MQSS 2007-2008 Modalités de validation du cours
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ENS Cachan 2007-2008 Méthodes qualitatives en sciences sociales Modalités de validation du cours → Exposé (coeff. 2) → Entretien retranscrit (coeff. 2) [à rendre au plus tard le 30.11.07] → Notes d’observation (coeff. 1) [à rendre au plus tard le 30.11.07] → Compte rendu ethnographique (coeff. 5) [à rendre au plus tard le 21.12.07] 1. L’exposé 1.1. Ce qui est attendu des exposants L’exposé est préparé et présenté en binôme. Durée : 30 à 45 min. Remise impérative d’un document dactylographié : brève introduction + plan (parties et sous-parties). Il s’agira de traiter le sujet d’exposé (i.e. répondre à la question posée !) en s’appuyant sur un petit corpus de textes (articles, extraits d’ouvrages). D’autres lectures pourront éventuellement être mobilisées, mais l’exposé devra prioritairement et nécessairement exploiter et mettre en perspective tous les textes distribués aux exposants. L’étude minutieuse de ces textes est donc indispensable pour la préparation de l’exposé. L’exercice n’appelle pas une simple paraphrase des textes, mais un effort pour décortiquer, restituer, croiser, articuler et confronter les différents écrits, tout en les mettant au service d’une argumentation personnelle à la fois cohérente et structurée. Les capacités évaluées seront celles d’analyse, de synthèse, de réflexion, et de distanciation. L’aptitude à faire montre d’esprit critique sera bien sûr valorisée, mais l’évaluation de ...

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ENS Cachan 2007-2008 Méthodes qualitatives en sciences sociales
Modalités de validation du cours  Exposé (coeff. 2) rendre au plus tard le 30.11.07] Entretien retranscrit (coeff.2) [à [à rendre au plus tard le 30.11.07] Notes d’observation (coeff. 1)  Compte rendu ethnographique (coeff. 5)[à rendre au plus tard le 21.12.07] 1. L’exposé 1.1. Ce qui est attendu des exposants L’exposé est préparé et présenté en binôme. Durée : 30 à 45 min. Remise impérative d’un document dactylographié : brève introduction + plan (parties et sous-parties). Il s’agira de traiter le sujet d’exposé (i.e. répondre à la question posée!) en s’appuyant sur un petit corpus de textes (articles, extraits d’ouvrages). D’autres lectures pourront éventuellement être mobilisées, mais l’exposé devra prioritairement et nécessairement exploiter et mettre en perspective tous les textes distribués aux exposants. L’étude minutieuse de ces textes est donc indispensable pour la préparation de l’exposé. L’exercice n’appelle pas une simple paraphrase des textes, mais un effort pour décortiquer, restituer, croiser, articuler et confronter les différents écrits, tout en les mettant au service d’une argumentation personnelle à la fois cohérente et structurée. Les capacités évaluées seront celles d’analyse, de synthèse, de réflexion, et de distanciation. L’aptitude à faire montre d’esprit critique sera bien sûr valorisée, mais l’évaluation de l’apport des textes devra toujours être prudente et nuancée. La qualité formelle de la présentation orale entre naturellement dans les critères de notation. La gestion du temps de parole devra être rigoureuse; et les efforts pour donner vie, clarté et attrait à l’exposé seront éminemment appréciés. 1.2. Ce qui est attendu des discutants L’exposé sera suivi d’une discussion à laquelle toute les élèves de la classe pourront prendre part. Il appartiendra aux deux discutants de lancer le débat par le biais de questions, de commentaires ou de remarques. Pour ce faire, ils devront avoir lu tous les textes distribué aux exposants et réfléchi à la manière dont pourrait être traité le sujet d’exposé. La tâche qui leur incombe exige donc un véritable travail de préparation. Ce travail devra impérativement être réalisé en binôme. 1.3. Ce qui est attendu du reste de la classeLe jour d’un exposé, ceux qui ne seront ni discutants ni exposants devront obligatoirement avoir lu le texte fondamental distribué à toute la classe. Ce texte sera tiré du corpus d’écrits servant de support à l’exposé.
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2. L’entretien et sa retranscription a) L’entretiendevra impérativement durer au moins 45 minutes et faire l’objet d’un enregistrement audioin extenso. Cependant, les bribes de conversation saisies « enoff» (i.e. avant ou après la mise en marche de l’enregistreur) pourront avantageusement être retranscrites de mémoire. Mais il faudra alors donner un signalement typographique à ces passages de l’entretien. Dans tous les cas, la retranscription de l’enregistrement audio devra être intégrale : aucune « coupe » n’est permise; seule la suppression des éventuels tics langagiers de l’interviewé pourra se justifier s’ils se révèlent extrêmement répétitifs et qu’ils ne contribuent aucunement à éclairer la nature ou le sens des propos recueillis. L’évaluation portera au premier chef sur la conduite de l’entretien(qualité des questions et des relances, capacité à guider l’échange avec l’interviewé). b) Laretranscription devra être suivie d’une petite note méthodologique (3 pages au minimum, 4 pages au maximum). Il s’agira de revenir sur le déroulement de l’entretien, de justifier la stratégie adoptée pour le mener à bien, mais aussi d’en évaluer l’intérêt et les limites éventuelles au vu des « résultats »obtenus. Le commentaire précis de quelques moments clefs de l’entretien pourra avantageusement donner une consistance à l’exercice d’autocritique. Les sentiments éprouvés au cours de l’entretien (gêne, embarras, surprise, etc.) devront être analysés et replacés dans la dynamique d’ensemble de l’interaction avec l’interviewé (ex : évolution vers une aisance et une maîtrise accrues, ou au contraire, blocage progressif et enfermement dans une impasse). Dans tous les cas, il s’agira de porter sur soi, autant que faire se peut, un regard lucide. L’aptitude à identifier les maladresses ou les erreurs commises sera valorisée. Pour que cette petite note méthodologique soit riche et précise, il faudra impérativement coucher très tôt sur le papier les impressions gardées, les sentiments ressentis, ainsi que tous les éléments non langagiers – contextuels ou autres – de l’interaction avec l’interviewé (attitudes et postures respectives de l’enquêteur et de l’enquêté, objets présents sur le lieu de l’entretien, ambiance sonore, etc.). Idéalement, cette prise de notes «à chaud » devra être réalisée tout juste après la fin de la rencontre avec l’interviewé. c)Mise en forme requise : Pages numérotées PoliceTimes New RomanTaille 12 Interligne 1,5 Les prises de parole respectives de l’enquêteur et de l’interviewé devront être numérotées comme suit : E1, E2, E3,…. ; I1, I2, I3… 3. Les notes d’observation a)prises au cours d’une séance Ils’agira de rendre la version dactylographiée de notes «brutes » d’observation : descriptions, bribes de conversation saisies au vol, remarques, intuitions, croquis, etc. Ces notes «brutes »devront rester «brutes ».Autrement dit, il ne faudra en aucune manière les amender ou les retravailler. Il s’agira au contraire de les laisser telles qu’elles auront été prises «on the spot». La date et la durée de l’observation devront obligatoirement être indiquées. Il appartiendra à l’élève de sélectionner la « meilleure » séance d’observation parmi toutes celles qu’il aura effectuées. b) Letexte de ces notes devra être suivi d’une petite note méthodologique (3 pages au minimum, 4 pages au maximum). Cette note consistera en un retour réflexif sur la conduite et le déroulement de la séance d’observation. Elle devra expliciter et justifier la stratégie d’observation utilisée, en évaluer les avantages et les inconvénients. Les difficultés relatives à la prise de notes (comment prendre des
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notes ? que faut-il noter ? etc.) devront être évoquées de façon précise, c’est-à-dire en rapport avec la nature des lieux, événements ou scènes observés. Le «je »de l’observateur aura toute sa place; le caractère méthodologique – et donc réflexif – du texte produit ne nécessitera pas l’adoption d’un style d’écriture impersonnel : bien au contraire, il faudra, dans la mesure du possible, que l’analyse se mêle au récit et que l’enquêteur décrive et interprète ses états d’âmes (excitation, trouble, gêne, etc.), au même titre que ses doutes (Suis-je posté au bon endroit? Dois-je m’engager davantage dans la situation que j’étudie ? etc.) ou ses « manœuvres » réfléchies (ex : à cet instant, je décide de suivreX; ou encore: à partir de ce moment, je choisis d’engager la conversation avecY). La capacité à expliciter et relativiser ce qui aura été perçu et/ou senti sera hautement valorisée. L’aptitude à envisager, de façon crédible et pertinente, des scénarios alternatifs (ex: Si je m’étais placé à cet endroit, j’aurais pu voir… ; ou encore : Si je n’avais pas été obnubilé par cet aspect, j’aurais peut-être mieux compris ce qui se passait, etc.) sera tout autant appréciée. c)Mise en forme requise : Pages numérotées PoliceTimes New RomanTaille 12 Interligne 1,5 Mis à part le passage à ce format typographique, le texte original des notes d’observation ne doit subir aucune altération : elles doivent tout simplement être recopiées. Les éventuels croquis réalisés sur le terrain devront aussi être reproduits tels quels, à main levée. 4. Le compte rendu ethnographique a)A partir de l’exploitation de l’ensemble des données pertinentes recueillies au cours de son enquête de terrain (i.e. données récupérées ou produites par le bais de la recherche documentaire, de l’entretien et de l’observation), chaque élève devra écrire un compte rendu ethnographique. Ce compte rendu sera d’abord un compte rendu de terrain. Autrement dit, l’exercice attendu n’est pas du tout une dissertation. Cependant, il ne s’agira pas non plus de rédiger un simple journal d’enquête, encore moins de présenter naïvement et scrupuleusement l’ensemble des matériaux amassés au cours de l’investigation. Le compte rendu devra au contraire être traversé par une question proprement sociologique qui en sera à la fois le fil rouge et l’horizon. Par conséquent, l’élève devra avoir « construit » outhématisé un «objet » d’étude. Cedouble travail d’abstraction et de mise en tension donnera lieu à l’énoncé d’une problématique. Celle-ci devra donner son unité et sa nécessité au déroulement d’une argumentation. Cette argumentation ne devra pas obligatoirement prendre la forme rigide et assertive d’une démonstration, mais le souci de la preuve – ou plutôt, et plus modestement, celui de lamise à l’épreuvede ce qui est décrit ou avancé – devra être constant. Dans tous les cas, l’élève devra prendre garde de ne pas emprunter trop vite des raccourcis explicatifs ou interprétatifs (ex: l’attitude deX: évidemment] l’emprise d’une règletraduit [sous-entendu intériorisée ; ou encore : la conduite deYest [sous-entendu : naturellement] guidée par un calcul, etc.). Il devra également s’efforcer de doser et justifier ses recours à la montée en généralité (ex : à travers la voix deX, c’est l’idéologie petite-bourgeoise qui s’exprime; ou encore:Ycomporte comme un se individu rationnel, etc.). Le matériau ethnographique utilisé (extraits d’entretien, notes d’observation) devra – autant qu’il sera possible et judicieux de le faire – se voir attribuer une fonction active (et non simplement illustrative) dans l’économie et le mouvement internes du texte. Par exemple, l’envie compréhensible et légitime de donner une «interprétation » desdires d’un enquêté devra toujours être tempérée par le souci de produire autre chose qu’une mauvaise paraphrase ou, pire, un discours théorique qui se substituerait purement et simplement à la parole recueillie. Un extrait d’entretien peut dire de lui-même beaucoup de choses intéressantes. Il faudra toujours se demander si le commentaire ou l’explicitation qu’on en proposeen sussa retranscription ne paraît pas trop facilement intéressante. De même, un bonne de description peut « expliquer » – d’abord au sens de « dé-plier » – beaucoup de choses. Il faudra donc
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toujours veiller à ce que l’envie naturelle d’allerau-delàde la description ne trahisse pas une paresse, ou bien un « décollage » trop aisé pour ne pas être suspect. b)La mention des sources est obligatoire. Toutes les données, y compris eta fortioricelles issues de la recherche documentaire, devront pouvoir être associées par le lecteur à une source précise. Dans certains cas, à condition qu’elle ne soit pas gratuite, l’insertion d’un plan et/ou de croquis légendés sera la bienvenue. De même, dès lors que son intérêt manifeste ne sera pas uniquement décoratif, l’insertion de quelques photos légendées pourra contribuer à donner vie et substance au compte rendu de terrain. Les citations d’auteurs, les emprunts conceptuels ou théoriques, devront être pertinents, honnêtes et précis. c). Il devra comprendre uneLe compte rendu devra être structuré (plan apparent + paragraphes) introduction, un développement et une conclusion. Il devra aussi comporter un sommaire et pourra inclure des annexes. Nombre de signes minimum (espaces compris) : 40 000 Nombre de signes maximum (espace compris) : 50 000 Les annexes éventuelles ne seront pas prises en compte dans le décompte des signes. En revanche, les notes de bas de page le seront. d)Mise en forme requise : Pages numérotées PoliceTimes New Roman(corps du texte) ; police au choix pour les titres, sous-titres et intertitres Taille 12 Interligne 1,5 (corps du texte) Texte justifié # Format des références : >Dans le corps du texte : [Hughes, 1958], [Berger et Luckmann, 1966 ; Garfinkel, 1967] >Dans la bibliographie : - Pour un article : KARPIK Lucien, « L’économie de la qualité »,Revue Française de Sociologie, vol. 30, n° 2, 1989, pp. 187-210. - Pour un ouvrage : BESSY Christian et CHATEAURAYNAUD Francis,Experts et faussaires. Pour unesociologie de la perception, Paris : Métailié, 1995, 364 p. - Pour un chapitre d’ouvrage: CALLON Michel, «La sociologie peut-elle enrichir l’analyse économique des externalités ? Essai sur la notion de cadrage-débordement »,inFORAY Dominique et MAIRESSE Jacques (dir.),Innovations et performances. Approches interdisciplinaires, Paris: Editions de l’EHESS, 1999, pp. 399-431.
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