Etudes sur les Centres - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 281-293
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Description

L'année psychologique - Année 1931 - Volume 32 - Numéro 1 - Pages 281-293
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1931
Nombre de lectures 18
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

b) Etudes sur les Centres
In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 281-293.
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b) Etudes sur les Centres. In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 281-293.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1931_num_32_1_5046ANAT. -PHYSIOLOGIE NERVEUSE. LES CENTRES 281
La qualité de la sensation éprouvée a varié, suivant le cas, de la
pression obtuse à la piqûre aiguë. Il n'a jamais été possible d'exciter
électriquement les points de chaud ou de froid. H. P,
b) Etudes sur les Centres 1
152. — M. ROSE. — Cytoarchitektonischer Atlas der Grosshirn
rinde des Kaninchens (Atlas cytoarchitectonique de Vécorce céré
brale du Lapin). — J. für Ps., XLIII, 5-6, 1931, p. 353-440.
La cyto et la myélotectonique du cortex du Lapin avaient été
étudiées respectivement par Brodmann et Zunino, qui obtinrent des
localisations concordantes (1909). En 1911, Winkler et Potter pu
blièrent un atlas excellent des champs de Brodmann. Rose vient
préciser (4 schémas généraux et 43 planches doubles de coupes
grossies) la cytotectonie des 73 champs qu'il distingue dans le cortex
du Lapin. Il souligne l'importance de l'architectonie comparée.
Comment aurait-on distingué l'aire striée si peu développée du
Lapin ou de la Souris sans notre connaissance exacte de ce champ
chez les Primates ? De même plusieurs distinctions auraient été
impossibles chez l'homme sans la découverte de centres particulièr
ement développés chez d'autres espèces. G. D.
,153. - L. RIEGELE. - Die Cytoarchitektonik der Felder der
Brocaschen Region {La cytoarchitectonique des champs de la région
de Broca). — J. für Ps., XLII, 5-6, 1931, p. 496-514.
La myélotectonique de cette région unitostriaire fut étudiée par
Vogt, qui distingua 10 champs nettement limités. La même région
est délimitée par la cytotectonique, avec division, d'après Brodmann,
en 3 champs. Depuis, G. et O. Vogt ont établi que chacun des 10
champs myélotectoniques possède aussi une cytotectonique spé
ciale, ce que les examens de l'A. confirment pleinement.
R. affirme aussi (contre Economo) qu'il n'y a pas de continuité,
mais une limitation nette, entre les champs voisins ; elle est surtout
visible pour les fibres, qui présentent de grandes différences. La diffé
renciation cellulaire, en fonction de la densité et aussi de la proport
ion des divers éléments, est frappante dans certaines couches, mais
très vague dans d'autres (surtout les profondes : V et VI). Les
limites des champs architectoniques coïncident souvent avec les
sillons corticaux.
L'A. décrit ces champs en détail. Il en a retrouvé 7 chez le Chimp
anzé. G. D.
154. — H. BERGER. — Ueher das Elektrenkephalogramm des
Menschen {Sur V encéphalogramme de Vhommè). — J. für Ps., XL,
5-6, 1930, p. 160-179.
L'auteur décrit les phénomènes électriques qu'il a observés chez
l'Homme (76 sujets, dont 51 trépanés) en plaçant des électrodes
soit sur la dure-mère, soit dans le cuir chevelu. Au repos, on peut
déceler 3 sortes de rythmes, qui sont sans parallélisme avec les con-
1. Voir aussi les no<» 19 7, 305, 306, 944. '
ANALYSES HIBLIOGftAPHIQUES 282
tractions cardiaques oü les mouvements respiratoires : un de 25-30
par seconde, toujours present ; un autre de 8 par seconde environ,
formé de grandes ondes, et caractéristique d'après B. de {'activité
centrale supérieure ; enfin une périodicité d'ensemble, durant de
•J,3 à 4 secondes, que l'auteur rapproche des oscillations de l'atten
tion. Un mouvement léger (ouverture d'un œil), un travail méritai.
une excitation sensorielle, diminuent les grandes ondes ou les l'ont
disparaître, résultat paradoxal que l'auteur explique en supposant
qu'il se produit une sorte de drainage de l'énergie au profit des centres
profonds, non atteints par les électrodes. A. F.
155. -- L. E. TRAVIS et R. Y. HERREN. - The relation oî ëlec-
trical changes in brain to reflex activity '(Le rapport des chàïigé-
rnenta électriques dans le cerveau avec V activité réflexe). — .1. of
comp. Ps., XII, 1931, p. 23-40.
On produit chez lërat des contractions réflexes du gastro-cnémien
par des chocs légers sur le tendon d'Achille. On compare les fésu I ta ts
obtenus sur le rat normal et sur le rat trépané et on enregistre les
changements de résistance électrique dans le cerveau où des élec
trodes en platine Ont été enfoncées de 3 centimètres.
Bien qu'on n'ait obtenu d'oscillations électriques que daris la
moitié environ des cas, il semble qu'on puisse les attribuer à des
courants d'actions dits au réflexe qui s'étendrait ainsi à tout le sys
tème nerveux. Les expériences négatives s'expliquent sans doute
par des interférences dues aux fonctions cérébrales. L'obscurité ou
l'illumination brusques ont une action retardante. Il est remarquable
que les courants d'action ont pu être observés dans toutes les parties
dû cerveau et non plus seulement dans l'aire de la sensibilité génér
ale. P. G.
156. - E. D. ADRIAN et F. J. J. BUYTENDIJK. - Potential
changes in the isolated brain stem of the goldfish (Changements
de potentiel dans le tronc cérébral isolé du poisson rouge). — J. of
Ph., LXXI, 2, 1931, p. 121-135. - Ë.D. ADRIAN. — Potential
changes in the isolated nervous system of Dytiscus marginal^
{Changements de potentiel dans le système nerveux isolé du D. m). —
J. of Ph., LXXII, 1, 1931, p. 132-151.
Après enlèvement du cerveau antérieur, en gardant lobes optiques,
lobes vagaux et cervelet, chez le poisson rouge, et en maintenant
ce tronc cérébral dans du Ringer, en dehors de l'animal, bien qu'il
n'y ait plus d'excitations afférentes, il se manifeste des oscillations
rythmiques de potentiel, de même fréquence que les mouvements
respiratoires et venant des lobes vagaux.
Dans la chaîne ganglionnaire extraite du Dytique, on a également
une manifestation rythmique d'activité dont la fréquence est celle
des mouvements respiratoires.
Gela semble indiquer une activité automatique indépendante des
influx afférents, une rythmicité persistante de certaines décharges.
H. P. aNAT. -PHYSIOLOGIE NERVEUSE. LES CE.\TKES 283
157. - D. HOOKER. - Physiological reactions o£ Goldfish with
severed spinal cord (Réactions physiologiques du poisson rouge à
moelle sectionnée). — Pr. of S. exp. B., XXVIII, 1930, p. 89-90.
Section médullaire (près de la nageoire dorsale) chez 25 poissons
rouges. La musculature antérieure suffit pour assurer la natation.
On libère un réflexe spinal de fuite du stimulus (non observable
chez l'animal normal) pour des stimulations tactiles même faibles
portées en arrière de la section. PL P.
158. - G. SCHALTENBRAND et STANLEY COBB. - Clinical
and Anatomical Studies on two cats without neocortex (Etudes
cliniques et anatomiques sur deux chats prices de neocortex). —
Brain, LÏII, 4, 1931, p. 449-488.
Comparaison d'un chat « thalamique » (par ablation des hémis
phères en avant du thalamus) et d'un chat « strié » (par ablation
des hémisphères, mais en respectant cette fois le rhinencéphale et
le corps strié).
Malheureusement le premier animal ne survécut que nèux jours.
Il présentait des alternatives de sommeil et de veille, faisait des
mouvements de manège, et ne se nourrissait pas spontanément.
Le second a été conservé cinq mois et put être bien complètement
observé.
Il se montra très agité, hyper excitable, se nourrissant spontané
ment (avec de la polyphagie et de la polydipsie, se complétant de
polyurie, par destruction probable du noyau filiforme droit). Il a
des réponses cloniques des extrémités, au début surtout, en parti
culier par immersion des pattes dans un liquide visqueux (paraissant
une exagération du réflexe de l'animal secouant la patte mouilléej.
Il nettoie sa fourrure normalement.
Le nystagmus rotatoire ou post-rbtatoire est normal.
Des excitations électriques faites sur l'animal avant de le sacrifier
ont montré que dans la commissure antérieure, des stimulations
engendrent des mouvements eh relation avec le ilairage et l'alimen
tation, et au niveau d'un petit noyau

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