Les tests et leur emploi - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 695-707
14 pages
Français

Les tests et leur emploi - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 695-707

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
14 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1924 - Volume 25 - Numéro 1 - Pages 695-707
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1924
Nombre de lectures 21
Langue Français

Extrait

2° Les tests et leur emploi
In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 695-707.
Citer ce document / Cite this document :
2° Les tests et leur emploi. In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 695-707.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1924_num_25_1_6223:
695
de la série couramment employée de tests, des épreuves dont la corré
lation avec les épreuves d'intelligence proprement dites est des plus
douteuses.
Au point de vue théorique, les résultats des eypériences de J.
parlent plutôt en faveur de la théorie de Thorndike, que pour celle
de Spearman. H. L.
OSCAR MANN. — Die Intelligenz und ihre Wertung (L'intelligence ;
comment Vévaluer). — Z. für päd. Ps., XXV, 1924, p. 471-482.
Discussion sur la nature de Fintelligen.ee qui aboutit à cette conclu
sion que l'intelligence est découverte des relations et capacité de dif
férenciation. Ayant brièvement analysé le mécanisme par lequel elle
fonctionne et les rapports qui la lient aux autres fonctions psy
chiques, l'auteur critique les méthodes statistiques des tests hété
rogènes qui sont censés donner un niveau moyen significatif.. Les
tests devraient être, non artificiels, mais organiquement liés aux
objets de l'enseignement. D. W.
2° LES TESTS ET LEUR EMPLOI
MEDEIROS E ALBUQUERQUE. — Tests. — In-16, 177 p., Rio
de Janeiro, Fr. Alves, 1924.
Ce livre, nous dit le sous-titre, est une introduction à l'étude des
moyens scientifiques d'apprécier l'intelligence, et à leur application
aux écoliers.
En fait, il apporte une précieuse documentation au public de
langue portugaise, avec une bibliographie étendue. L'auteur a dé
pouillé un nombre considérable d'ouvrages, et a su en tirer des
données essentielles, très clairement exposées.
Soucieux du développement de la psychologie au Brésil — dans
lequel il a joué, dès les débuts, un rôle actif, organisant le premier
un laboratoire pour la recherche expérimentale en psycho-pédagogie
— il a tenu à favoriser h mouvement actuel en faveur des applica
tions psychologiques, en apportant un livre de diffusion facile, ca
pable d'exercer une action prolongée que les quelques conférences
que j'ai faites en 1923 à l'Université de Rio ne pouvaient qu'amorcer.
Le premier chapitre est. consacré aux procédés d'examen et montre
quelles erreurs énormes ils comportent souvent, le second aux essais
de remplacement de ce système des examens, ce qui conduit aux
tests, à leur nature, leur emploi, leur étalonnage. De là on passe au
problème de l'intelligence et à son évaluation par la méthode des
tests ; l'échelle de Binet, la révision de Terman sont données en
détail ; puis sont indiqués les tests principaux employés dans les
échelles collectives. Enfin viennent quelques données sur les tests
scolaires pour l'appréciation des niveaux de connaissance, et une
bibliographie analytique très étendue. On ne saurait trop féliciter
Medeiros e Albuquerque pour son excellent petit livre.
H, P. 696 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
VICTOR DHERS. — Les tests de fatigue. Essai de critique théo
rique. — Préface de H. Piéron. In-8, 185 p., Paris, J.-B. Baillière*
1924 (14 francs).
Cette très intéressante thèse du Dr Dhers, attaché au Bureau inter
national du travail, élève de Langlois, apporte une documentation
précise et étendue sur toutes les formes essayées des épreuves de
fatigue, physiologiques, psychologiques, industrielles, et une critique
sincère et pénétrante, assez sévère, mais justifiée. Et, à cet égard, je
ne puis mieux faire que de reproduire ces lignes de la préface que j'ai
écrite pour l'excellent livre de Victor Dhers :
« On trouvera peut-être que l'auteur se montre bien pessimiste si
l'on envisage d'abord ses conclusions. Quoi I Après tant de recherches
sur d'innombrables tests de fatigue, nous ne possédons pas de mé
thode pratique utilisable ? Mais justement le nombre même des
méthodes proposées est l'indice le plus sûr de l'absence d'une mé
thode vraiment satisfaisante !
« Et quand on aura suivi, depuis le début, dans leurs différentes
catégories, clairement classées, l'énumération des tests on se rendra
bien compte de la valeur des critiques, si sévères puissent-elles être.
On verra apparaître de multiples contradictions, certaines sans
doute négligeables, < ar on trouvera toujours quelque mauvais travail
pour s'opposer aux faits les mieux établis, mais on s'ape. cevra surtout
que la question, trop complexe, est en réalité toujours mal posée.
« La fatigue est une notion pratique, de sens commun qui enve
loppe un complexus hétérogène, et que la science a adoptée sans la
définir avec précision.
« Un physiologiste excite électriquement un muscle de grenouille
à intervalles constants ; il voit la réponse musculaire décroître régu
lièrement, et appelle cette décroissance un phénomène de fatigue.
Mais il s'agit là d'un processus continu, d'une diminution de rende
ment, qui peut être compensée en augmentant, au fur et à mesure,
l'intensité des excitations. Le muscle, au cours du travail, se modifie ;
y a-t-il un critère d'une modification telle qu'elle mérite le nom de
fatigue ? Existe-t-il un point critique ? Le physiologiste n'en a pas
encore établi. Il peut différencier des modifications rapidement réver
sibles, la capacité de réponse musculaire étant intégralement récu
pérée après un repos déterminé, et des telles que la
récupération ne soit pas complète. On fera intervenir, non plus la
diminution de rendement au cours du travail, mais le rendement
comparé de deux périodes de travail séparées par un repos. Seulement,
le point important est de savoir si la prévision sera possible d'après
un certain signe, d'après un « test de fatigue ». On constate que le
muscle devient bientôt moins susceptible de se relâcher entre deux
excitations, que la durée de chaque contraction s'allonge, que tous les
processus se ralentissent (avec répercussion apparente dans l'au
gmentation de chronaxie). On trouvera peut-être de ce côté le point
critique en question. Mais les recherches de science pure dirigées
vers la possibilité d'applications pratiques sont bien rares, et nous
n'avons pas encore un critère précis de la fatigue du muscle, même
envisagé isolément. PSYCHOTECHNIQUE 697
« Or le travail musculaire d'un organisme ne peut être isolément
envisagé. Dans le travail normal, l'excitant n'est pas électrique, mais
nerveux ; là encore, la diminution dans la capacité de contraction
musculaire peut être compensée par l'augmentation de l'excitation ;
dès lors la variation du rendement n'est plus fonction d'une seule
variable, l'état du muscle, mais de deux, le muscle et l'impulsion
nerveuse. Cette dernière dépend elle-même de l'état de l'appareil
nerveux, de son intégrité, de ses réserves d'énergie, et des incitants
qui la mobilisent (la peur chez l'animal forcé dans la chasse à courre,
ou la faim chez l'animal de proie, l'amour-propre, l'appât du gain,
le désir d'approbation sociale et tous autres facteurs affectifs de
l'action chez l'homme). Or, quand il y a dépense d'impulsion ner
veuse, il y a modification progressive aussi de l'appareil nerveux dont
le rendement diminue. Dans le travail mental, c'est même le rende
ment de cet appareil qui est seul touché. Voilà donc deux processus
de fatigue qui ne peuvent être confondus, et ils peuvent être très
inégaux suivant le travail, suivant les circonstances, suivant les
individus.
« II faudrait apprécier la capacité fonctionnelle isolée de l'appareil
moteur en jeu quand il y a travail musculaire, et, dans tous les cas,
de l'appareil nerveux, dont le rôle devient chaque jour plus grand en
raison de l'intellectualisation progressive du travail, corrélative du
développement du machinisme. Mais la détermination précise du
rendement de l'appareil exige la mesure de l'incitant, problème diffi
cile dans le travail musculaire ; plus difficil

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents