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Publié par | L-annee-psychologique |
Publié le | 01 janvier 1965 |
Nombre de lectures | 22 |
Langue | Français |
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Le suicide
In: L'année psychologique. 1965 vol. 65, n°2. p. 585.
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Le suicide. In: L'année psychologique. 1965 vol. 65, n°2. p. 585.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1965_num_65_2_27510PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 585
tration et la mesure de la surgency (Cattell). Cet ensemble va dans le sens
de la première hypothèse formulée : moindre aptitude à contrôler l'im
pulsivité chez les « déviants ». La seconde hypothèse, celle d'une moindre
acceptation des valeurs dominantes, n'est pas vérifiée. Les différences
entre les cas de délinquance et ceux de simple abandon de la scolarité
sont minimes, ce qui fait supposer que l'inadaptation scolaire ne serait
pas la racine de la délinquance, mais que l'une et l'autre seraient le
produit d'une impulsivité particulière.
P. J.
Le suicide.
Szymanska (Z.), Zelazowska (S.). — Suicides et tentatives de suicide
des enfants et adolescents. —Rev. neuropsych. inf., 1964, 12, 715-40.
Frappés par le nombre croissant de suicides chez les jeunes, les
auteurs étudient 100 cas de tentatives de suicide survenus à Varsovie.
Quatre seulement sont des enfants de moins de 10 ans, la majorité a
entre 15 et 17 ans. La moitié d'entre eux vivent dans un foyer dissocié
ou anormalement constitué, mais, dans les foyers complets, les conflits
sont fréquents et intenses ; ils sont souvent dus à des conditions matér
ielles mauvaises (logement très exigu, misère) et à l'alcoolisme du père
(51 % des cas). La plus importante cause de ces suicides semble donc
être les mauvais rapports avec la famille : l'enfant est battu, il se sent
isolé de tous, incompris, particulièrement du père, qui a peu de contacts
avec sa famille.
La seconde cause est l'insuccès scolaire, malgré une intelligence
généralement normale. Certains jeunes craignent exagérément l'échec
et le châtiment qui en découle ; ils se sentent incompris du maître et de
leurs camarades, redoutent l'ironie des autres, sont choqués par une
injustice.
L'état nerveux de ces jeunes relève rarement de la maladie mentale
(4 % de psychoses) ; ils réagissent plutôt par une dépression, intense
mais généralement transitoire, à un choc psychologique ; ils paraissent
épuisés, découragés. D'autres sont plutôt opposants, en état de révolte ;
leur maturité physique et sexuelle est précoce, contrastant avec leur
infantilisme affectif et leur impulsivité. D'une façon ou d'une autre,
ils vivent de manière dramatique les problèmes fréquents au moment
de la puberté, mais rendus ici plus aigus par un milieu incompréhensif.
G. B.-B.
Les déficients physiques.
Rausch de Traubenberg (N.). — Problèmes psychologiques posés
par la chirurgie des malformations cardiaques congénitales chez
l'enfant. — Rev. neuropsych. inf., 1964, 12, 741-6.
Faisant partie d'une équipe médicale, l'auteur a pu observer
104 enfants âgés de 5 à 13 ans, atteints de malformations cardiaques
congénitales, au moment de leur hospitalisation pour opération. Ces