Généralisation du signal et généralisation de la réponse dans un apprentissage à choix multiple - article ; n°2 ; vol.62, pg 377-390
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Généralisation du signal et généralisation de la réponse dans un apprentissage à choix multiple - article ; n°2 ; vol.62, pg 377-390

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Description

L'année psychologique - Année 1962 - Volume 62 - Numéro 2 - Pages 377-390
The aim of this study is to verify whether, as several authors indicate, response generalizatian is weak wilh respect to signal generalization. We chose identical structures for signal and response, these being on a dimension of relative spatial position. We estimated the effect of generalization in the two cases, beginning with the frequency of different errors observed in the course of learning a multiple-choice task resembling a spatial labyrinth. Under these conditions, it seems that response generalization is at least as important as signal generalization.
It is believed therefore, that if the generalization of the response drew much less attention than that of the signal, it is because researchers generally adopted a weaker similarity scale for the responses than for the signals.
Le but de cette étude est de vérifier si, comme l'affirment plusieurs auteurs, la généralisation de la réponse est faible en regard de la généralisation du signal. Nous avons choisi une structure de similitude identique pour le signal et pour la réponse, et ceci sur une dimension de position spatiale relative. Nous avons estimé l'effet de généralisation dans les deux cas à partir de la fréquence des différentes erreurs observées au cours de l'apprentissage d'une tâche à choix multiples rappelant un labyrinthe spatial. Dans ces conditions il apparaît que la généralisation de la réponse est au moins aussi importante que celle du signal. On peut donc penser que si la généralisation de la réponse a beaucoup moins attiré l'attention que celle du signal, c'est qu'il s'est trouvé que les chercheurs ont en général adopté une structure de similitude plus faible pour les réponses que pour les signaux.
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1962
Nombre de lectures 17
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

J.-F. Richard
Généralisation du signal et généralisation de la réponse dans un
apprentissage à choix multiple
In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°2. pp. 377-390.
Résumé
Le but de cette étude est de vérifier si, comme l'affirment plusieurs auteurs, la généralisation de la réponse est faible en regard
de la généralisation du signal. Nous avons choisi une structure de similitude identique pour le signal et pour la réponse, et ceci
sur une dimension de position spatiale relative. Nous avons estimé l'effet de dans les deux cas à partir de la
fréquence des différentes erreurs observées au cours de l'apprentissage d'une tâche à choix multiples rappelant un labyrinthe
spatial. Dans ces conditions il apparaît que la généralisation de la réponse est au moins aussi importante que celle du signal. On
peut donc penser que si la généralisation de la réponse a beaucoup moins attiré l'attention que celle du signal, c'est qu'il s'est
trouvé que les chercheurs ont en général adopté une structure de similitude plus faible pour les réponses que pour les signaux.
Abstract
The aim of this study is to verify whether, as several authors indicate, response generalizatian is weak wilh respect to signal
generalization. We chose identical structures for signal and response, these being on a dimension of relative spatial position. We
estimated the effect of generalization in the two cases, beginning with the frequency of different errors observed in the course of
learning a multiple-choice task resembling a spatial labyrinth. Under these conditions, it seems that response generalization is at
least as important as signal generalization.
It is believed therefore, that if the generalization of the response drew much less attention than that of the signal, it is because
researchers generally adopted a weaker similarity scale for the responses than for the signals.
Citer ce document / Cite this document :
Richard J.-F. Généralisation du signal et généralisation de la réponse dans un apprentissage à choix multiple. In: L'année
psychologique. 1962 vol. 62, n°2. pp. 377-390.
doi : 10.3406/psy.1962.26922
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1962_num_62_2_26922Laboratoire de Psychologie
de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Rennes
GÉNÉRALISATION DU SIGNAL
ET DE LA RÉPONSE
DANS UN APPRENTISSAGE A CHOIX MULTIPLES1
par Jean-François Richard
La généralisation du signal et la généralisation de la réponse
ont déjà fait l'objet de très nombreuses études, mais on peut
noter que dans à peu près tous les cas à notre connaissance elles
ont été étudiées séparément l'une de l'autre. Le schéma ordinai
rement utilisé est le suivant : on choisit une échelle de similitude
sur un continuum sensoriel ou spatial par exemple et on situe les
signaux ou les réponses (suivant que l'on veut étudier la géné
ralisation du signal ou de la réponse) à intervalles si possible
psychologiquement égaux, et en général assez petits le long de
cette échelle de façon à maximiser l'effet de généralisation. Pour
l'autre variable (réponse si l'on étudie la généralisation du signal,
signal si c'est l'inverse), on choisit des intervalles aussi grands
que possible, de façon à minimiser l'effet de qui est
alors indésirable. Cette méthode, à notre avis, n'a pas été sans
influer sur les résultats, et en particulier sur certaines conclusions
relatives à l'importance respective de la généralisation du signal
et de celle de la réponse. L'existence de ce dernier type de
généralisation, en tant que phénomène primaire, a été contestée (3)
et, quand elle n'a pas été niée, la généralisation de la réponse a été
souvent considérée comme beaucoup plus faible que la générali
sation du signal (4). Or, quand on parcourt la littérature, on
s'aperçoit que la plupart du temps on a choisi pour les stimuli
1. Cette expérience a été réalisée sous la direction de M. P. Fraisse, pro
fesseur à la Sorbonne.
a. psychol. 62 25 378 MÉMOIRES ORIGINAUX
un continuum sensoriel (de fréquence, de longueur d'ondes de
clarté, d'intensité, etc.), tandis que pour les réponses on a géné
ralement utilisé une dimension spatiale ou une relation d'ordre
(entre lettres de l'alphabet, chiffres). Il en résulte que les dimens
ions choisies ne sont nullement comparables, et l'on peut
émettre un doute sur les conclusions formulées sur de telles
bases, concernant l'importance respective de la généralisation
du signal et celle de la réponse.
Nous nous proposons d'étudier les deux types de générali
sation en utilisant la même dimension et les mêmes intervalles
pour le signal et la réponse. Pour la commodité de l'expérience
nous avons choisi une dimension spatiale. Notre intention est de
vérifier si avec une identique l'effet de la générali
sation de la réponse est plus faible que celui de la généralisation
du signal.
CONDITIONS DE L'EXPÉRIENCE
1. Matériel expérimental. — Le schéma de l'appareil utilisé pour
l'expérimentation est dessiné sur la figure 1.
La partie de droite est à la disposition du sujet, celle de gauche à
celle de l'expérimentateur. Le sujet a devant lui un tableau de 10 lignes
et 10 colonnes de boutons-poussoir. Le sujet doit découvrir la bonne
réponse dans la colonne qu'on lui indique et qui est toujours l'une des
six colonnes du centre du tableau. Il est informé de la bonne réponse
par l'allumage d'un voyant rouge situé en haut et au centre du tableau
au moment où il appuie sur le bouton correct. Les boutons-poussoir
formant les six lignes du centre du tableau sont seuls susceptibles d'être
la réponse correcte. Ainsi la matrice des signaux et des réponses se
réduit en fait à une matrice de 6 x 6. Deux lignes et deux colonnes
ont été ajoutées de chaque côté de cette matrice pour tenter de neutral
iser au maximum l'effet de limite : on sait en effet que les signaux qui
constituent les extrémités d'une série sont plus vite appris et moins
sujets à confusion que ceux du centre, et de même, que les réponses
extrêmes d'une série sont plus discriminables que les autres. Le propos
de notre expérience étant d'avoir entre les différents signaux et les
différentes réponses des distances autant que possible équivalentes sur
une échelle de discriminabilité, il était indispensable d'atténuer cet effet
de série.
Au-dessus des colonnes-signal se trouve une ligne de petits voyants
rouges. L'allumage de l'un des voyants indique au sujet qu'il doit
chercher la bonne réponse parmi les boutons qui sont dans la colonne
située en dessous du voyant éclairé. Bien entendu les six voyants du
centre sont seuls susceptibles d'être éclairés. RICHARD. — GENERALISATION DU SIGNAL 379 J.-F.
La partie gauche de l'appareil est commandée par l'expérimentateur :
en haut, 36 interrupteurs permettent d'obtenir que chaque bouton de
la matrice 6x6 devienne bonne réponse pour chaque colonne-signal.
Il suffit pour cela de mettre dans chaque colonne un interrupteur sur
la position contact. Au-dessous se trouve une ligne de six boutons-
poussoir qui commandent les petits voyants du tableau du sujet : ainsi
l'expérimentateur peut indiquer au sujet dans quelle colonne il doit
choisir. Le tableau du bas permet à l'expérimentateur d'être informé
si si si si si o si- si s< yi sï si
si- si si si s< si 0 o o o o o o o o o
""• si si si si si 0 o o o o o o o o o
si -^» si si s» s< 0 o o o o o o o o o
o si 0 0 o 0 o o o o o sf si si s< sf
o o o o o o o 0 o o
o o o o 0 o 0 o o o o o o o o o o o 0 o o o
0 o o o o o o o 0 o o o o o o o
o o o o 0 o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o 0 o o o o 0
o o o o o o o o o o 0 o o 0 o 0
o o o o o o 0 o o o o 0 o 0 o o
0 o o o o o
o o o o o o
Fig. 1. — Schéma de l'appareil
des choix du sujet : il est composé de 6 colonnes de 8 petites ouvertures
circulaires recouvertes de plexiglas, qui sont éclairées lorsque s'allume
l'une ou l'autre des 48 lampes correspondantes situées chacune en face
d'une ouverture. Ces dernières

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