Les processus affectifs - compte-rendu ; n°2 ; vol.34, pg 837-859
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Description

L'année psychologique - Année 1933 - Volume 34 - Numéro 2 - Pages 837-859
23 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1933
Nombre de lectures 17
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

VI. Les processus affectifs
In: L'année psychologique. 1933 vol. 34, n°2. pp. 837-859.
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VI. Les processus affectifs. In: L'année psychologique. 1933 vol. 34, n°2. pp. 837-859.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1933_num_34_2_29945LES PROCESSUS AFFECTIFS. TENDANCES ET INSTINCTS 837
1267. — RÜSSEL SMITH PARK et GEORGE E. PARK. — The
center of ocular rotation in the horizontal plane (Le centre de la
rotation oculaire dans un plan horizontal). — Am. J. of Ph.,
CIV, 3, 1933, p. 545-552.
Description d'un instrument plus précis que tout autre, d'après
les auteurs, pour la détermination du centre de rotation de l'œil.
Les conclusions sont un énoncé des résultats obtenus. C. V.
VI. Les processus affectifs
1° Tendances et Instincts1
1268. — R. MARKUSZEWICZ. — Ausätze zur Psychopathologie
des Selbsterhaltungstriebes (Données pour la psychologie de Vins-
tinct de conservation). — Ar. Su. de Neur., XXXII, 1, 1933,
p. 74-84.
Après dix ans de pratique psychanalytique l'auteur reprend la
question des systématisations freudiennes. Il rappelle comment
Freud, liant les névroses à un conflit, a attribué ce conflit à deux
instincts, la libido, instinct sexuel, représentant l'inconscient, et
l'instinct du moi, identifié avec la conscience. Cet instinct du moi
n'était autre que l'instinct de conservation personnelle. Mais peu
à peu Freud, étendant le rôle de la libido, n'a plus distingué que
l'objet de cet instinct, objet pouvant être le moi, dans le narcissisme,
ou des êtres extérieurs. Et, recherchant alors un autre combattant
pour le conflit, il a opposé la libido, instinct de vie, à un instinct de
mort.
L'auteur n'accepte pas cette évolution de la pensée freudienne,
et tient pour le rôle capital de l'instinct de conservation comme
véritable instinct du moi, ayant ses racines dans l'inconscient, tout
comme l'instinct sexuel, avec lequel il entre en conflit.
Mais, entre ces conflits des deux instincts, l'analyse psycho
pathologique révèle des conflits limités au domaine de l'un ou l'autre
d'entre eux.
En particulier, l'instinct de conservation aurait deux formes très
différentes et susceptibles d'antagonismes pathogènes, une forme
infantile s'appuyant au monde extérieur, et une forme virile se
limitant au moi propre. H. P.
1269. — PAUL A. WITTY et HARWEY C. LEHMAN. — The
instinct hypothesis versus the maturation hypothesis (L'hypot
hèse d'instinct opposée à l'hypothèse de maturation). — Ps. Rev.,
XL, 1, 1933, p. 33-59.
On sait que depuis quelque temps plusieurs psychologues amér
icains opposent à la notion d'instinct l'idée d'un processus de
maturation. Ce n'est pas l'expérience ou l'apprentissage qui seraient
à la base de très nombreuses conduites mais précisément ce pro
cessus caractéristique des phénomènes de la vie. Les deux auteurs
1. V. aussi les n°8 47, 385, 387, 388, 1500. 838 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
ont eu l'excellente idée de passer en revue les résultats de plusieurs
travaux récents qui ont été interprétés dans le sens de la théorie de
la maturation. Ils ont fait état aussi bien de travaux sur l'influence
relative de l'hérédité et du milieu sur l'intelligence que des recherches
sur la maturation chez les animaux et ont examiné les données très
importantes obtenues dans les recherches sur les jumeaux. Il ne
saurait être question de résumer ici l'ensemble de ces travaux. Ce
qui doit importer, c'est la conclusion qu'en ont tirée Witty et
Lehman : à leur avis, aucune des recherches en question n'apporte
de preuve décisive en faveur de ce processus qui, selon certains
psychologues, devrait remplacer l'instinct.
Or, cette constatation leur suggère plusieurs remarques de por
tée plus générale, concernant l'hérédité et l'expérience : classer le
comportement humain en comportement appris et non appris c'est
s'engager dans une voie qui n'a pas plus de valeur que le classement
d'individus d'après la taille. La question de savoir si une réaction
est instinctive ou apprise relève, à l'heure actuelle, des opinions
purement personnelles. Que si le terme « instinctif » doit s'appliquer
aux réactions qui ne sont pas modifiées par l'expérience, il n'y a pas
de comportement instinctif. La suggestion de Watson qu'on devrait
remplacer le terme d'instinct par celui de réaction ne change pas
l'état de choses puisqu'il est aussi difficile de distinguer une réponse
apprise d'une non-apprise que de faire le départ entre les comporte
ments instinctif et acquis. Il ne faut jamais oublier que toute tentative
d'établir des points de division le long de la ligne de base d'une
surface de distribution normale sera toujours un procédé purement
arbitraire. P. K.
1270. — A. SPAIER. — Cruauté, violence, colère. — R. Ph.; GXV,
5-6, 1933, p. 321-342.
« De la diminution (de l'expansion) à l'irritation, de l'irritation
à la colère et à la cruauté, par la violence brutale ou sournoise, la
pente est directe. » C'est dans cette phrase finale que tient l'essentiel
de la pensée de S.
La cruauté est liée au plaisir : c'est un phénomène indirect.
Pour la comprendre il faut faire appel à la nature du plaisir. Or le
plaisir ne se réduit pas à des impressions sensibles seules. On n'y
atteint que lorsqu'il y a victoire d'une tendance (innée ou acquise).
Le problème se ramène ainsi à savoir de quelle tendance la cruauté
est l'assouvissement. Et la réponse est donnée aussitôt : du besoin
d'épanouissement. Celui-ci n'est, d'ailleurs, pas une fonction psycho
physiologique indépendante, mais simplement un trait commun
à tous les instincts : d'alimentation, de prudence, de sociabilité.
La cruauté est toujours un moyen ou une occasion de satisfaire
la volonté de puissance. Il faut, pour qu'elle se manifeste, que l'on
se sente menacé dans son pouvoir. Les variétés répandues de petite
cruauté : moquerie, ironie, refus, ne sont que des manifestations
faciles du pouvoir.
Toutes ces considérations peuvent être élargies à des phénomènes
collectifs, où le besoin d'expansion n'est plus individuel : toute jus
tice est vindicative. LES PROCESSUS AFFECTIFS. TENDANCES ET INSTINCTS 839
Nous venons de résumer ici la partie positive de l'article, inver
tissant ainsi l'ordre de l'A. qui débute par la partie critique. Il s'agit
des opinions rattachant la cruauté à l'instinct sexuel. Le sadisme et
le masochisme seraient, de ce point de vue, l'effet d'une loi univers
elle : l'implication de la, ruine par le renouvellement. Or, ce point
de vue n'est point soutenable, dit S. Ses prémisses philosophiques
sont bien faibles, les faits portant un démenti à la généralité de
l'assertion. Mais le coup définitif lui est infligé par l'observation des
faits et les théories des aberrations sexuelles. C'est là la conclusion
d'une analyse attentive, où l'A. trace l'historique de la question
(Kraft-Ebing, Moll, Eulenburg, Havelock-Ellis, Freud, W. Stekel).
Les « parapathies » (terme emprunté à Stekel désignant le masochisme
et le sadisme) n'expliquent guère le problème. Il résulte, en effet,
de leur analyse que « loin dé se faire de la douleur un auxiliaire docile,
la sexualité est, au contraire, affaiblie par un rêve de domination
et de haine ou par un excessif besoin de s'avilir ». A. G.
1271. — R. M. YERKES. — Genetic aspects of grooming, a socially
important primate behavior pattern (Les aspects génétiques du
« pansage », forme de comportement social important chez les pri
mates). — J. of Soc. Ps., IV, 1. 1933, p. 4-25.
Le « pansage » qui consiste chez les chimpanzés où on l'a observé
le plus souvent et le plus fréquemment, à examiner et manipuler la
peau et le poil des compagnons pour en enlever les parasites avec les
doigts et souvent le secours des lèvres, est un mode de comportement
social familier à toutes les espèces de primates.
Chez l'homme il s'appelle « service social » et prend la forme :
chirurgie, épouillage, coiffure, etc., et l'habitude de léchage que
c

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