La Bretagne au 1er janvier 2006 : un dynamisme démographique largement dû aux migrations (Flash d Octant n°146)
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La Bretagne au 1er janvier 2006 : un dynamisme démographique largement dû aux migrations (Flash d'Octant n°146)

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Au 1er janvier 2006, la Bretagne compte 3 094 000 habitants. La population bretonne s'accroît de 0,9 % en moyenne par an depuis 1999. Les trois quarts de la croissance démographique sont dûs aux migrations. La croissance est particulièrement soutenue en Ille-et-Vilaine et dans le Morbihan. Si deux axes urbains de densification de population se dessinent sur la région, l'évolution du peuplement n'est pas homogène selon les territoires observés. L'espace rural croît de nouveau, au même rythme annuel que la région. L'espace urbain est en stagnation en Bretagne à la différence de ce qui est observé en France métropolitaine. L'espace périurbain connaît une augmentation soutenue de sa population.

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Langue Français
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Extrait

LE FLASH
Octant
Numéro 146 - Janvier 2009Recensement
de population
erLa Bretagne au 1 janvier 2006 :
un dynamisme démographique
largement dû aux migrations
erAu 1 janvier 2006, la Bretagne compte 3 094 000 habitants.
La population bretonne s’accroît de 0,9 % en moyenne par an depuis 1999.
Les trois quarts de la croissance démographique sont dûs aux migrations.
La croissance est particulièrement soutenue en Ille-et-Vilaine
et dans le Morbihan. Si deux axes urbains de densification de population
se dessinent sur la région, l’évolution du peuplement n’est pas homogène
selon les territoires observés. L’espace rural croît de nouveau, au même rythme
annuel que la région. L’espace urbain est en stagnation en Bretagne
à la différence de ce qui est observé en France métropolitaine.
L’espace périurbain connaît une augmentation soutenue de sa population.
er eu1 janvier 2006, la Bretagne compte la 8 place des régions augmentant le plus leur
3 094 000habitants,soit187 000deplusqu’en population.A 1999. Le gain moyen est de 27 000 habitants
paran.Surlapériode1999-2006,letauxdecroissance La démographie bretonne encore plus
annuelmoyenatteint0,9 %;ilestdeuxfoisplusimpor-
tirée par les migrationstant que sur la dernière période intercensitaire. Cette
augmentationenBretagneestplusimportantequecelle Le dynamisme démographique de la région est princi-
observéeenFrancesurlapériode(0,7 %).LaBretagne palementsoutenuparl’excédentmigratoire.Celui-ciex-
esesitue àla7 placedesrégionslespluspeupléeset à plique les trois quarts de la croissance démographique
ISSN 1276-972XDensité de population en 2006 entre1999et2006contrelesdeuxtiersentre
1990et1999.L’excédentdesnaissancessur
les décès contribue pour un quart à la crois-
sance entre 1999 et 2006.
Un solde naturel faible,
excepté en Ille-et-Vilaine
Dans les 4 départements bretons, le solde
migratoireannuelmoyenentre 1999et 2006
estnettementsupérieur àceluiobservéentre
1990et1999.Surles27 000Bretonssupplé-
mentaires chaque année, 20 700 le sont au
titre desexcédentsmigratoires.Le soldena-
turel est en augmentation entre 1999 et
2006,maisrestefaible:laBretagnesesitue
eau 14 rang des régionsselonle tauxannuel
moyen de croissance de la population dû au
esolde naturel ; elle prend la 7 place pour le
taux relatif au solde migratoire apparent.
L’Ille-et-VilaineetleMorbihansontlesdépar-
tementsoùlacroissancedémographiqueest
L’excédent migratoire explique les 3/4 de la croissance démographique la plus soutenue. Dans le département
Taux annuels moyens d’évolution de la population en Bretagne (en %) d’Ille-et-Vilaine, excédents naturel et migra-
toire contribuent à parts équivalentes à la
1 croissancedelapopulationalorsquedansle
1975-1982 Morbihan, celle-ci est due pour l’essentiel à
1982-1990 l’excédent des arrivées sur les départs. La
0,8
1990-1999 pyramide des âges est plus jeune en
Ille-et-Vilaine que dans les autres départe-1999-2006
mentsetexpliqueunsoldenaturelnettement0,6
positif malgré une fécondité relativement
faible. Le solde migratoire est nettement po-
0,4 sitif dans les Côtes-d’Armor alors que le
solde naturel est légèrement négatif. Le Fi-
nistère est le département le moins dyna-
0,2
mique au niveau démographique, avec le
soldemigratoireleplusfaibleetunsoldena-
0 turel peu élevé. Au total, 3 des 4 départe-
Total Solde naturel Solde migratoire ments bretons connaissent entre 1999 et
2006 une croissance démographiqueSource : Insee, recensements de la population
supérieure à celle observée en France
métropolitaine.
Le taux de migration apparente le plus important dans le Morbihan
Taux annuels moyens d’évolution de la population entre 1999 et 2006 (en %)
Avec près de 946 000 habitants, l’Ille-et-Vi-
laine conforte sa position de département
1,4
breton le plus peuplé. Alors que le départe-Total
1,2 ment des Côtes-d’Armor était le plus peupléSolde naturel
au début du dix-neuvième siècle, il est1 Solde migratoire
aujourd’hui le moins peuplé.
0,8
0,6
Les communes de moins0,4
de 10 000 habitants0,2
en forte hausse, surtout
0
en Ille-et-Vilaine
- 0,2
France
BretagneCôtes-d’Armor Finistère Ille-et-Vilaine Morbihan Lescommunesdemoinsde10000habitantsmétropolitaine
portent le dynamisme démographique en
Source : Insee, recensements de la population Bretagne.155d’entreelles,soit13 %,voient
2 Insee Bretagne - Flash d'OCTANT n° 146 - Janvier 2009ermême leur population croître de plus de 3 % Au niveau de la France métropolitaine, c’est Au1 janvier2006,laBretagne(p.7)compte
par an de 1999 à 2006. Parmi ces commu- seulement la moitié de la population. toujours 31 villes de plus de 10 000 habi-
nes,plusd’unesurdeuxsesitueenIlle-et-Vi- tants. Par rapport à 1999, le classementdes
laine. Et les 3 communes les plus peuplées Les Bretons habitent donc moins fréquem- 13 plus grandes villes est inchangé.D’un
qui ont connu cette croissance très élevée mentdansdesvillesdeplusde10000habi- côté, 5 des 31 villes ont eu une croissance
sontlocaliséesdanscedépartement:Janzé, tants: un peu moinsd’un tiers contre la moi- supérieure à la région. L’augmentation est
Saint-Jacques-de-la-Lande et Bain-de-Bre- tié en France métropolitaine. particulièrement importante pour Auray et
tagne.Globalement,lerythmeannuelmoyen
de croissance des communes de moins de
10 000 habitants s’établit à 1,3 % de 1999 à L’Ille-et-Vilaine conforte sa position de département breton le plus peuplé
Évolution des populations départementales de Bretagne entre 1962 et 20062006 contre 0,4 % de 1990 à 1999.
Cependant, 191 communes bretonnes de 1 000 000
moinsde10000habitants(16 %),ontperdu
des habitantsentre 1999 et 2006 contre 495 900 000
entre 1990 et 1999. Ces communes totali- Finistère
ersent 10,9 % de la population au 1 janvier
800 000
2006.Prèsd’unesurdeuxsetrouvedansles
Ille-et-VilaineCôtes-d’Armor. Plouguernével connaîtla
700 000baisselaplusimportante(-2,5%),dufaitde
Morbihan
la restructuration à la baisse de son établis-
600 000sement hospitalier.
500 000
Côtes-d’ArmorPlus de 2 Bretons sur 3
400 000vivent dans une commune
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
de moins de 10 000 habitants
Source : Insee, recensements de la populationPlus des deux tiers des Bretons vivent dans
unecommunedemoinsde10000habitants.
Évolution de la population des communes entre 1999 et 2006
Saint-Malo
Saint-Brieuc
Brest
Quimper Rennes
Lorient
En % et en nombre d’habitants par an
Vannes
3,3
1,7
0,6 730
2400
- 1,2
Aires urbaines 1999
© IGN - Insee 2008
Source : Insee, recensements de la population
Insee Bretagne - Flash d'OCTANT n° 146 - Janvier 2009 3Variation annuelle de la densité de population en 1999 et 2008 L’espace rural gagne
de nouveau de la population
L’espace rural avait perdu de la population
entre1990et1999.Ilaconnu,surlapériode
1999-2006,une évolutionsimilaire àcellede
la région ; il regroupe désormais 28 % de la
populationbretonne.Lesoldenaturelestné-
gatif au seinde l’espacerural : la croissance
de sa population n’est due qu’à l’excédent
des arrivées sur les départs.
En Bretagne, faible croissance
de l’espace urbain
L’espaceurbainquiestconstituédesvilleset
deleursbanlieues,rassemble42 %desBre-
tons. Il subit une faible croissance sur la pé-
riode 1999-2006. Elle est beaucoup plus
faible que celle observée sur la région, alors
qu’entre 1990 et 1999, elle était égale à la
croissance régionale. La population des vil-
les-centres est pratiquement stable depuis
1999 ; les banlieues des pôles urbains
connaissent la même évolution que la
Bretagne.
Cesson-Sévigné.Del’autre côté, 9 villes de Deux axes
plus de 10 000 habitants ont perdu de la po- de peuplement dessinés Dynamisme importantpulationsurlapériode.Enparticulier3parmi
Au niveau régional, les taux de croissanceles 7 plus grandes perdent des habitants : de l’espace périurbain
des populations communales soulignent lesBrest (5 000), Saint-Malo (1 000) et Lorient au-delà des aires urbaines
différentes dynamiques territoriales. Ils sont(700).Lapopulationvivantdansdescommu-
L’espace périurbain qui est constitué desle reflet des stratégies résidentielles sur lanes

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