès de la bio
logie et de la psychologie zoologique ont conduit, par une étude plus
soigneuse des groupements et des sociétés d'animaux, à rejoindre
ce que Alverdes appelle la « Sozialbiologie » de l'homme, dans le
dernier paragraphe de son livre qui y est consacré.
La chaîne continue des sciences biologiques est en train de relier
à leurs aînées ces jeunes disciplines consacrées aux phénomènes so
ciaux. Le livre du biologiste de Halle, Alverdes, est un des anneaux
qui peuvent le mieux assurer une telle liaison, en reprenant la voie, 238 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
ouverte par Espinas, de l'étude des sociétés animales, de la socio
logie comparée.
L'auteur, après de courts paragraphes consacrés aux simples
phénomènes d'association, à la reproduction et aux manifestations
de l'instinct social chez les animaux solitaires (qui tend à réaliser
des groupements passagers, des réunions pour le sommeil hivernal,
ou pour la migration par exemple), envisage les sociétés dans un cha
pitre de sociologie « spéciale ». Il passe en revue, à travers toutes les
familles et tous les ordres, les modalités diverses de l'activité repro
ductrice (accouplements saisonniers ou durables, avec monogamie,
polygynie ou polyandrie), la constitution des familles, enfin la réal
isation d'états chez les insectes, bourdons, abeilles, fourmis et termites,
sous une forme malheureusement très brève et insuffisamment dé
taillée.
Le chapitre de la sociologie générale, fondé sur l'étude des ver
tébrés surtout, est consacré à l'examen des communautés ouvertes
et fermées, à la « psyché » collective, aux phénomènes de danse, de
jeu, de cris, aux habitudes et traditions, enfin à la domestication.
Il y a, dans ce livre, des données nombreuses indiquées brièvement,
et qui constituent une excellente introduction à la sociologie com
parée, en faisant désirer une étude plus approfondie, plus complète,
et plus constructive.
Le livre d'Alverdes sera incontestablement des plus utiles pour le
développement de la sociologie animale.
L'auteur en a donné un résumé dans le nouveau périodique de
Thurnwald, dont il est lui-même un des principaux rédacteurs.
H. P.
A. ROCHON-DUVIGNEAUD. — La vision des animaux appréciée
par la comparaison de leur rétine avec la rétine humaine. — Bull.
du Muséum, 1925, n° 3, p. 224-231.
La vision humaine est d'autant plus parfaite qu'elle s'exerce plus
près du centre de la rétine vers la fovea, le progrès étant parallèle
à la complexité histologique de structure. Comme on retrouve à peu
près les divers degrés de complexité de la rétine humaine dans la
constitution globale de la rétine de différentes espèces de vertébrés,
on doit parallèlement trouver les divers degrés de vision constatés
sur des zones différentes de la rétine de l'homme.
L'observation, dit l'auteur, confirme l'hypothèse. Les animaux
ayant une acuité visuelle au moins égale à celle de l'homme (mar
motte, oiseaux), ont aussi une fovea ; ceux qui ne paraissent pas per
cevoir les formes ont une complexité de la rétine comparable à celle
de la périphérie de la rétine humaine.
L'auteur donne, à cet égard des notes appuyées de figures schémat
iques représentant les caractéristiques rétiniennes d'onze espèces
de vertébrés, et de trois zones de la rétine humaine : nombre d'él
éments récepteurs sur une longueur de 0mm,l, nombre de cellules
ganglionnaires correspondantes, dimensions du globe oculaire four
nissant un indice de la grandeur relative des images rétiniennes.
A 80° de la fovea, chez l'homme, il y a sur 0mm,l 18 éléments ré
cepteurs environ (dont deux tiers de bâtonnets) mais une seule PSYCHOLOGIE COMPAREE 23*
cellule ganglionnaire ; la torpille marbrée a 22 bâtonnets sur la
même distance (mais avec une grandeur d'image bien moindre) et
une seule cellule ganglionnaire : sa vision des formes doit donc être
■encore moindre que celle de la périphérie rétinienne, c'est-à-dire
sensiblement nulle.
A 45° de la fovea, chez l'homme, on compte 30 éléments (dont
l/5e de cônes) et 4 cellules ganglionnaires ; l'acuité est de 1 /150e de
l'acuité centrale, la vision des mouvements et de la lumière équivaut
à celle de la périphérie, la vision des couleurs se développe (bien que
le nombre des cônes soit resté constant). Au centre de la fovea, il y
a 40 éléments récepteur^, tous des cônes, et environ 40 cellules gan
glionnaires, une par élément récepteur, ce qui permet une acuité très
grande. Chez la buse, l'acuité est certainement supérieure encore,
car, sur la même distance on trouve 65 cônes, et 65 cellules ganglion
naires environ ; certains oiseaux ont, en outre, de plus grandes
images. La marmotte avec 32 éléments et 35 cellules ganglionnaires,
mais des images plus petites, doit avoir une acuité un peu inférieure.
Par analogie, on peut caractériser la vision du saumon (20 éléments
avec moitié de cônes et 12 cellules ganglionnaires), du pleurodèle
de Waltl (20 éléments dont un quart de cône et 8 cellules), de la sal
amandre tachetée (14 éléments dont 4 cônes, et 12 cellules), de la
grenouille verte (25 dont un tiers de cône et 9 du
gecko (16 bâtonnets et 12 cellules), de la tortue mauritanique (21 cônes
et 11 cellules), de l'orvet (27 cônes et 30 cellules), de la chauve-souris
oreillard (65 b

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