Les langues parlent du même objet(le monde) mais n’ont pas le même point de vue sur celui-‐ci.Les langues traduisent les expériences que chaque communauté linguistique a du monde.
INLP
13/10/11
Chapiter
4
:
Langues
et
visions
du
monde
Les
langues
parlent
du
même
objet
demon(le
)
mais
n’ontp
as
le
même
point
de
vu
e
r
cel -‐ci.
Les
langues
traduisent
les
que
chaque
communauté
linguistique
a
du
mon.d
e
è Problèmes
pour
la
traduction
ent e
langues.
Deu
faces
du
e
e
:
signifiant
(forme
sonore
ou
écrit
edu
signe)
et
e
signifié
(
associé
à
cette
forme,
)
Ex
:
mouton.
Contenu
de
s:e
nmasmmifère,
ruminant,
laine,...
=
sig
nifié
Le
fraçais
et
’aais
e
disp osent
pas
des
mêmesitésun
uelinguitiqs .s
«
La
langue
véhicule
une
certaine
vision
du
monde,
elle
fonctionne
comme
un
prisme
déformant
qui
structure
notre
rapport
à
la
réa
»l
it(éG.
de
Humboldt)
è La
langue
va
conditionner
notre
façon
de
voir
le
m.o
nde
«
Le
vin
que
nous
nommons
rouge,
le
Grec
et
l’Italien
le
voient
noir
(et
Lamartine
a
écrit
:
le
vn
ei t
bles u,
la
nappe
et
ss ale
»).
»
è Arbitrarité
du
signe
,on
ne
nomme
pas
les
choses
par
le
même
no.m
«
Tout
système
linguistique
renferme
une
analyse
du
moe
exndérieur
qu i
lui
et
prs preo
et
qui
diffère
de
celes
d’ares
langues
»
(Humboldt)
Ex
:
en
Français,
bosi
»
fait
référence
à
la
fois
au
lieu
planté
d’arbre,
à
la
matière,
au
bo
dsi e
caufh fage,...
Mai
ds ans
d’autre
langues
s plusieurs
mots
.
utilisés -‐>
Dép
besoin
des
locuteurs,
des
communautés.
Exemple
du
genre
En
Fancer
:
distinction
masculin/féminin
Détermine
des
phénomènes,
notamment
d’accord
(avec
adjectifs
ou
déterminants
par
ex)
è C’est
e
cas
du
fraçais,
espa,
ais,
aien...
Ex
:
les
noms
qui
renvoient
à
des
référents
mâles
appartiennent
au
genre
masculin
(idem
pour
féminin).
Pour
tous
les
autres
noms
(qui
ne
renvoient
pas
à
des
êtres
sexés),
eur
genre
est
arbitraire
(pas
de
lien
avec
la
réalité).
Exemple
d’ar
:
bitrarité
une
g irafe,
une
tabe,
un
faeuil.
Cela
rend
l’acquisition
du
genre
difficile
(pour
l’appreagentiss
de
la
langue
ceh
lez
es nfants).
L’arbitraire
est
majoritair.
e
En
allemand
:
3
genres
:
neutre,
féminin,
masculin
.
Dans
l’ojibwa
(amérindi
e:
ndist)inction
a é/inanimé
Dans
le
kollami
:
distinction
masculin/nom
masculin
Das
e
diya
:
distinction
féminin/nom
féminin
Das
e
sep
(Nouvele -‐Guinée)
:
masculin
(noms
qui
dénotent
des
choses
fines
et
longues)
/
féminin
(objets
courts
et
ramass
és).
1
l ik l n
ri l n
nim
ut l
l u
l it gortpu olng n l
ud end
«
ut l
t
«
n lgn l n
nceptco enuntco
l istiquuginl sign x
r
encesipérex iu suINLP
13/10/11
En
dbal
(liyir angue
aborigène
d’Australi
e:
)humains
mâles
+
animés
non
humains/
humains
femelles
/
nourriture
autre
que
viande
/
tout
le
r
este.
Le
genre
grammatical,
quand
il
existe,
a
toujours
dement
nfon uaturel n
;
repose
sur
une
opposition
féminin/masculin
,soit
animé/inanimé,.
..
La
notion
de
système
Une
langue
est
un
système,
une
structure,
c’est-‐à-‐dire
n
ensemble
organisé
d’éléments
unis
par
une
ou
des
lois,
dans
lequel
chacun
des
édlémepnetns
d
des
autres
et
ne
peut
être
ce
qu’il
est
dans
et
par
sa
r
avec
le
autrs e.s
Pour
étudier
un
signe,
on
doit
étudier
tout
le
systèm.
e
de
str
:
la
f
Père,
mère,
enfant
1,
2
,
3.
Différen
pety s
de
rela
:
• Relations
aes
:
relaions
avec
celes
i
aaraissent
t
et
aprèsavan
(=
contexe )
et
celes
qui
peuvent
apparare
à
leur
place .
Ex
de
«
chien
».
Relaion
avant
:
mon,
le
u
n»
;
a
:
mange,
danse,
dor
t;
sa
ace
:
erliv ,
cath
»
L’ensemble
des
relations
constitue
la
valeur
des
unités.
• Relations
morphologiques
:
relas
avec
es
itésun
qui
constuent
ses
dérivés .
Ex
du
mot
cha
:
t chaON -‐
chatTE -‐
chatIERE.
• Relations
sémantiques
:
pour
définir
un
mot,
on
peut
le
définir
par
ses
caractéristiques
propres
mais
aussi
(et
su)
rt par
ce
qu’il
n’est
pas
(différences
avec
les
autres
membres
de
la
catégorie
).
Exemples:
-‐
chat
:
c’est
un
animal,
à
4
pat
t;
ece
n’ests
pas
t ut
à
fait
un
chien,
ou
un
tigre.
-‐
chaise
:
r
dister
e
faeu
de
a
chaise,
on
peut
dire
e
a
chaise
n’a
as
d’accoudoirs.
• La
langue
n’est
pas
un
stock
d’éléments
ayant
une
valeur
-‐pmêarme
se
uext
scepibes
d’re
considérées
de
façon
ée.
• Chaque
élément
ne
peut
seirdéfin
que
par
la
totalité
des
relations
qu’il
entretient
avec
les
autres
éléments
de
la
langue.
Singulier
( son
nifié
est
un)/pluriel
(plus
de
un )
s
idioles
=
Système
diviniduel
(chacun
à
sa
propre
façon
de
parler,
sa
propre
gramm,...)
ai
re
Ce
qui
est
valable
au
niveau
du
systèmea
uessist
valable
au
niveau
individu.
el
Exemples
:
-‐ manger
/
déjeuner,
dî ner
souper
-‐ chien
/
b erger
allemand,
setter,
caniche,
...
-‐ arbre
/
charme,
hêtre,
bouleau,
frên
e,...
2
tec Le
sig
isol êt l t su
Langue
p l qu l il tu l ingu oup
o
out
t
it l iont
« lp à « rèsp «
t ît l t
pp qu l t iqux synt
ionst st
illeam eturuc plemeEx
nelatio
u
il soitINLP
13/10/11
La
ae
e
’ on
pae
conditionne
notre
façon
de
voir
les
chose.
s
Hypothèse
Sapir -‐Whorf
La
langue
d’une
communaiuntfél
uence
et
modèle
ses
modes
de
pensée.
Langue
=
prisme
(qui
déforme
la
réalité
)
La
langue
détermine
notre
vision
du
monde
et
nos
comportem.e
nts
Chaque
langue
découpe,
organise
le
monde
à
sa
mani
ère.
Ce
qu’on
ne
nomme
pas
n’existe
pas
distinctement
(avoir
un
nom
c’est
être
con
nu).
3
rl l qu ugn l