Généralités. Théories. Lois psychologiques. Processus physiologiques - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 527-543
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Description

L'année psychologique - Année 1935 - Volume 36 - Numéro 1 - Pages 527-543
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1935
Nombre de lectures 14
Langue Français
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Extrait

a) Généralités. Théories. Lois psychologiques. Processus
physiologiques
In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 527-543.
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a) Généralités. Théories. Lois psychologiques. Processus physiologiques. In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 527-
543.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1935_num_36_1_30723VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 527
lisation mono-auriculaire de la direction d'une source sonore (frappe
de marteau).
En audition binauriculaire, affaiblissant l'intensité reçue par une
oreille, ce qui entraîne d'après les phénomènes connus un retard
perceptif supplémentaire, les erreurs de localisation sont restées
faibles et irrégulières, d'où M. conclut que l'intensité et le retard
de latence ne doivent jouer qu'un faible rôle dans la localisation.
Enfin, en retardant avec un écran l'accès du son à une oreille,
il trouve une déviation systématique de la direction perçue, croissant
avec le retard (16° pour 5 cm. d'écran, 19° pour 15 cm., 30° pour
25 cm.). Ce serait le moment du maximum de la sensation qui jouerait
le rôle capital dans la localisation.
Les expériences, assez grossières, ne permettent guère de conclu- '
sions fermes dans une question qui a été l'objet de tant de recherches,
singulièrement plus précises. H. P.
865. — J. BARON et J. HOLLO. — Kann die Klangfarbe des Kla
viers durch die Art des Anschlages beeinflusst werden ? (Le
timbre du piano peut-il être influencé par la modalité de la frappe ?).
— Z. für Sin., LXVI, 1935, p. 23-32.
Dans les notes et les accords joués au piano, la coloration sonore,
le timbre est modifié par des bruits accessoires, dus entre autres
à la. frappe du doigt sur la touche, à celle du marteau percuteur sur
la corde, et le jeu d'un pianiste, par ses modalités propres, peut
comporter des différences de timbre perceptibles par des oreilles
exercées. H. P.
866. — LAFITE-DUPONT et ROUMAILLAG. — Remarques sur
le diapason (Comm. au 48e Congrès français d'Otorhino-laryngo-
logie). — Presse Médicale, 27 novembre 1935, p. 1920.
On doit tenir compte du fait que la diffusion du" son d'un diapason
n'est pas uniforme à l'extrémité des branches, mais se montre maxima
à la face externe, et comporte une zone sourde correspondant aux
angles externes.
Pour comparer l'audition aérienne et osseuse, les auteurs emploient
une plaque métallique recouverte d'une mince couche de caoutchouc,
placée à l'extrémité du pied du diapason ; les vibrations sont alors
transmises par la face libre de la plaque affleurant le pavillon de
l'oreille ou appliquée contre la surface osseuse. H. P.
7° Vision. Motricité oculaire
a) Généralités. Théories. Lois psychologiques
Processus physiologiques1
867. — F, W. EDRIDGE GREEN. — Theories of Vision (Théories
de la Vision). — Nature, GXXXVI, 1935, p. 765-766.
Dans la conception de l'auteur qui est à coup sûr très personnelle,
les cônes sont les seuls éléments récepteurs, excités par décomposition
chimique du liquide qui les entoure, et les bâtonnets ne servant
qu'à régulariser l'apport de pourpre dans le liquide.
1. V. aussi les nos 100, 748, 777, 778, 1207, 1263. 52S ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Dès lors il n'accepte pas la dualité des récepteurs et explique
le phénomène de Purkinje en assurant que le pourpre qui se forme
dans une rétine éclairée n'est pas tout à fait le même que quand
il se forme à l'obscurité. Et il déclare qu'il n'y a pas de rétines à
cônes exclusivement, ou exclusivement à bâtonnets !
Les affirmations ne lui coûtent guère, H. P.
«68. — 0. GOEBEL. — Ueber Sehempfindung (Sur la sensation
visuelle). — Ar. für O., GXXXIV, 4, 1935, p. 341-358.
Longues considérations théoriques, et souvent gratuites, sur
les processus physiques qui présideraient au fonctionnement des
éléments récepteurs. Il ne semble pas que G., qui est otologiste,
conclue à rien d'expérimentable. G. D.
869. — M.-L. VERRIER. — La morphologie comparée des cellules
visuelles et la théorie de la dualité de la vision. — G. R., GG,
1935, p. 261-263. — Les variations de la forme des cellules visuelles
et la théorie de la dualité de la vision. — B. S. Z., LX, 1935,
p. 193-197.
L'existence de bâtonnets typiques chez des animaux vivant
en milieu éclairé et de cônes chez d'autres vivant en milieu
obscur parait à l'auteur en contradiction avec la théorie de la dualité.
D'autre part, la distinction même des cônes et des bâtonnets
est souvent fort difficile, sinon impossible, comme le montrent
les données comparatives très larges recueillies par V.
On trouve tous les intermédiaires entre les deux types classiques
et des formes qui ne peuvent se ramener à aucun d'eux. H. P.
870. — SELIG HECHT. — Intensity discrimination (Discrimination
d'intensité). — S. HECHT, S. SHLAER et E. L. SMITH. —
Intermittent light stimulation and the duplicity theory of vision
(Stimulation lumineuse intermittente et théorie visuelle de la duplic
ité). — • Cold Spring Harbor symposia on quantitative Biology,
III, 1935, p. 230-236 et 237-244.
Resume des résultats généraux de H. et de ses collaborateurs.
Exposé de la théorie photochimique qui comporte décroissance de
la fraction différentielle relative pour des niveaux croissants d'intens
ité jusqu'à une valeur constante (sans relèvement ultérieur), les
réactions à la lumière et à l'obscurité comportant processus monom
oléculaire ou bimoléculaire suivant les espèces animales.
Les relations de la fréquence critique avec l'intensité comportent
une fonction simple pour de petites plages fovéales, une fonction
double en vision périphérique et pour les grandes plages débordant
a fovea, en raison des différences fonctionnelles des cônes et des
bâtonnets ; avec une équation pour chaque catégorie de récepteurs
(dérivée de l'équation générale de l'état stationnaire adoptée par H.)
on peut rendre compte de toutes les données numériques obtenues.
Je note encore qu'une fois de plus sont passés sous silence mes
travaux qui ont conduit nettement à la différenciation fonctionnelle
des cônes et des bâtonnets dans la fréquence critique bien avant
les recherches de Hecht, en 1922. H. P. \ISIOX. MOTRICITÉ OCULAIRE 529
871. — SELIG HECHT. — A theory of visual intensity discrimination
" - (Une théorie de la discrimination visuelle d'intensité) . — J. of
gen. Ph., XVIII, 1935, p. 767-789.
Les essais d'interprétation théorique de la variation avec l'inten
sité de la fraction différentielle relative, fondés sur les résultats
Expérimentaux de König et Brodhun chez l'homme, ont comporté
la prévision du passage par un minimum do cette fraction. Or,
-dans les recherches de Wolf sur l'abeille et celles de l'auteur avec
Wald chez la Drosophile, la fraction s'abaisse bien avec l'intensité
jusqu'à un minimum, mais sans se relever au delà.
Il a donc paru à H. nécessaire de reprendre ses déductions
théoriques à partir du schéma de la décomposition d'un matériel
sensible S en divers produits P, A, B, etc.
Cette fois, les données du calcul conduisent à une décroissance
de la fraction différentielle sans relèvement, qui s'accordent avec
les chiffres expérimentaux obtenus chez l'abeille et la Drosophile,
ainsi qu'à des résultats de déterminations anciennes faites par
l'auteur chez la Mye et reprises à ce propos (variation brusque
de l'éclairement auquel l'animal est adapté et provoquant une
réaction après une latence déterminée).
Chez l'homme, les données quantitatives peuvent être calculées
avec précision à condition de séparer le fonctionnement des cônes
et celui des bâtonnets, et à condition de renoncer aux données de
König et Brodhun sur le relèvement de la fraction différentielle
aux hautes intensités, dont Hecht pense maintenant qu'il n'est
pas correct (les mesures d'Aubert, Lowry, Blanchard, comportant
deux courbes i^olables mais sans relèvement terminal). H

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